Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Roub E.
948 abonnés
4 994 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 25 mai 2017
Une excellente surprise, un film de genre original bien pensé et bien ficelé. Avec son sous texte sur la situation des afro américains dans leur pays, sur le racisme ordinaire, sur le fait que le manque d'intégration à une société dans son ensemble favorise le communautarisme Get Out est un film très intelligent sur son sujet une dissertation qui n'oublierai pas de divertir son spectateur qui et l'autre pendant d'un film de genre vraiment réussi. Bénéficiant aussi d'une touche d'humour très original dans le cinéma américain de ce style, celle ci est en plus à chaque fois bien emmenée. Tout comme ses effets de tension d'ailleurs grâce à un scénario qui ménage bien ses effets et qui m'a souvent surpris (même si j'ai eu par moment l'impression qu'il n'allait pas au bout de toutes ses idées et intentions). Bravo aussi à Daniel Kaluuya, vraiment convainquant et qui se révèle dans un premier rôle de fort belle manière. Vous ajoutez à cela une excellente BO et vous obtenez un excellent film et il me tarde de voir la suite de ce que donnera la suite de la carrière de Jordan Peele derrière la caméra.
J'ai beaucoup hésité à regarder ce film qui ne m'attirait pas plus que ça mais devant les critiques dithyrambiques que j'ai lues un peu partout je me suis lancé et bien j'aurais mieux fait de me fier à mon instinct !!! Sérieusement c'est nul, nul, nul...je ne comprends pas un tel engouement !! J'ai vu des tas de films d'horreur qui sont considérés comme des nanars qui sont au moins aussi bien ficelés voire mieux que celui ci !!! C'est presque honteux une telle promotion mensongère !! Le scénario est ridicule, l'ambiance pas inquiétante, ni oppressante pour deux sous et franchement la fin est grotesque !! Un sketch...Un mauvais film d'horreur de série B !! J'ai perdu ma soirée et je suis en colère !!!
Sans être révolutionnaire, Get Out est un très bon film de genre. Il nous met de suite dans le bain avec une intro saisissante parfaitement mise en scène. Puis apparaît un générique rappelant les vieux films de genres. Jordan Peele traite dans son film le sujet du racisme, et nous offre un long métrage qui maîtrisé son sujet de bout en bout, sans trop de grosse fausse note qui apparaît souvent dans ce genre de film. Tout est crédible dans l'univers dans lequel le film est implantés. Il réussit à créer une atmosphère pesante, avec des dialogues bien écrits et une ambiance parfois décalés. Cette atmosphère est parfois relâchés grâce au personnage de Lil Rel Howery qui apporte de l'humour. Un personnage qui apporte de la fraîcheur qui est parfaitement écrit et interpréter. Malheureusement dans son final le film tombe dans les travers du genre, ce qu'il ne l'avait fait de tout son long et joue la facilités. Malgré ceci Get Out est un bon film de genre avec de bon acteur (Daniel Kaluuya en tête) et surtout un très bon divertissement qui nous prend de A à Z malgré ses quelques défauts.
Avec une aisance toute appréciée, Get Out nous plonge dans son univers bipolaire à la foi malaisant et drôle, un thriller horrifique qui dénonce avec subtilité. De la mise en place de l'intrigue spoiler: terrifiante avec l’enlèvement plutôt louche à la scène de clôturespoiler: sur une note d'humour avec le personnage comique pour lever la tension , tout se découle naturellement et le résultat en demeure que plus éloquent. C'est finalement après coup que l'on se rend compte de la finesse du film, qui se révèle plus malin que le ton donné comique / horreur souvent représenté dans la parodie et catégorisé d'abrutissant. C'est aussi par là que le réalisateur nous bluffe puisqu'il nous amène dans un sentier ou l'on connait les codes sans pour autant être sur du résultat. Et pour être bluffant Get Out l'est, tout est mise en place pour que l'intrigue offre de surprenants détours. On ne la voit pas venir cette fin, et après tout que demander de plus à un thriller que de nous surprendre? Et comme énoncé plus haut Jordan Peele, jeune réalisateur, ne s'en contente pas. Un conseil pour mieux l'apprécier, pas de bande-annonce, même ne pas trop en lire sur le synopsis, surtout pas les critiques qui peuvent trop en dire... Pour ma part je vais éviter de rentrer dans le vif du sujet, mais j'ai adoré le ton du film en général, cette façon de désigner ce racisme latent qui a une fâcheuse tendance à persister. Voilà si vous voulez voir comment l'on peut dénoncer habillement tout en offrant une intrigue de fiction mêlant les genres, n'attendez pas plus pour vous laisser berner. En somme Get Out fait partie de ses petits films notables qui même s'ils ne posent pas un gros édifice sur l'histoire du cinéma, lui offre une bien sympathique référence à retenir.
Get Out est un thriller très efficace. La tension va crescendo, quelque chose cloche et l'on découvre les faits en même temps que le personnage principal, Chris. Ce qui renforce considérablement l'attrait pour l'oeuvre du réalisateur Jordan Peele. L'idée de base est vraiment porteuse et originale mais l'on peut regretter un propos axé exclusivement sur la condition des noirs aux Etats-Unis. Après tout, la couleur de peau importe peu pour ces nantis recherchant avant tout des spoiler: hôtes potentiels . Reste que Get Out est intéressant jusqu'au bout, que le personnage principal est cohérent dans son raisonnement et ses réactions et que le dernier quart d'heure du film est tout bonnement excellent.
Film phénomène qui explose le box-office Américain, voilà qui n’est pas spécialement attirant et qui laisse à penser à une machine bien huilée. Pourtant, première surprise, « Get Out » est un film à petit budget (à défaut d’être indépendant) mais surtout, il ose traiter du racisme à la sauce film d’horreur ! La curiosité l’emportant, un passage en salle obscure s’est imposé et grand bien m’en a pris. Premier point fort, le scénario se permet quelques innovations dans un genre à la croisée du thriller et du film d’horreur. L’intrigue est hyper malsaine avec quelques points d’orgues vraiment flippants sans pour autant abuser des ficelles habituelles. De plus, le thème actuel est bien exploité, bien qu’un peu trop caricatural par moment, il dépeint tout de même une réalité forte de la société Américaine qui fait réfléchir sur les préjugés et les stéréotypes entres communautés noires et blanches. Le fait que les acteurs ne soient pas tous connus, ajoute une sorte de crédibilité car nous les appréhendons sans préjugés, au contraires des personnages qu’ils incarnent ! L’histoire est convaincantes jusqu’à un certain point et même si elle part dans des sentiers un peu trop perchés, elle ne se perd pas dans le surnaturel ou le monstre mort-vivant et c’est fort bienvenu. A l’image du premier massacre à la tronçonneuse, il y a très peu de passages sanguinolents, tout se passe dans notre imaginaire, qui est fortement malmené ! L’abject, le repoussant, ainsi que la peur, viennent plus naturellement et nous marquent beaucoup plus car ils ne sont pas aussi codifiés que d’habitudes et évitent majoritairement les poncifs du genre. Dès le début du film, on oscille entre rire et malaise qui ne cesse d’être grandissant et qui fait grincer des dents. Voilà un pamphlet très acide sur l’Amérique de l’après Obama… non dénué d’humour noir, dans tous les sens du terme ! Une curiosité qui vaut le détour même si ça n’est pas une révolution du genre.
Le film en lui même est regardable , c'est plutôt sous le fond sur le problème se pause. Les méchants c'est les blancs , l'avenir , la robustesse et gentils ce sont les noirs. Un film tourné en inversant les rôles , je vous dis les réactions de SJW/Twitter étc
Le gros défaut du film est son manichéisme primaire présentant tous les blancs comme méchants, les noirs étant gentils. En fait le film distille un racisme antiblancs sans aucune subtilité (mais certains esprits forts vont encore nous dire que le racisme antiblancs n'existe pas, passons… N'empêche qu'un peu plus de subtilité et de sens des nuances auraient pu projeter le film très haut, mais là ça le plombe, même si il faut bien l'avouer, la trame dramatique est fort bien développée, le spectateurs ne pouvant anticiper les rebondissements (sauf évidement ceux qui lisent les scénarios avant d'aller voir le film). On déplorera une énorme facilité de scénario proche du grotesque avec la découverte spoiler: de la collection de photos . La fin trop hollywoodienne aurait méritée aussi d'être mieux écrite. J'ai bien aiméspoiler: la scène du commissaria t seule petite fantaisie dans un film qui en manque cruellement. (bien que le rôle déjanté de Betty Gabriel…) Je n'ai pas trouvé l'interprétation de Daniel Kaluuya très bonne, (mais le rôle était difficile) Sinon la direction d'acteurs tient la route et Allison Williams est charmante.
Comme toutes les productions Blum, ce film est ennuyeux à mourir. Jason Blum est surement le plus grand escroc du 7éme art vu comment il arrive à faire cartonner ses navets grâce à ses petits budgets.
Il n’est pas surprenant que ce film au scénario et à la réalisation absolument ridicules soit sorti au festival de Sundance, qui accueille tous les films politiquement corrects, sans qu’on se soucie beaucoup de leurs qualités réelles. Cette histoire commence comme une satire du racisme anti-Noirs, avec l’accueil trop cordial du petit ami de Rose, une Blanche, qui, lui, est noir, et que la belle-famille couvre de prévenance. Mais cette belle façade est trop optimiste, et on ne tarde pas à douter, à cause de son excès.
Si on s’en était tenu à la satire, le film eût été passable, mais l’ennui est qu’ensuite, il dérive vers le pseudo-fantastique et le film d’horreur, et cela devient aussi ennuyeux que bête.
Le succès de cette pellicule est inexplicable, et les lauriers que lui a tressés la critique montrent que les auteurs de ces éloges n’ont vu que ce qu’ils avaient envie de voir, comme presque toujours.
Bref, le film a, si j’ose dire, le derrière entre deux chaises, et s’assied donc dans le vide.
Moi qui me fie essentiellement aux critiques spectateurs Allociné pour savoir ou non si mes deux prochaines heures en vaudront la peine... 4 étoiles 1700 votes ? Sérieux ? 9 € la place divisé par 1700 : Cotisez vous : ça ne fera pas cher à chacun pour me rembourser ! Un petit point pour la prise de risque mais c'est tout. Car mélanger autant l'humour raté/film d'horreur raté à ce point oui en effet il fallait oser... Sauf que rien ne marche du coup. On ne peut pas avoir peur. Les quelques pauvres jumpscares ou la peur psychologique sont systématiquement cassés quelques secondes après par une grosse vanne ratée d'humour black foireux façon Brooklyn caricaturé. Et quand ce ne sont pas les noirs ce sont les blancs qui entrecoupent de jeux de mot très "noirs" faussement racistes mais même pas drôles. La salle entière riait. Mais de dépit plutôt que de réelle adhésion à la situation ou à la vanne. Et il n'y a même pas de surprise au final : l'animal qui s'écrase sur la voiture, la communauté de fous, spoiler: et la trahison d'un personnage : tous les clichés du genre connus sont déjà là.
On nous prend pour des débiles ou quoi ? Mais franchement c’est le film le plus pitoyable qu’il m’ait été donné de voir depuis des années ! Aucun poncif éculé du genre ne nous est épargné ! On a droit aux portes qui couinent, aux planchers qui grincent, aux trophées de gibier inquiétants, aux envolées de violons grinçants, aux grands coups de cymbales, et les petites notes de harpes suraiguës aussi ! Je n’avais rien entendu de tel depuis des années ! Et puis, cette multitude de détails navrants comme la collision avec une biche qui ne provoque aucun dégât sur une voiture, du bois qui dégage une fumée ahurissante quand on le fend etc. … Une intrigue famélique déjà vue mille fois, basée sur la comparaison des races dans une Amérique bourgeoise caricaturée à l’extrême. Au bout d’un certain temps, j’ai pris le parti d’en rire … et là, cela devient savoureux même si l’on est loin de « Frankenstein junior » ! Référence que j’assume car le dénouement est quasiment le même. C’est dire si tout ça est nouveau ! Non, vraiment, ce film nous prend pour des débiles mentaux !
Voir dans cette oeuvrette grand guignolesque une fable antiraciste, comme le proclame doctement la critique bien-pensante, me paraît très surfait. Cependant, au passage, ces Armitage (père, mère, fille, fils, et pas mal plus...) font une assez réjouissante synthèse de bobos (des deux côtés de l'Atlantique, ce sont les mêmes), comme ceux qui s'enthousiasment à la critique de cet horrifique "Get out". Si le début du film (qui semble effectivement pouvoir revenir sur la thématique d'un "Devine qui vient dîner ce soir", 50 ans après le film de Stanley Kramer - jusqu'à l'arrivée in situ : les parents de Rose n'ont rien de "racistes", puisque tout au contraire "Obama friendly", pour faire court) installe avec une certaine opportunité des éléments troubles, gagnant en caractère anxiogène avec subtilité, dès que l'on atteint le "climax" cette dernière disparaît en un éclair, et l'on tombe (à une variable près - mais alors que Chris, comme ses devanciers chez ces drôles de gens, soit noir, ne présente guère, voire pas du tout, d'intérêt : exit la charge contre le racisme des vilains Blancs à l'encontre des gentils Noirs) dans de l'horreur vue, et revue (avec ses bonnes vieilles figures imposées gore), en dépit d'une fin abrupte. Côté casting, seul atout : Katherine Keener (la mère). Pour moi, un pétard mouillé, tant sur le plan "politique", que sur le plan cinématographique.
Comme on l’a souvent entendu, « Get Out » nous apparaît vraiment comme un lointain remake de la comédie « Devine qui vient dîner ce soir ? », cependant déguisé en thriller horrifique décérébré. On salue l’excellence de la mise une bouche précédant le générique qui s’avère aussi percutante et signifiante que pouvaient l’être celle des « Scream » à la grande époque du renouveau des slashers, à la fin des années 90. Il est vrai qu’ensuite le réalisateur Jordan Peele prend un peu plus son temps. Que l’on pourra trouver le début bavard. Il installe peut-être trop tranquillement ses personnages et son intrigue, ce qui est psychologiquement et sociologiquement intéressant mais source de quelques redites et longueurs dans la première partie.
Le cinéaste dont c’est le premier film soigne tout particulièrement ses plans et sait instaurer une ambiance pesante voire malsaine où l’on sent que quelque chose cloche. Une atmosphère tirée au cordeau qui installe un effroi constant. Il n’a pas son pareil pour nous faire ressentir le malaise ambiant avant un final grand-guignolesque et gore comme il faut. Mais tout cela serait juste formellement intéressant et gage de frissons bon marché et réussis si « Get Out » n’avait pas en plus la singularité de son sous-texte. En l’occurrence une critique acerbe d’une certaine bourgeoisie américaine de gauche, pas si évoluée et avant-gardiste qu’elle en a l’air. Et cela fait écho à certains retours de racisme propre à notre époque, voire au passé esclavagiste des Etats-Unis.
Cela faisait longtemps qu’un film d’épouvante ou une série B ne s’était pas targuée d’un propos sociologique voire politique intéressant. Cela sonne comme un retour aux productions horrifiques des années 80 avec plusieurs niveaux de lecture et un fond protestataire en arrière-plan. Même si on aurait apprécié qu’il aille encore plus loin dans le propos sur le racisme comme sur la violence sèche, on apprécie vraiment le menu original offert par le long-métrage de Jordan Peele. Des frissons et de la terreur intelligente en quelques sorte. Les quelques touches comiques, à travers de nombreux traits d’humour dans les dialogues, sont également bienvenues et enfoncent le clou d’un racisme ambiant maquillé et hypocrite. Un humour très noir dans tous les sens du terme qui donnent une tonalité encore plus particulière à ce petit film qui a créé la surprise par son immense succès mérité cet hiver outre-Atlantique.