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tristan stelitano
60 abonnés
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3,5
Publiée le 22 octobre 2020
Moins réussi que l'hypnotisant " Sicario " de Denis Villeneuve, cette suite est presque à la hauteur. L'héritier, souffre de la comparaison avec son prédécesseur mais il réussi à nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Au premier visionnage, on a la vague impression que l'intrigue se place avant celle du premier épisode, afin de mieux éclaircir sans aucun doute, un des mystères sur le passé du mercenaire Alejandro. Ce préquel donc, est un concentré d'action, d'une violence inouïe, un surplus de brutalité extrême mené avec efficacité, dans lequel le metteur en scène parvient à inoculé subtilement un message politique sur le lutte contre le terrorisme sans frontières. Moins crépusculaire que le film de Villeneuve, une œuvre réjouissante et spectaculaire.
Trois ans après la sortie du premier volet, voici le second, intitulé La Guerre des Cartels. Les deux différences majeures sur l'équipe qui participe à ce second volet sont l'absence d'Emily Blunt, qui n'avait pour rôle que de nous faire entrer dans le récit par ses yeux néophytes dans le premier, et le remplacement de Denis Villeneuve, trop occupé par ailleurs, par Stefano Sollima derrière la caméra. Sollima n'est pas un inconnu propulsé là par hasard, même si son nom n'évoquera rien à beaucoup de monde. Il a notamment réalisé des épisodes de Gomorra et le très remarqué Suburra, soit des œuvres ancrées dans l'univers de la mafia. La grande force de ce réalisateur est de savoir filmer la violence de manière crue, sans ajouter ni musique ni coupes intempestives, comme si elle était naturelle et n'avait rien d'anormal. La palette de couleurs est dingue de beauté, ainsi que certains plans dans le désert. L'intensité monte en flèche dès le début et ne redescend jamais. Ce film met une claque au spectateur à tous les niveaux : visuellement, scénaristiquement, et les acteurs sont géniaux, avec des petits jeunes qui sont à la hauteur de leurs aînés. Pour ceux qui ont aimé Narcos, regardez les Sicario, et vice-versa.
Film honnête mais qui n'est pas à la hauteur du premier opus de Denis Villeneuve, loin de là. Les acteurs, Benicio del Toro et Josh Brolin sont certes impeccables et implacables chacun dans leur rôle, mais le scénario est en berne. Tout d'abord, le démarrage immédiat avec ce prétexte tellement facile spoiler: du terrorisme . C'est si peu travaillé et si populiste pour attirer le chaland que plus jamais on ne vous en reparle dans les deux heures qui suivent. Ensuite, là où Villeneuve nous avait habitué à des surprises et des révélations jusque dans les dernières minutes, cette suite ne fait que vous donner un prétexte de film d'action et ne fais ensuite que dérouler cette action sans originalité. Si les dernières secondes spoiler: sont rendues inquiétantes et intéressantes par Benicio del Toro, on retrouve une fin complètement illogique où finalement l'agent sans scrupules sauve la fillette sans aucune explication travaillée, et où del Toro survit; tout le monde a vu tout de suite que la balle était dans la joue et pas dans la tête. Si les 20 sicarios autour n'ont rien vus, pas étonnant qu'ils se fassent manipuler aussi facilement.
Après l’excellent premier épisode, je suis déçue par cette nouvelle équipe, l’actualité aux États-Unis est au cœur du problème migratoire venu du Mexique. Telle une bombe à retardement explosive, le visage du terrorisme ne manque pas de clichés après les attentats perpétrés. Il n’y a plus de parcours tragique et personnage mystère à préserver dans cette suite, la survie malgré la balle dans le plomb, une mise en scène orchestrés scrupuleusement.
Après un excellent premier film qui se suffisait à lui-même, l'arrivée de cette suite a forcément interroger. "Sicario La Guerre des Cartels" pouvait-il vraiment être à la hauteur du premier volet ? Honnêtement, d'un point de vue tout à fait personnel, je pense que les deux longs-métrages sont aussi forts l'un que l'autre, bien qu'ils adoptent des styles différents. Là où le premier épisode comptait sur une montée progressive de la tension et voulait prendre son temps pour poser une atmosphère, ce second opus va se vouloir bien plus direct. Nous connaissons déjà l'horreur de cet univers, il faut donc aller encore plus loin. Et globalement, cette approche est plutôt réussie. On retrouve un projet qui sait très bien comment faire retranscrire la dureté de son action, même avec ce changement de metteur en scène. Stefano Sollima est un réalisateur que je ne connais pourtant pas très bien, mais j'ai plutôt aimé son approche. On retrouve toujours cette envie d'éviter le grand spectacle à outrance, pour privilégier les scènes d'action intenses. Celles-ci seront donc moins subtiles que celles du premier, mais elles seront toutes aussi brutales, voire plus encore. On peut prendre la séquence de l'enlèvement pour exemple, ou encore celle de l'attaque dans le désert. Les deux utilisent d'ailleurs la même technique, avec une caméra étant à l'intérieur d'un véhicule attaqué pour nous faire ressentir la violence des choses de l'intérieur. Le tout est également bien plus rempli, et même si le film joue encore sur de la tension, les scènes d'action sont clairement plus présentes. Personnellement, j'avoue avoir moins ressenti les longueurs de ce volet, contrairement à son prédécesseur. Mais même si l'approche de l'ambiance est différente, l'idée de base est pourtant similaire. Une nouvelle fois, le scénario vient nous relater des événements à la frontière du Mexique, mais avec un regard bien plus affirmé sur certains points. L'immigration sera globalement bien plus au centre du récit, et on va aussi bien plus accabler les États-Unis que dans le premier film. Ici, le but n'est pas de découvrir et de ressentir la cruauté de ce monde, mais bien plus de montrer ses limites. Le film va donc tourner autour des personnages d'Alejandro et de Matt, étant donné qu'ils étaient ceux qui incarnaient cet état d'esprit dans le premier volet. Mais cette fois-ci, l'histoire va les confronter à leurs actes, avec une mission qui ne se passe pas comme prévu. L'attachement à ces protagonistes sera donc bien plus important, et la formule s'avère donc intéressante. J'ai notamment beaucoup aimé le développement autour d'Alejandro et sa relation avec Isabel, ce qui vient apporter un peu de légèreté à cet ensemble. Cependant, il est vrai que certains petits éléments de scénario sont moins subtils que le premier film. Je pense surtout à toute la trame parallèle sur le personnage de Miguel, que je trouve assez peu utile au final. Mais hormis certains détails, cette suite est donc loin d'être oubliable. Pour moi, elle est tout aussi forte que le premier film et elle réussit sans mal à nous faire ressentir tout autant d'émotions, même si celles-ci seront bien différentes. Pour conclure, une suite de grande qualité.
Noir thriller bien réalisé avec un casting choisi, le scénario est également de bonne facture, l action et le suspense au rendez vous. Excellent second opus.
On sort du film désespéré si l’on a cru y voir abordé le problème de la frontière entre Mexique et États-Unis. Donc il ne faut pas croire ça. Pas croire davantage que tout est machiavélique et manichéen dans le monde, qu’il s’agisse des mexicains frontaliers, de la CIA, du DEA, ou de la nouvelle drogue à faire passer (islamistes dont le but est de se faire exploser au Texas). Attention aux résonances contemporaines ! C’est suffisamment prenant comme action, thriller et violence, sans y ajouter du réel et du politique. Dans ces conditions-là (qui peuvent déplaire à beaucoup), le film permet de passer deux heures sans se rendre compte. On oublie soucis, voisins, fauteuils, chaleur, et même la barbarie, la civilisation, voire la guerre des cartels (qui est surtout dans le titre). Il y a des parenthèses superbes, comme ces personnages secondaires dans certaines séries télé, qui finissent par nous toucher plus que le sujet proprement dit. Mise en scène maîtrisée, bande-son dramatique, souvent délicieusement oppressante. "Pas de règles cette fois", entend-on dire. Promesse tenue ! Quoique non. D’ailleurs, tout n’est pas si manichéen puisqu’un tueur peut avoir un neurone qui n’obéit pas aux ordres, voire la larme à l’œil. Benicio del Toro et Josh Brolin excellent dans ces rôles ambigus. La fin de ces deux heures est toutefois étrange. On peut penser qu’elle est bâclée. Ou qu’elle est comme une séquence post-générique (annonçant un Sicario n°3). Espérons être dans ce dernier cas et même revoir leur partenaire féminine de Sicario n°1 –Emily Blunt manque en effet dans ce n°2, occupée qu’elle était avec Sans Un Bruit, le film d’horreur de son mari, et avec Le Retour de Mary Poppins… Cela dit, cette fin a le mérite de nous sortir de la torpeur où les images et les sons nous ont mis, et de nous faire revenir sur le scénario. Comme dans la saga Jurassic Park, il y en a qui croient savoir gérer le chaos qu’ils ont créé. Mais là, quand même, on fait croire qu’on fait croire tout en croyant qu’ils croient qu’on croit, tandis qu’on a oublié islamistes, cartels, etc. Scénario compliqué ou chaotique ?
Une suite à Sicario sans Villeneuve. On peut penser que l'idée n'est pas bonne et pourtant cette suite est d'une très bonne qualité ! très surpris du niveau proposé. Le duo Tel Toro/Brolin fonctionne à nouveau très bien et son histoire suit bien la route.
Rare sont les suites de bonne qualité ; celle ci en fait partie. Un bon film d'action/drame assez classique, mais vraiment intéressante
Le film met beaucoup de temps à se lancer : le début est long, dispensable et surtout peu crédible. A partir de l'enlèvement de la niña cela devient intéressant et les rouages de Sicario se mettent en place : action, violence, noirceur, tension, suspens. On mettra de côté les incohérences et on s'en sort avec un thriller de bonne facture. La BO est remarquable et exalte la tension.
Une suite du même acabit que le premier volet,bien que celui-ci soit un poil plus violent. Le style reste le même,bien que le réalisateur soit différent et la gestion des alternances action/temps mort et plutôt pas mal. Les personnages me paraissent plus "humains" que dans le premier,le contraste est saisissant pour Alejandro (Benicio Del Toro). Néanmoins,je suis un peu rester sur ma fin avec l'épilogue qui m'a semblé un peu trop facile. Un film bien agréable,et au vu de la conclusion,on peut espérer une suite,reste à savoir si elle sera de bonne facture.
Cette suite de Sicario reste largement en-deçà du premier film, notamment durant tout son premier acte que j'ai trouvé assez long à se mettre en place, mais fait quand même largement le travail et nous offre ici une suite parfaitement cohérente avec le premier film. On y garde ce qui fait la qualité du premier film : des scènes d'action nombreuses et bourrines, et une mise en scène qui sait être lente par moment pour être oppressante. J'ai trouvé d'ailleurs les 40 dernières minutes de film vraiment excellentes ,elles offrent une fin à ce film bien supérieur au 2 premiers tiers du film, qui font le café mais n'ont rien de transcendant. Cette suite souffre un peu de l'absence d'Emily Blunt au casting mais heureusement, Benicio Del Toro remédie en grande partie en cela en ayant un personnage encore plus charismatique que dans le premier film et qui prend en profondeur. Bref, une suite largement satisfaisante, même si moins marquante que le premier Sicario. Je recommande pour ceux qui ont aimé Sicario.
Film porté par Benicio Deltorro en sicario miséricordieux et résolu. Le film happe le spectateur dans un parcours où l'imprévu force chaque protagoniste à faire des choix qui risque de les marquer à vie.
La guerre des cartels aucune guerre dans ce film sur eux le sujet est ailleurs. Ce film est ni queue ni tête hormis le début très bon et une fin bâclée et invraisemblable. 2/5
À l’instar du premier Sicario, très bon film même si j’ai préféré le premier. Celui-ci évoque encore l’ingérence US chez son voisin mexicain. Acteurs parfaits dans leurs rôles, belle image belle réa. Juste le coup du terrorisme qui est la trame du début et est évacuée vers la fin en une phrase par la nana chef de l’op spéciale « mais deux d’entre eux venaient du New Jersey » ! Et voilà basta. J’ai trouvé ça bizarre. Comme en France où tous les terroristes sont étrangers sauf un mais donc vu qu’il y a ce cas particulier cela exonère tous les autres... En la matière la doctrine du « circulez y’a rien à voir » est vraiment de mise dans tous les pays occidentaux... Bref sinon le film est bien