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fredoxx
2 abonnés
163 critiques
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3,5
Publiée le 27 janvier 2019
Après un premier volet très intéressant porté par Denis Villeneuve (Prisoners, Premier Contact), cette suite est tout autant réussie. Première bonne nouvelle. En reprenant les mêmes codes, Stefano Sollima (Suburra et Gomorra), insuffle à ce film une réelle profondeur sombre et une violence sans concessions pour ses protagonistes. Brolin et Del Toro sont tops (comme d'hab'!!!) dans cette guerre des cartels mexicains où le rapt de la fille d'un des barons de la drogue est le fil rouge de cette histoire. Pour un 3éme volet si l'on reste fidèle à cet univers.
On est loin de premier volet. La tension y est toujours présente par contre la mise en scène le scénario le dénouement... on est très loin du talent de notre Denis Villeneuve national. Déçu 😔
Pas vraiment convaincu par ce film... En guise de "guerre des cartels" on n'a qu'une manip douteuse des USA (enlever une ado pour déclencher une guerre, moyen comme méthode) et une suite d'événement lié à ladite manip, sans que l'on voit vraiment où cela nous mène.... Bon, c'est pas mal joué et bien mis en scène, mais de bon acteurs et une belle mise en scène ne dispensent pas d'un scénario qui tienne la route....
Cette suite de "Sicario" met de côté le personnage d'Emily Blunt, pour se centrer sur le tandem de soldats de l'ombre interprétés par Josh Borlin et Benicio del Toro, les "nettoyeurs" du précédent volet. Cette fois, suite à un attentat sur le sol américain perpétrés par des terroristes passés par la frontière mexicaine, le gouvernement déclare la guerre aux cartels trafiquants d'êtres humains. Nos deux implacables assassins seront chargés de la sale besogne... Sans Denis Villeneuve à la réalisation ni Roger Deakins à la photographie, "Sicario: Day of the Soldado" est inférieur techniquement au premier volet. Néanmoins, Stefano Sollima est très loin d'être manchot, et nous livre un film maîtrisé et efficace, prenant de bout en bout, qui maintient la pression. Tandis que côté scénario, c'est toujours Taylor Sheridan qui tient la plume. Celui-ci livre des personnages toujours aussi ambigus : une fille de chef de cartel au sale caractère qui se retrouvera paumée dans une situation qui la dépasse (très convaincante Isabela Moner), un vengeur au sang-froid qui va peu à peu se réhumaniser à son contact (del Toro, aussi excellent mais plus touchant que dans le premier volet), et un spécialiste des opérations sales qui se frottera à une administration plus frivole qu'elle en a l'air (Josh Brolin, excellent également, développe ainsi son rôle). Pouvant paraître inutile tant "Sicario" se suffisait à lui-même, "Sicario: Day of the Soldado" est donc pourtant une suite très réussie.
Les cartels sud-américains ont évolué, ils ne trafiquent plus la drogue mais les migrants… La seule présence du captivant Benicio Del Toro est l’atout majeur de cette suite globalement inutile, qui laisse annoncer un troisième opus sans grand intérêt non plus. La brutalité de notre monde sans merci est visuellement bien mise en scène par Stefano Sollima. Rien de nouveau sous le soleil du Mexique.
Trop occupé par les tournages de ses grandes œuvres « Premier contact » et « Blade Runner 2049 », Denis Villeneuve a laissé sa place à Stefano Sollima pour la suite du glaçant « Sicario ». Emily Blunt n’est plus de la partie non plus. Le scénario est pourtant tout aussi anxiogène. L’agent fédéral Matt Graver fait appel au mystérieux Alejandro Gillick, Benicio del Toro, pour organiser le kidnapping d’une jeune fille afin de déclencher une guerre fratricide entre les deux plus gros gangs d’un cartel à la frontière du Mexique et des Etats-Unis. Les scènes d’action sont haletantes, comme celle de l’embuscade du convoi de Humvees. Pourtant et encore une fois, la valeur ajoutée du film est bien la non-action. Le réalisateur étire au maximum la tension pour introduire ses séquences ultra-violentes. Une suite moins complexe mais tout autant efficace. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Après l'excellent et la brillante réussite de Sicario, l'erreur facile aurait été de faire dans la surenchère de tuerie et d'explosions, elle n'est heureusement pas faite. Même s'il n'atteint pas le niveau du premier opus, cette suite qui traite de plusieurs sujets en même temps n'en demeure pas moins très réussie. Les 20 dernières minutes, pratiquement sans aucun dialogues, atteignent une tension nerveuse impressionnante.
Heureusement Benicio Del Toro est toujours là, mais Emily Blunt a disparu. L'annonce d'une suite a surpris un peu tout le monde et au final c'est pas déplaisant mais on perd en partie la tension du 1er. Visuellement ça reste bien fait mais là aussi on est un peu moins impressionné.
Fan du premier épisode (Thriller de l'année 2015) et plus globalement du scénariste Taylor Sheridan (Sicario, Wind River, Comancheria), le premier volet n'appelait pas à une suite. Sicario se balade encore le long de la frontière mexicaine si chère à Donald Trump mais de manière complètement différent par rapport aux premiers épisodes. L'histoire est toujours originale et le suspense ne connait pas de temps mort. La violence est crue et forte. Attention aux âmes sensibles notamment sur la première scène dans le drug store. Le film donne la porte ouverte à un troisième épisode différente du premier. Au final un seul mot pour caractériser ce film : Un must !
Très bon film, dans la lignée du premier, ceux qui ont aime l'ambiance du premier ne seront certainement pas déçus, Benicio Del Toro y reprend son rôle a la perfection, le fond sonore est très prenant, angoissant a souhait, on s'attend a tout...
Sicario : la guerre des cartels jouit de plusieurs atouts : si Denis Villeneuve quitte sa casquette de réalisateur pour Stefano Sollima, grand maître italien des films à gangster et aux "gros bras", ce n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle. Occupé par Blade Runner ou le mastodonte Dune, Villeneuve conserve un poste attitré : celui de producteur. J'étais terrifié à l'idée de me retrouver avec un Sicario, bas de gamme, format direct to dvd (à la manière du nullissime Evasion 2) ; fort heureusement, mes inquiétudes étaient infondées. Le second atout réside dans son casting 4 étoiles avec le retour des excellents Josh Brolin et Benicio Del Toro (qui semble jouer un même rôle de film en film). Là aussi, j'éprouvais quelques frissons lorsque j'ai entendu que l'intrigue allait tourner sur une jeune fille dont le père est un des géants du cartel mexicain ; or, Isabela Moner (la future Dora l'Exploratrice de Bay - vous avez bien lu) fait le travail malgré quelques moments qui pourraient agacer le spectateur. Le scénario est toujours écrit par l'impeccable (et surprenant) Taylor Sheridan (auteur également de Wind River - le polar glacé avec la soeur Olsen) ; si le pitch reste convenu, il n'en n'est pas moins démunis de surprise réjouissante. Au fond, ce qui est appréciable dans Sicario : la guerre des cartels, c'est que ce volume essaye de se démarquer de son prédécesseur. Avec une approche plus intimiste, plus proche de nos héros, les scènes spectaculaires et crépusculaires de Villeneuve laissent place à une approche plus psychologique avec des actes bien déterminés dans le film : en effet, on peut passer du polar au drame tout en jouant la carte du thriller avec raffinement. Finalement, cela reste une excellente surprise qui propose une passerelle idéale pour une hypothétique suite (qui sera la dernière). Ah et pour finir, Emily Blunt ne manque absolument pas au récit. Ouf !
Un genre de western moderne avec des bons policiers mexicains piégés et assassinés par des terroristes dont Josh Brolin,à la frontière avec les états-unis ensuite ils kidnappent une mexicaine pour de l'argent et arrivent en hélicoptère pour tuer de braves mexicains qui passaient la frontière avec un cartel,ce film a du être réalisé par un protestant évangélique.
Formellement, une suite nerveuse et bien foutue dans la digne ligne du très bon film de Denis Villeneuve. Thématiquement, un énième film de propagande made in Hollywood qui ne s'embarrasse visiblement d'aucune forme de nuance dès qu'il s'agit de traiter spoiler: de la question du terrorisme Islamiste avec ses 4 kamikazes venus du Yemen et passant par les réseaux mafieux Mexicains pour se faire péter au pays de l'oncle Sam. Grosse déception donc que ce Sicario 2 qui ressemble plus à un film de Peter Berg qu'à la suite digne de ce nom qu'on était en droit d'espérer!
J'ai vu un film... qui m'a beaucoup marqué par la qualité de l'histoire et du jeu de comédiens. Ce film traite du trafic d'humains, des guerres de cartels et de la manipulation des Etats pour maîtriser tout cela. Les images sont parfois dures, intenses et franchement fortes. Les personnages sont intéressants, désabusés, par un cadre qui les dépassent. C'est un film prenant, fort et intenses, et qui monte en puissance tout au long de l'histoire. J'ai une affection particulière pour Bénicio Del Toro et là, je le trouve vraiment puissant, dans son personnage. Et Josh Brolin est vraiment charismatique... Un excellent film...