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    Get Out
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    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2020
    Par une mise en scène travaillée collant à un scénario plutôt bien écrit mais manquant, au final (pas de spoiler), d'envergure, "Get Out" se laisse apprécier comme il se doit, c'est-à-dire comme un bon thriller, efficace à défaut d'être au-dessus du lot.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2017
    Très original, scénario bien ficelé, juste trop court peut être pour qu'on se projette vraiment dans le personnage et qu'on vive sa folie à bras le corps. La découverte qu'il fait arrive aussi trop vite et ne semble pas le perturber tant que ça. Supers acteurs et une caméra qui sort des champs classiques.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2021
    "Get out" est le premier film de Jordan Peel, un mélange entre production horrifique et critique du racisme anti-noir aux Etats Unis. Comme l'ont fait John Carpenter et George A. Romero, Jordan Peele se sert du film d'horreur pour faire de la politique et envoyer un message. Il montre avec vigueur à quel point cette société américaine est oppressive envers les noirs. Chris, un black, doit faire la rencontre de la famille de sa petite amie blanche Rose, il subira en permanence des micro-agressions racistes alors que cette famille soutient Obama et aurait voté une troisième fois pour lui si ça avait été possible. Dans cette grande maison familiale, l'ambiance est de plus en plus étrange à mesure que le temps passe et est à mi-chemin entre un rêve lynchien par une mère hypnothérapeute et un délire cronenbergien d'un père neurochirurgien. Bien que l'ensemble soit agréable à visionner, les éloges que ce film a reçus à sa sortiecriant au chef d'oeuvre ne sont pas justifiés. Rien de bien nouveau à se mettre sous la dent, George A. Romero et Carpenter ont déjà fait le même genre de films dans le passé, Jordan Peele n'a rien inventé de mieux.
    Hypaepa
    Hypaepa

    25 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2018
    J'étais passé à côté de ce film à l'époque de sa sortie. Il se déroule en trois phases, la découverte, le doute, et l'action. Malheureusement c'est trois phases ne sont pas traitées avec le même soin. La phase de découverte être trop longue et occupe quasiment deux tiers du film. La phase de doute, la plus interessante est vite expédiée et la phase d'action termine le tout en 10min.
    L'instant de doute n'amène pas assez l'angoisse dans l'esprit du spectateur. spoiler: Tout va trop vite. Il doute mais n'a même pas le temps d'enquêter qu'arrive l'action avec une happy end bâclée. Nous n'avons aucune explication sur le pourquoi de cette ville et de ses agissements. Où sont passés tous les noirs qui ont disparus ? Vous n'en voyons que 3. Et enfin pourquoi sont-ils des légumes alors ils sont censés accueillir l'esprit des riches blancs ?
    Un super sujet, mais malheureusement beaucoup trop dans le contemplative, le regard...et pas assez dans l'action.
    zeta2reticuli
    zeta2reticuli

    18 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2017
    Un bien bon film, bien écrit et bien ficelé, le genre de thriller horrifique à faux semblants où le héros prend conscience qu'il baigne au milieu d'une horde de psychopathes. La construction du film est très caractéristique d'une histoire qui découvre la folie macabre et malveillante. Ici, le point de départ est une forme de racisme, celle qui veut prêter des vertus extraordinaires à être noir. C'est à ce titre que j'écris la critique, aillant lu les résumés de la presse allant jusqu'à qualifier le film d’œuvre anti-raciste. Qu'on soit clairs : ce n'est pas un œuvre anti-raciste. Pas du tout. Le film ne traite d'un certain racisme qu'en background, ou par moments en lui donnant cette définition de l'inextricable, du séculaire, de l'inné et de l'automatique, mais de manière stéréotypée et légère. Cela sonne comme un prétexte pour donner une motivation aux antagonistes, mais pas plus. Ce n'est pas un film qui va vous interroger sur votre rapport au racisme, ni un film qui va engager le débat et encore moins un film qui va changer les mentalités sur le sujet, alors le qualifier d’œuvre anti-raciste est a minima très présomptueux car ce serait trop facile, ou alors il faut revoir la définition et surtout ne pas regarder l'histoire de la lutte anti raciste. Mais allez savoir, il s'agit d'un film américain et peut être que eux s'en satisfont... Bref, tout cela n'enlève rien des qualités évidentes du film.
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2017
    Bon film dans le style avec une grande partie du film plus psychologique que la fin plus violente , ce qui amene une tension soutenue. Par contre , cela semble parfois un peu long et la fin moyennement credible.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2017
    "Get Out", cela veut dire : sauve-toi vite avant qu'il ne soit trop tard. C'est bien tout le contenu de ce film, surprenant et tout à fait angoissant. Un jeune-homme, black de surcroît, est conduit par sa petite amie au domicile familial où il aura l'occasion de rencontrer ses parents, son drôle de frère et une bande de seniors en visite le week-end. Ce qui est certain, c'est que le sujet est plus qu'original. Il traite, non sans humour, de la thématique du racisme et de la discrimination. En même temps, s'il aborde de façon assez explicite les formes modernes d'esclavagisme, le récit déborde aussi dans l'épouvante totale. En ce sens, le film renouvelle totalement le genre. On est loin des histoires remplies d'hémoglobine, des méchants chaotiques qui poursuivent de façon gratuite leurs victimes. Au contraire, nous voilà plongés dans le monde tout aussi ordinaire que terrifiant de l'aristocratie américaine, face à eux, la pauvreté noire qui continue de se faire abuser. On ressent bien que les moyens n'ont pas été exorbitants pour ce film. Mais le réalisateur n'a rien oublié : les grincements du violon, les regards inquiétants, la barbarie sanguinaire, et un décor tout aussi champêtre qu'il est glaçant. "Get Out" est une petite réussite à lui tout seul. En espérant simplement que les productions ne nous assailliront pas de suites inutiles.
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2017
    Get Out nous raconte l’histoire d’un jeune et beau couple mixte, Chris et Rose. Rose présente son petit ami, jeune étudiant, à sa riche famille, lors d’un week-end à la campagne. Il semblerait que Rose ait oublié de préciser que le jeune homme était black. Le malaise s’installe très vite entre le petit ami et le reste de la famille qui se révèle un peu « étrange ». Trop aimable pour etre honnète on sent très vite que le week end ne va pas être celui qu’on attendait.
    Le film commence par le kidnapping d’un jeune homme noir dans la rue la nuit. La scène fait froid dans le dos et fait déja réfléchir. Plus tard on apprendra avec terreur ce qu’il lui est arrivé.
    Get Out est un mélange de thriller angoissant et de comédie. La tension est la pendant toute la durée du film, les quelques scènes de comédie allègent un peu le tout. On assiste au piège qui se referme petit à petit sur le jeune homme. La famille est diabolique. La fête famille/Amis est glacante. Un bémol sur cette fin trop rapide que j’ai moins appréciée. On en sort déstabilisé. Le racisme présenté dans ce film pose des questionnements. En effet Jordan Peele nous montre les problèmes raciaux actuels aux États-Unis à travers son cinéma .
    Chris est interprété par l’excellent Daniel Kaluuya vu dans Sicario. Ce sont ses yeux exorbités qui apparaissent sur l’affiche. Premier role pour Allison Williams qui joue avec conviction le role de la jeune fille.
    Get out est un film qui parle de racisme, intelligemment et avec talent
    Framboisemood wordpress
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2021
    J'en avais tellement entendu parler. Très souvent, c'est la déception qui prédomine (je me rappelle de Usual Suspects qu'on m'avait tellement survendu. Plus récemment The Guilty, assez quelconque exercice de style dans la veine de la série Calls). Probablement grâce au fait qu'il se termine sur une note légère, qu'il n'est pas dénué d'un humour salvateur (le copain du héros est là pour irriguer le film de cette fraîcheur bienvenue), j'ai plutôt apprécié. Comme je suis sensible au choix des musiques (particulièrement celle qui accompagne le chemin à l'aller puis le générique de fin), au ton décalé, à l'originalité de la pensée qui s'incarne à l'écran, au jeu des acteurs (tous épatants, notamment dans cette capacité à changer du tout au tout leurs expressions de visage au gré du poison qui baigne leurs âmes). Ainsi que la mise en scène mais pas immédiatement. La première partie est plutôt quelconque de ce point de vue. C'est quand les enjeux dramatiques prennent une dimension aigüe que le travail sur le son, l'image et le rythme devient bluffant.

    Mais à y repenser, le métier d'origine de Jordan Peele (humoriste) est forcément pour beaucoup dans l'angle d'attaque, genre et sujet confondus (l'épouvante et le racisme ordinaire)... Un merveilleux sketch ne commencerait pas autrement : "tu sais pas ? j'ai découvert que ma copine blanche avant moi sortait déjà qu'avec des blacks... Trop chelou qu'elle m'ait rien dit... Surtout quand elle m'a précisé que son père ne jurait que par Obama... Ca cache quelque chose moi je dis. C'est comme le gars raciste qui dit qu'il a de très bons amis musulmans...". Même accroche de sketch avec la réflexion sur le Noir traître à ses origines qui parlerait comme un Blanc... "J'ai été chez les parents de ma copine blanche justement. Son pote black d'enfance, laisse tomber mec, il parle comme un blanc, il sert la main comme un blanc... C'est un bounty mec. Noir dehors blanc dedans". C'est d'ailleurs le deuxième postulat du film. Des Blancs racistes sur les bords veulent entrer littéralement dans la peau de jeunes noirs... Jordan Peele a pris ce postulat au pied de la lettre. S'ajoute à toutes ces observations le vécu et le nécessaire ajustement qu'a dû élaborer Peele dans sa jeunesse en sa qualité d'enfant né d'une double culture, pour se confronter et à la communauté noire américaine et dans le même temps à celle de sa famille blanche héritière d'une tradition possiblement WASP. Une histoire d'ajustement et de codes à intégrer qui transpire et donne au film une certaine authenticité.

    La genèse devient dès lors plus lisible. Il est question par le biais d'une problématique vécue de l'intérieur par Jordan Peele de donner à comprendre comment l'on s'adapte aux convenances sociales et comment l'on choisit les masques de circonstance en société. Le film ne dit pas autre chose. Repas, présentation aux parents, beaucoup de non dit et la pièce rapportée devant lutter avec tout ce qui s'agite en lui dont un passé traumatique, une culpabilité liée à sa mère.. Et derrière son histoire c'est l'histoire de tous les descendants d'esclaves qui flotte, qui pèse sur ses frêles épaules et qui l'entraîne vers le fond de son "gouffre de l'oubli". En filigrane ce qui se joue dans cette famille et ce décor "sudiste" dont on imagine autour des champs de coton à perte de vue, c'est évidemment l'esclavage encore frais dans les esprits nords-américains.

    Voilà ce que je retiens si je ne peux pas faire la fine bouche : un talent singulier pour allier épouvante, distanciation par un humour bienvenu, message politique sur les handicaps avec lesquels les membres d'une communauté doivent composer sur le chemin de leurs épopées individuelles...

    En revanche, si l'on veut être honnête, le film n'est pas exempt de gros défauts qui agacent et affaiblissent son impact. Défauts qui selon moi proviennent d'une difficulté à choisir entre fable fantastique et chronique plus terre à terre d'un scabreux fait divers. Cette dernière option semble privilégiée à travers les diverses révélations et oblige donc à une certaine cohérence des éléments de narration or il s'avère que le projet diabolique en gestation est surtout construit sur du sable. D'abord si l'on dissèque la façon d'opérer de ces prédateurs agissant sur le mode familial et même communautaire, il y a trop de choses qui clochent. La séquence d'introduction, déjà, pas bien crédible (masque + étranglement arrière + phrase lourdement soulignée sur la présence d'un noir mal vécue dans un quartier blanc, ça fait beaucoup...). Dans un tel contexte, la famille Frankenstein devrait aller chercher et enlever des gens que personne n'attend plus nulle part. Des SDF, des gens à la marge, des laissés pour compte, des originaux (comme dans Wolfen). Le fait de choisir des cibles (ici un photographe) avec une vie sociale est peu crédible. On s'expose à connaître leurs meilleurs amis qui pourront dès lors tranquillement mener l'enquête dès la disparition constatée !!! Même faiblesse lorsqu'on laisse le héros appeler son pote à de nombreuses reprises pour dire ses doutes et lui mettre "des rats dans la tête"... Tu faisais disparaître le téléphone dès le début et basta ou tu faisais en sorte qu'il n'y ait pas de réseau sur place... Elle pouvait même lui vendre le truc "On se fait un week-end sans portable. Week-end detox", bref... De même qu'il semblait plus aisé dans cette lecture réaliste de le droguer dès le premier repas plutôt que de passer par une hypothétique séance d'hypnose à base de tasse et de cuillère en comptant sur le fait qu'il ait envie de fumer une cigarette au coeur de la nuit... Mouais. Et s'agissant de ces employés de maison, pourquoi en faire des employés puisque leurs pensées sont désormais celles de Papy et Mamie Whitee ? Autant les présenter comme un couple ami de la famille ? Et côté expérimentations à la Frankenstein pour finir, c'est franchement too much. Difficile d'adhérer à cette idée de vente aux enchères suivie de décapsulage de calotte crânienne... D'ailleurs, le film passe trop rapidement sur la genèse du projet "dingo-agula" de la petite famille barrée tout comme il enchaîne limite bâclage le dénouement jusqu'au happy end. On sent que ça intéresse moins Jordan Peele. L'arrivée du copain en voiture de police (malgré le clin d'oeil final à La nuit des Morts-Vivants et à la bavure policière contre les noirs banalisée aux US ces dernières années) pour finir est de ce tonneau-là... Comment est-il arrivé par lui-même ? Que fait-il au volant de cette voiture de police tout seul ? On ne s'embarrasse pas d'explications et c'est un peu dommage tout de même...

    Bon mais voilà, au final, je passerai sur cette erreur d'appréciation et d'arbitrage entre réalisme et onirisme et je ne retiendrai que l'essentiel et le positif à mes yeux : un film d'horreur original, non dénué d'humour et et qui a quelque chose à dire, et bien, ça faisait sacrément longtemps.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2017
    Devine qui vient diner ce soir ? C’est un peu le concept de ce film… qui en rappelle un autre plus ancien. Elle, blanche, veut présenter son petit ami, noir, à ses parents. Nous sommes aux EU et la famille de la jeune fille a l’air de sentir bon la famille sudiste Yankee ; des précautions oratoires appuyées. Lui veut s’assurer que ses parents vont accepter ce petit ami noir. Elle : oui pas de problème mon père serait prêt à voter une enième fois pour Barack. Et hop le couple arrive chez les parents ; et là, lui sent bien que le climat n’est pas tout à fait sain et que certaines choses dérangeantes se passent par ici. Mais « Get out », barre toi en français… pas si facile quand Elle et le père passe leur temps à le rassurer. Et pourtant, cette famille craint sérieusement.
    Dès le prologue, l’ambiance est glaciale comme dans un épisode de la « Quatrième dimension ». Et pendant plus d’une heure Jonathan Peele sur un premier film bien écrit instille une angoisse diffuse et sait bien faire monter la tension. Mais que cette famille parait tordue mine de rien ! Une légère outrance permet de naviguer astucieusement entre comique et thriller. Mais le racisme ordinaire est bien présent dans cette famille vivant dans une campagne reculée… en d’autres temps, on attendrait même voir débarquer des hommes à cagoules pointues blanches. L’intelligence du film est de montrer que la donne a changé aux EU en matière de racisme : Trump succède à Obama… c’est le symbole d’une époque. Les allusions du beau-père en sont le plus bel exemple car elles témoignent de ce racisme ordinaire bien ancrée dans la psyché des blancs. Sauf que la relation de force a changé de camp. L’apaisement des tensions raciales n’est qu’une façade qui camoufle une fascination des blancs pour les noirs et la peur du Grand Remplacement. Les noirs sont plus forts, plus beaux, pas si bêtes et sont en train de cannibaliser les postes de pouvoir… Ça fout les jetons… aux blancs. Çà s’est pour les 70 premières minutes ; mais la grande déception de ce film pourtant irréprochable jusqu’alors est l’absence de capitalisation de ce contexte dans un final prévisible digne pour le compte d’un vrai film d’horreur de série B. Dommage que la maitrise de tous ses effets et de sa mise en scène tourne en eau de boudin dans un final bâclé et excessif.
    mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    apotheme
    apotheme

    117 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    Get out mérite en partie son effet médiatique de part l'intrigue qui est présente pendant toute la durée de ce film.
    On attend beaucoup du dénouement qui déçoit au vu du niveau d'attente.
    On s'attend à un film Hyper original mais ce n'est malheureusement pas le cas.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Voici enfin le film qui bouleversa les Etats-Unis en 2017. En effet, c'est original cette façon qu'a eu Jordan Peele de nous entraîner petit à petit dans l'univers étrange de cette famille dont je n'ai pas soupçonnée l'atrocité avant la toute fin. C'est bien vu également d'avoir instauré l'angoisse sur le thème racial par contre j'ai trouvé un peu gros la séquence d'hypnose. Bon casting et bonne réalisation, le final n'est pas exceptionnel mais on passe un bon moment...
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Film malin et efficace dès son ouverture remarquablement filmé, "Get out" est un film qui ne vous lâche pas bien que l'arrivée dans la future belle famille se révèle un peu trop attendu pour finalement nous emmener dans univers encore plus horrible que l'on pouvait penser. L'affiche, la présentation et les premières images du film nous prépare à un pamphlet sur le racisme. Mais "Get out" est plus que çà, flirtant, certes parfois maladroitement, avec le fantastique. Enfin, si la mise en scène est excellente, l'interprétation est dans l'ensemble un peu trop appuyée pour être totalement convaincante. Mais, pour un premier essai, "Get out" est une belle réussite qui ne devrait pas vous laisser indifférent
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Cette version moderne et gore de "Devine qui vient diner ?" est aussi réjouissante que surprenante. Dans la première heure, le réalisateur sème les indices d'une anormalité latente installant l'angoisse peu à peu. Malgré l'accueil affable des parents, l'inquiétude ne quitte jamais Chris et le spectateur. Les expressions amicales se succèdent, de plus en plus étranges et malsaines, jusqu'à ce que la réelle raison de cet intérêt soit dévoilée. Si la révélation du pourquoi et du comment est un peu décevante, on conserve de l'ensemble une très bonne impression grâce à sa première heure et à la tonalité globale du film. Get out  doit aussi son efficacité à la tenue de son récit qui va à l'essentiel, ne se perdant pas dans d'inutiles complications. La réalisation est à l'avenant, sans fioriture mais précise.  Les avantages d'un film à petit budget sont qu'il force son concepteur à aller à l'essentiel et, loin des studios, lui permet de garder une certaine singularité. Si le réalisateur est talentueux cela donne une proposition réjouissante.
    Avertissement : le classement dans la catégorie film d'horreur est un peu exagéré et risque de décevoir les amoureux du genre.
    zabouille.over-blog.com
    Flowcoast
    Flowcoast

    58 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2017
    Déjà bien lobotomisé par un épisode de Black Mirror où son personnage aussi perdu que dans ce film, Daniel Kaluuya offre à travers Get Out l'un des films les plus "hype" de l'année. Et pour tout dire en 2017, alors que le racisme existe toujours aussi fortement, Get Out fait l'effet totalement pervers dans ce film à l'extrême tension qui ne masque en rien des longueurs fréquentes qui tuent véritablement le rythme soudain, inquiétant, paranoïa d'un thriller social totalement éprouvant. Et comme à la fin. Clairement l'énorme surprise de l'année. Inquiétant, intriguant, horriblement sensible à la souffrance. La fin est clairement la thèse de l'ensemble du film qui définit un peu les 1h30 de ce film
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