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    Get Out
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    1 218 critiques spectateurs

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    Romain J.
    Romain J.

    64 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2017
    Grâce à une mise en scène implacable, Jordan Peele réalise un film surprenant qui en dit beaucoup sur notre époque. Cependant, il reste un grand moment paranoïaque qui vous tiendra en haleine du début à la fin !

    Critique complète sur l'antreducinephile.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Jordan peele nous montre une nouvelle fois qu'il maîtrise l'art de l'angoisse à la perfection. Ce huit clos est efficace bien que parsemé de longueurs.
    Obligeance française
    Obligeance française

    6 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Ce film à suspense satirique rappelle beaucoup The Stepford Wive. Toutefois, il demeure assez original notamment dans sa manière de dénoncer le racisme. Le spectateur se pose des questions et la fin réserve quelques bonnes surprises. Mention spéciale à l'interprétation impeccable de Catherine Keener.
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2017
    La force de ce film réside principalement dans son ambiance qui instaure un malaise et une tension permanente qui fait son effet!Le scénario est quand à lui bon mais ça ne relève pas non plus du génie je trouve personnellement. spoiler: Pour ce qui est du racisme,je trouve que le sujet est traité de façon floue,il y a beaucoup de connotations liées au racisme qui d'ailleurs va dans les deux sens j'ai remarqué mais on ne sait pas au final pourquoi la famille ne choisit que des noirs,mais dans tous les cas il y a quand même une démarche raciste qui se base sur des préjugés raciales.
    Finalement je suis quand même satisfait de ce film que j'ai trouvé bien maitrisé dans son ensemble et qui capte bien l'attention car je n'ai pas vu le temps passé.3,5/5
    Kilian C.
    Kilian C.

    41 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2017
    Rose et Chris filent l'amour parfait depuis maintenant 4 mois. Désireux de passer une nouvelle étape, ils choisissent de partir en week-end dans la famille de Rose qui vit dans un village reculée. Dès l'arrivée des amoureux, les comportements semblent étranges et des incidents vont voir le jour. Persuadé que tout cela est due à la différence de peau des deux tourtereaux, Chris va faire des découvertes étranges. 

    Annoncé comme la nouvelle pépite américaine des films à suspense, Get out était très attendu depuis son succès aux Etats-Unis. Avec une sortie au pays de l'oncle Sam qui était intervenue plus tôt (le 22 février), le film avait ainsi eu le temps de réaliser un travail de bouche à oreille pour le moins efficace. Produit par Jason Blum, qui avait déjà permis à Paranormal Activity, Insidious ou American Nightmare de voir le jour, Get out bénéficiait donc déjà d'une belle notoriété avant même sa sortie.

    S'inscrivant davantage dans la lignée d'un film à suspense comme American Nightmare plutôt qu'un film d'horreur, Get out semble finalement avoir subi ce bouche à oreille. En arrivant dans la salle de cinéma, on s'attend en effet à être entraîné dès les premières images. Au lieu de cela, le film met plus de temps à s'installer que ce à quoi on s'attendait. Et c'est malheureusement ce point que l'on pourrait déplorer. En effet, dès que les choses commencent à accélérer, elles vont se succéder très rapidement en nous tenant en haleine, tout en nous faisant rire (notamment grâce à Rod Williams). 

    En conclusion, Get Out reste un film brillant avec de nombreux twists dont on aurait toutefois espéré encore plus. Et c'est finalement sa comparaison avec American Nightmare qui le dessert plus qu'autre chose. Toutefois, là encore la satyre de la société américaine reste ingénue et de qualité pour un film que l'on prend plaisir à voir. 

    Les : L'histoire / Les twists / Rod Williams
    Les - : Un film qui met trop de temps à s'installer
    Sheogh
    Sheogh

    25 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2017
    Le premier tiers du film m’a beaucoup plu.
    La découverte de la famille Armitage met franchement mal à l’aise et on éprouve beaucoup d’empathie pour Chris Washington qu’interprète brillamment Daniel Kaluuya. Le problème, c’est que j’ai trop vite compris l’intrigue. J’ai donc suivi le reste du film en sachant où il voulait me conduire. Heureusement, le final, même s’il est convenu, reste jouissif.
    Deli K.
    Deli K.

    38 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    Get Out est un film pas prétentieux mais bien pensé. Le scénario tient la route malgré son coté un peu dingue. Une dimension humoristique vient agrémenter tout çà. Ce qui donne un film somme toute correct sans être transcendantal.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2017
    Bon film dans son genre, l'idée de fond est bonne voire très bonne si l'on n'a pas vu "Transfer" ou "la porte des secrets". La porte des secrets pour moi est meilleur alors ça a diminué mon plaisir.
    La fin est un peu trop (rapide) / facile à mon goût.
    Dans l'ensemble on se laisse captiver le temps passe vite, pas mal :)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 octobre 2017
    Le pauvre Aimé Césaire, un menu rhapsode que je goûte peu par ailleurs, se trouve souvent cité à tort et à travers, dès qu’il s’agit de prôner la tolérance et le respect interracial. À notre tour, piochons donc sans vergogne du côté de « La Tragédie du roi Christophe » pour ouvrir cette critique : « S’il y a une chose qui m’irrite, c’est d’entendre nos philanthropes clamer, dans le meilleur esprit sans doute, que tous les hommes sont des hommes et qu’il n’y a ni Blancs ni Noirs. »

    À la lecture du synopsis de « Get Out », une parodie horrifique de la comédie sociale « Devine qui vient dîner ? », nous pouvions craindre que le film ne se résume à une démarche commerciale opportuniste, avide de s’accaparer la montée en puissance du mouvement militant « Black Lives Matter » et de faire fructifier le retour de la question raciale dans les années post-Obama, tout en soufflant sur les braises des événements de Charlottesville. Sans chasser d’un revers de main cette éventualité, le cinéma américain n’ayant cure d’exposer une interprétation immédiate et outrée de son Histoire, force est de reconnaître que le réalisateur Jordan Peele évite divers écueils et propose ici une série B tout à fait convenable.

    « Get Out » contourne en premier lieu le lourd pensum antiraciste auquel son sujet ne l’invitait que trop : la rencontre entre Chris, un jeune photographe noir, et les parents blancs de Rose, sa « girl next door » idéale. De manière assez surprenante aujourd’hui, mais davantage compréhensible si on a été initié aux charmes de la blaxploitation des années 1970, Jordan Peele développe au contraire un discours racialiste qui se fout allégrement de la gueule des pincettes bienpensantes saisies par la gent WASP devant un homme de couleur. Et c’est alors tout un cinéma apprêté qui se trouve ridiculisé, avec sa politique des quotas, sa manière de s’accaparer et de traduire fallacieusement les stéréotypes et le langage des « minorités », son multiculturalisme de facade et son fantasme d’un certain métissage. Tout le début du film moque ainsi le naturel contraint des parents Armitage (oui, les mânes de Lovecraft habitent le lieu), dissimulant leur gêne de recevoir un noir avec des allusions lourdes et diverses circonlocutions émaillées d’emprunts langagiers (« my man ») qui frôlent constamment les pires stéréotypes sans avoir l’air d’y toucher. En proie à une logorrhée maladroite, Dean Armitage, le pater familias, déplore de n’avoir pu voter pour un troisième mandat d’Obama, évoque la frustration de son grand-père après avoir été supplanté par Jesse Owens lors des Jeux Olympiques de Berlin en 1936, tout en s’égarant dans une obsessionnelle métaphore filée sur le parasitage de la forêt par des chevreuils. Cette manière de brasser les vignettes d’Epinal de la « culture noire » et de danser constamment sur la ligne rouge du politiquement correct constitue en définitive le véritable racisme dénoncé dans cette première partie très sociale, au comique acerbe. Ce retour constant à la couleur de peau de Chris évacue en fait une problématique sociétale, celle de la difficulté à accepter un bohême orphelin dans une famille démocrate de la haute-bourgeoisie - laquelle, avec ses références culturelles égrenées à la va-vite comme des mécanismes de défense, ses souvenirs de voyage convenus, et ses deux domestiques noirs forcément conservés par reconnaissance familiale, apparaît comme une parodie outre-Atlantique de nos bobos parisiens. Ainsi, aucun intérêt n’est montré pour l’activité artistique du photographe Chris, le jeune frère Jeremy Armitage préférant parler sport et performances physiques. Le raout annuel organisé par les Armitage pousse ensuite jusqu’à l’outrance le racisme mondain, dans un mélange de répulsion et de fascination, une invitée fantasmant par exemple les performances sexuelles de l’éphèbe. Il en résulte un sentiment d’étrangeté et de gêne contenue, aussi bien dans la famille que chez le noir invité, qui ne demande qu’à exploser. Pour ce faire, et c’est la bonne idée de Jordan Peele, « Get Out » bascule soudainement du cinéma social dans le film d’horreur, notamment grâce à la séance d’hypnose pratiquée sur Chris par la mère psychiatre. Cette tentative manifeste de captation du jeune mâle noir, d’acculturation occidentale forcée, met à nu les intentions hostiles de la famille. Fini alors la politesse, les rires gênés, les réponses compassées ; il s’agit pour Chris de tomber le masque et de réveiller sa vraie nature ! « Debout et libre » !

    spoiler: La deuxième partie du film, sciemment grand-guignolesque, sonne l’hallali de la comédie de mœurs pour virer de manière folle dans un jeu de massacre réjouissant. Le twist, attendu depuis le prologue, puis amené au gré d’indices habilement disséminés (le refus du contrôle policier, le goût immodéré des parents pour les câlins…), autorise une réévaluation plus légère de la première partie. L’intérêt fébrile porté aux « qualités noires » de Chris s’explique ainsi par le sombre projet fomenté par la famille Armitage : se servir de lui comme d’un hôte, le vendre aux enchères afin d’offrir son corps et ses attributs physiques aux riches invités de la garden-party. Les deux domestiques noirs aux comportements étranges abritent ainsi les grands-parents Armitage et c’est un photographe aveugle qui désire maintenant les yeux de Chris. La « Coagula Procedure », assimiler l’intelligence de l’homme blanc dans le physique d’un black, incarne à merveille l’intention politique et le fantasme très contemporains d’un métissage forcé. La véritable nature des WASP révélée, Chris ne pourra lutter à armes égales qu’en opposant la sienne. Dans des séquences qui rappellent fortement le déchaînement de barbarie auquel se livre Jim à la fin de « 28 jours plus tard », le jeune homme se mue en bête (la métaphore filée, on vous dit…) pour éliminer un à un les membres du clan familial. Mais ce qui sauvera davantage encore Chris, c’est d’avoir conservé un lien mobile avec son meilleur ami, le douanier Rod Williams. Cette préservation d’un langage, de codes de reconnaissance, d’un héritage en somme, lui permet de résister aux désirs de zombification de la famille Armitage. N’oublions pas également que si le héros parvient à s’échapper de la cellule d’endoctrinement par la télévision, c’est grâce au coton arraché des accoudoirs d’un fauteuil et fiché dans ses oreilles pour ne pas entendre le chant des sirènes blanches. En un plan, Jordan Peele en remontre à plus de deux heures de larmiche sur l’esclavage dans « Amistad » !

    Le premier long-métrage de l’humoriste (distingué dans la série à sketchs « Key & Peele) s’affirme donc comme une réussite inattendue, pleine de qualités. Comme en témoigne le plan-séquence liminaire, la mise en scène est plutôt sérieuse et appliquée. Les différentes références aux thrillers et aux films d’horreur (« Shining », « Halloween », « La Nuit des morts-vivants », « Massacre à la tronçonneuse », …) sont incorporées à l’ensemble sans la lourdeur du cinéma autoréférentiel, le film s’inscrivant sans ambages dans une lignée tout en cherchant à y trouver une place singulière. La direction d’acteurs, de seconds rôles particulièrement, s’avère correcte : Caleb Landry Jones s’affirme comme une des étoiles montantes du cinéma américain intelligent après ses quelques apparitions dans la saison 03 de « Twin Peaks » et LilRel Howery insuffle par petites touches une veine comique appréciable, spoiler: notamment lors de la séquence où il contacte Rose au téléphone.


    Sans avoir la prétention cinématographique de réaliser autre chose qu’une honnête série B, Jordan Peele présente néanmoins une tragi-comédie cathartique qui laisse présager du meilleur pour la suite de sa carrière. Il ne reste plus à souhaiter qu’à l’instar de Chris, spoiler: plongé dans la « Sunken Place » de l’hypnose
    , il ne suive pas les sirènes commerciales jusqu’à contempler de loin, médusé, ses réalisations originales récupérées par une autre doxa "blanche" qui règne en maître sur Hollywood…
    Gillesr1
    Gillesr1

    12 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2017
    En vue de la bande annonce je m'attendais a un tres bon film ... au final c'etait un bon film mais pas incontournable,
    L'histoire aurait pu être approfondie...dommage mais bon moment tout de meme.
    Attention le film est interdit aux moins de 12 ans....16 ans me paraît plus raisonnable !
    Alexis C.
    Alexis C.

    4 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Le film est pas mal en soit, c'est bien joué et il y a une ambiance mystérieuse avec ce qu'il faut de suspens. Mais le film n'apporte rien au genre, il est prévisible et il souffre de longueurs...j'ai du mal à comprendre le tel engouement qu'il a suscité.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2017
    Atmosphère tendue et, même si le scénario est un peu prévisible spoiler: (on se doute qu'il s'agit d'un piège et que la petite amie est complice)
    , Get Out reste un bon thriller fantastique avec une fine touche de comique.
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur

    17 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    Enfin un peu d'originalité dans ce film angoissant qui prend sa source dans un sujet complexe a traiter mais ici détourné d'une manière intelligente et effrayante... La moitié du film on cherche à comprendre, puis l'on comprend et on apprécie le spectacle, le rythme, la violence et le stress qui en découle. Jouissif et rafraîchissant.
    Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
    Emmanuel Jammes
    Emmanuel Jammes

    6 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Original, mais le scénario est assez linéaire et presque prévisible, tout au moins une fois passée l'effet de surprise
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2024
    "Get Out", le premier film de Jordan Peele, parvient à trancher nettement à travers le genre souvent saturé du thriller psychologique, en y apportant une perspective fraîche et provocatrice. Avec un scénario qui entremêle adroitement l'horreur et la critique sociale, Peele use d'une subtilité remarquable pour explorer les tensions raciales, faisant du film bien plus qu'un simple divertissement horrifique.

    Le récit, centré sur Chris Washington, interprété avec une justesse poignante par Daniel Kaluuya, nous plonge dans une spirale d'inquiétude croissante à mesure que lui et nous découvrons les véritables intentions de la famille de sa petite amie. La performance de Kaluuya est un atout majeur du film, donnant au spectateur un ancrage émotionnel fort dans un environnement de plus en plus aliénant et menaçant.

    La mise en scène de Peele est à la fois élégante et efficace, employant des éléments visuels qui amplifient l'angoisse sans tomber dans le piège des clichés du genre. La photographie de Toby Oliver, qui joue sur des contrastes forts et des jeux de lumière subtiles, contribue à l'atmosphère oppressante, tandis que la bande sonore de Michael Abels accentue les moments de tension sans jamais envahir totalement l'espace.

    Cependant, là où "Get Out" excelle dans son propos et son exécution, il y a des moments où le rythme semble inégal, en particulier dans le premier acte qui prend son temps pour installer les enjeux. Cette construction initiale, bien que nécessaire pour le développement des personnages et de l'ambiance, pourrait être perçue comme un démarrage lent par certains spectateurs.

    D'autre part, le film bénéficie d'un soutien solide de la part de ses acteurs secondaires. Allison Williams offre une performance nuancée, qui bascule habilement entre l'innocence apparente et une menace latente, tandis que Catherine Keener et Bradley Whitford incarnent leurs rôles avec une crédibilité qui renforce le malaise général.

    "Get Out" est aussi remarquable pour sa capacité à entrelacer l'humour noir—grâce notamment à Lil Rel Howery dans un rôle de soutien qui offre des moments de respiration comique bien nécessaires—avec un commentaire social acerbe qui ne cesse de résonner longtemps après la fin du film.

    En somme, "Get Out" est une œuvre qui repousse les limites de son genre avec audace et intelligence. Il se distingue par son originalité et sa pertinence, même si certains aspects de sa réalisation et de son rythme pourraient être perçus comme des occasions manquées de pousser encore plus loin l'exploration de ses thèmes. Malgré ces petites faiblesses, le film demeure un exemple poignant de la manière dont l'horreur peut être utilisée pour refléter et critiquer les réalités sociales, ce qui en fait une contribution inestimable au genre.
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