Une suite que j'ai trouvé plutôt bonne, brillamment mise en scène et riche en tension et en action. Le scénario tient également la route, et laisse place à une bonne dose de suspense. Pour l'originalité de l'ensemble, on repassera toutefois, et l'impression de déjà-vu fait que l'on peut s'ennuyer par moments, malgré toutes les qualités de ce "Sicario 2". L'accent patriotique du film peut aussi déranger par moments.
Un bon film, avec beaucoup d'intensité, mais bien en deçà du premier volet de la série. L'histoire, très solide au départ, perd progressivement sa consistance jusqu'à devenir invraisemblable.
À l’instar du premier Sicario, très bon film même si j’ai préféré le premier. Celui-ci évoque encore l’ingérence US chez son voisin mexicain. Acteurs parfaits dans leurs rôles, belle image belle réa. Juste le coup du terrorisme qui est la trame du début et est évacuée vers la fin en une phrase par la nana chef de l’op spéciale « mais deux d’entre eux venaient du New Jersey » ! Et voilà basta. J’ai trouvé ça bizarre. Comme en France où tous les terroristes sont étrangers sauf un mais donc vu qu’il y a ce cas particulier cela exonère tous les autres... En la matière la doctrine du « circulez y’a rien à voir » est vraiment de mise dans tous les pays occidentaux... Bref sinon le film est bien
La suite de Sicario se déroule plusieurs années après le premier film et pour lequel on retrouve les personnages de Josh Brolin et Benicio Del Toro... pour notre plus grand plaisir. Cette fois-ci, un film autour de la guerre des cartels et la lutte pour protéger la fille d'un grand trafiquant. Moins impressionnant que le film de Villeneuve, on ressent toutefois un certain plaisir à suivre ces personnages et cette histoire. Certaines séquences seront très impressionnantes et ne sont pas pour les âmes sensibles. Bref : un film sur les cartels.
N'est pas Denis Villeneuve qui veut. Le film ne marche plus du tout à mes yeux. Les deux personnages principaux ne cessent de s'enfoncer dans un enfer déjà vu dans trop de film. Sans le personnage de Kate Macer, on en vient même à être gêner par la tonalité du film. Et caricaturer la mise en scène de Denis Villeneuve en faisant toujours plus de musique sombre, de plan long, sans être capable de gérer le rythme de son film ne mène qu'à une chose : ne jamais permettre au spectateur de rentrer dedans. Violence gratuite à outrance, scénario tombant dans les travers du film d'action (tous les méchants gentils ont une limite, un code de l'honneur // famille...), Villeneuve avait su trouver la corde pour ne pas tomber dans la surenchère, ce numéro 2 ressemble à un fast and furious sombre qui se prendrait au sérieux. Autre force du premier, le spectateur cherchait perpétuellement à comprendre le scénario (comme souvent chez Villeneuve) là où ce volet explique tout clairement et laisse ainsi apparaître les faiblesses et la minceur de son script.
Stefano Sollima s'est fait remarquer pour les rugueux ACAB et Suburra. Pour la suite de Sicario, il perpétue la même ambiance étouffante initiée par Denis Villeneuve. Il ne faut pas considérer les Sicario comme des films d'action. Même s'il y en a un peu, c'est toute une atmosphère sombre qui est mise en place, doucement, lentement. Je dis sombre parce qu'il y a bien sûr les agissements des cartels. Mais la réponse des services américains est loin d'être angélique. Matt Graver a carte blanche et ça veut bien dire ce que ça veut dire. Tant que la mission est accomplie en gros...Peu importe les moyens alloués, la façon d'y parvenir. Sollima filme la violence de manière extrêmement crue. La France a été concernée par des attentats suicides en 2015-2016. Le réalisme froid dont Sollima spoiler: montre les terroristes se faire exploser dans le supermarché fait sursauter. Les quelques fusillades, là aussi, sont extrêmement sèches, violentes. Je n'en attendais pas moins de lui. Même s'il y a des longueurs vers la fin, fin qui laisse pas mal de points d'interrogation assez gênants, la musique inquiétante, la noirceur du propos, le sujet, la photo, captivent, hypnotisent. Et del Toro, quelle présence !
Le 1er opus était vraiment bon ; celui ci est particulièrement décevant. Un lancement prometteur qui s’estompe malheureusement rapidement. Le rythme n’est pas au rendez-vous et certaines scènes sont irréelles... on peut s’en passer
Grosse banane, sans aucun rapport avec le très bon "SICARIO". Ici, c'est la version TF1, à laquelle manque Mimi Mathy. Un scénario totalement absurde, un rythme inexistant, des acteurs vides, hormis la fille REYES et une fin sans aucun sens. Un vrai carnage. Même l'excellente bande son est très mal recyclée.
Autant le premier volet fut bon, se plaçant dans la lignée traditionnelle des films dans lesquels le héros doit accomplir une vengeance impitoyable, autant cette suite, reprenant le même contexte et les jeux politiques compliqués liés à la lutte contre les cartels, est relativement fade. Et le plus inquiétant, c'est que la fin du film laisse présager d'un troisième volet.
Une bonne suite qui donne envie d'en voir un 3ième. Bien que Villeneuve ne soit plus aux commandes, tout son univers à été bien reproduit grace au bon scénario de Sheridan, une bonne équipe technique et surtout ils ont réussi à trouver une compositrice à la hauteur pour remplacer le regretté Johann Johannsson. L'ambiance si particulière et si malsaine de ce conflit sans fin entre les forces américaines et les cartels Mexicains est toujours aussi prenante. Pour ajouter du piment, on a droit quelques scènes d'action rondement menées et superbement réalisées. Est-ce-que Trump mettra un terme à tout ça avec son mur? J'en doute et j’espère que Taylor Sheridan trouvera l'inspiration pour un nouvel opus...
On peut parler du premier Sicario comme d’un chef d’oeuvre, mais cette qualification ne s’accorde pas avec autant de facilité pour ce deuxième volet. Ce dernier est décevant, dans un premier temps car il n’a absolument rien à voir avec le premier. Mis à part les deux acteurs, le titre et le scénariste, c’est une équipe complètement différente qui s’est chargée de Sicario : La guerre des cartels.
On retrouve donc le très bon duo d’acteurs composé de Josh Brolin et Benicio Del Toro. Emily Blunt ne fait en effet pas parti du casting ce qui constitue une des faiblesses du film. Le scénariste Taylor Sheridan écrit une histoire qui tourne autour d’une nouvelle mission du groupe pour combattre les cartels. Un scénario moins prenant que le premier.
Côté réalisation, c’est Stefano Stollima qui, pour son premier long métrage en anglais, s’attelle au projet. L’italien affirme qu’il n’a pas jugé nécessaire de consulter son prédécesseur Denis Villeneuve et qu’il n’était « pas du tout intimidé ». Malheureusement pour lui, si vous voulez notre avis, il aurait dû. La réalisation s’avère en effet assez classique et sans éléments particulièrement marquants. Le film est moins rythmé et plus conciliant. Là où Sicario vous glaçait sur place, La guerre des cartels ne provoque même pas un frisson. Le film semble être une version plus sage de l’oeuvre qui la précède. Quant à la photographie c’est Dariusz Wolski qui vient remplacer l’irremplaçable Roger Deakins. Il ne faut donc pas s’attendre à des plans majestueux mais à une esthétique plus terne. Tous les éléments remarquables du premier opus ont donc été délaissé pour cette suite. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/07/08/sicario-la-guerre-des-cartels/)
Une suite du même acabit que le premier volet,bien que celui-ci soit un poil plus violent. Le style reste le même,bien que le réalisateur soit différent et la gestion des alternances action/temps mort et plutôt pas mal. Les personnages me paraissent plus "humains" que dans le premier,le contraste est saisissant pour Alejandro (Benicio Del Toro). Néanmoins,je suis un peu rester sur ma fin avec l'épilogue qui m'a semblé un peu trop facile. Un film bien agréable,et au vu de la conclusion,on peut espérer une suite,reste à savoir si elle sera de bonne facture.