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Un visiteur
3,0
Publiée le 21 septembre 2018
La guerre des cartels a bien lieu, l'action est vraiment top, le réalisateur suivant fait le job mais ne remplacera jamais vraiment Villeneuve, cela se ressent. Le casting est présent, j'aurai voulu un film plus complet, c'est à dire qui ne débouche pas sur une troisième réalisation. On perd en féminité, que des hommes, est-on dans le même registre qu'Expendables désormais ? Loin d'être parfait, il comblera une soirée ! Intéressant pour ceux qui ont vu le premier, sinon passez votre chemin !
Faire une suite au « Sicario » de Denis Villeneuve, en voilà une drôle d’idée même si « Sicario : la guerre des cartels » s’avère être un honnête long-métrage. Un peu lourdaud en introduction dans sa manière de lier terrorisme islamiste et cartels de drogue mexicains, le film débute réellement une fois le contexte posé pour ne plus lâcher le spectateur. Même si les scènes d’action ne peuvent rivaliser avec l’intensité de celles du premier film, elles ont le mérite d’être impressionnantes et bien menées dans leur ensemble. Scénariste du précédent volet, Taylor Sheridan a rempilé et livre une histoire dense, bien que parfois un peu trop simpliste et clichée dans le regard qu’elle porte sur la géopolitique moderne. Mais mon véritable regret avec ce deuxième film est la gestion de la dernière demi-heure. A trop vouloir préparer un éventuel troisième volet, l’histoire se met à faire du sur-place et devient même incohérente. On perd alors tout intérêt pour le film qui vire un peu au n’importe quoi et finit à mon goût en eau de boudin afin de conserver une sorte de suspense. En l’état, « Sicario : la guerre des cartels » reste à mon sens une honnête production, divertissante dans son ensemble mais manquant de profondeur sur tous les points pour véritablement convaincre.
lors avec celui là on a pas le temps de s embêter et ça m'a tout l 'air de se transformer en franchise j 'ai une préférence quand même pour le 1 mais celui ci tient la route la qualité de l 'image est excellente et les acteurs sont dans la moyenne
Hormis le son qui donne l’impression qu’il se passe quelque chose dans ce film, il n’y a rien... Le scénario part un peu dans tous les sens. Il y’a de l’action oui mais sans cohérence.Perso j’ai passé 2 h pendant lesquelles j’étais à deux doigts de sortir de la salle... Vraiment déçu
2 = pas terrible. d'abord oubliez le scénario, il ne sert à rien. spoiler: Ils prennent en otage une fille, qu'il vont libérés eux-mêmes, pour ensuite essayer de la rendre au papa, et c'est là que cela se complique . C'est comme si les scénaristes, avant de faire l'histoire, s'étaient dit : on a une jeune gars, une fille, Josh et Bénicio, bon ... qu'est-ce qu'on va pouvoir faire ? ça commence déjà par des attentats islamistes, après, on n'en parle plus. d'autres moments où l'on se demande si on n'a pas loupé un épisode. Toute l'histoire à l'air montée de toute pièce pour la scène finale qui annonce certainement le prochain film. alors, certes, les acteurs sont beaux, ça tire de partout, la musique-suspens est à fond, mais, sinon, pas grand chose ... et spoiler: le coup qui arrive à Bénicio, qui y a cru ? ... pas moi ! par rapport au premier : zéro. en téléfilm, devant la télé, un dimanche soir, ça va encore. heureusement, le tarif était réduit !
Une seule chose a dire Excellent !! Dans la lignée du premier film avec cette tension omniprésente et cette réalité a couper le souffle ce second opus est tout aussi haletant que son précédent.
Une suite a la la hauteur du premier, un film sans compromission, et qui alerte sur la situation des migrants mexicains, comme dans le premier benicio del toro est énorme dans son rôle d' Alejandro. Hate de voir le 3 eme qui annonce le retour d'Emily blunt 13/20
Uniquement 3 étoiles et non 5 comme le premier film pour une seule raison : la fin ! Alors que tous le film est excellent, aussi bon que le premier a mon goût (tant dans la direction artistique, que la musique ou le jeu d’acteur), mais alors la fin .... un cheveu sur la soupe ! J’aime les fin inattendu mais quand elles apportent quelque chose à l’histoire, or la on a le droit à un scénario qui ne termine pas son histoire malheureusement ...
les deux acteurs sont magistrale. film extrêmement intense. mad max est drôle comparé avec ces deux films. seul regret c'est la fin un peu trop hollywoodienne. j'attends un troisième pour savoir comment ça se termine
Un second opus un peu moins bien que le premier, mais sous tension et performant dans ses scènes d’action malgré un scénario inabouti et peu crédible. 3,25
3 ans après Sicario, revoici Benicio Del Toro et Josh Brolin dans une affaire liée aux cartels mexicains. Emily Blunt n'est plus là (snif), c'est désormais la très jeune Isabela Moner qui prend le relais féminin de cette histoire virile, violente et crue dans ce monde totalement immonde des mafieux profitant de la misère humaine autour de la frontière américano-mexicaine. Le rythme est correct, les moments de tension sont plutôt bien rendus, le scénario global tient bien la route, je n'ai pas ressenti un coup de coeur violent pour ce film, mais je reconnais avoir passé un assez bon moment dans cet univers féroce et dangereux. Plutôt pas trop mal. --> Site CINEMADOURG
Probablement le scénariste le plus en vogue du moment, Taylor Sheridan a réussi à imposer une vraie vision de cinéaste à travers des films qu'il n'a pas forcément réalisé. A travers ce qu'il qualifie lui-même de "trilogie de la frontière", débutée par Sicario et achevée avec Wind River, il a imposé ses thématiques avec plus ou moins de savoir-faire mais a aussi montré une certaine incapacité à renouveler son écriture ce qui faisait perdre de la substance à chacun de ses nouveaux scénarios. Du coup, après avoir terminé sa première "trilogie", et avant de se lancer dans la série télé avec Yellowstone, il décide pour son quatrième scénario d'en continuer une plus concrète en offrant une suite à Sicario et en promettant d'ores et déjà un troisième opus. Une démarche qui était loin d'être nécessaire.
Le premier Sicario fonctionnait parfaitement par lui-même et n’appelait pas de suite, ce qui place ce deuxième épisode dans la position ingrate de la transition. Il doit non seulement relancé la machine avec de nouveaux enjeux, nous raconter une histoire qui tient dans son temps imparti mais aussi placer les rails de la suite, un triple exercice où Sheridan ne brille pas particulièrement. L'introduction du film se montre bancale et peu crédible, jouant la carte du terrorisme pour relancer la guerre contre les cartels dans un enchainement de situations poussives et forcées qui aboutit à un attentat low cost où quatre terroristes se font exploser dans une petite supérette de coin de rue. Alors que le film s'évertue à nous montrer la difficulté de passer les frontières, cela en devient ridicule d'envoyer autant d'hommes et monter une opération s'y risquer pour frapper une cible si dérisoire. La scène se veut choque, surtout qu'elle peut l'être dans un climat où ce genre de choses sont devenus beaucoup trop présente dans la réalité, mais elle sonne aussi faux. Car tout l'aspect autour du terrorisme se voit vite éclipsé pour retourner à des motivations finalement assez proche du premier film.
Sicario: Day of the Soldado joue la redite jusque dans la structure de son récit, il commence en plein cœur d'une opération qui s'achève par une explosion puis s'ensuit entre un jeu de chat et de la souris entre la CIA et le Cartel avec une fille un peu paumé prise au milieu tandis qu'il montre en parallèle le destin d'une tierce personne impliqué. Dans le premier film, un flic ripou, et ici, un ado qui sert de passeur pour le cartel. Sheridan ne chamboule pas sa formule et suit la même déroulé que le précédent opus allant même jusqu'à rejoué des situations presque similaires ou du moins assez attendues. Le film souffre aussi de l'absence du personnage d'Emily Blunt, qui apportait un vrai propos au premier film, ici on se retrouve face à une suite dénuée de partie symbolique. Ce qui offre un rendu sans doute plus brutal et ancré dans le réalisme mais qui le fait perdre en pertinence. Cette suite vise avant tout l'efficacité et la trouve souvent notamment dans la relation ambigu entre Alejandro et Matt qui fait le cœur du film et qui éclipse celle un peu trop téléphoné entre Alejandro et la fille d'un baron du cartel qui renvoie encore un peu trop à une relation père-fille. Le film passe d'ailleurs beaucoup de temps à approfondir ses personnages, même si on nage plus que jamais dans des zones de gris au niveau de la moralité, il nuance ses figures masculines qui étaient un peu trop des salauds froids et sans morale dans le précédent film.
Le point positif étant quand faisant ça, le film ne les dénature jamais et ne sacrifie pas son scénario au profit de l'action. Le deuxième acte se montre même relativement excellent dans l'escalade du jeu entre la CIA et le cartel qui offre de bons moments de tensions. Plus réaliste, on nous plonge dans un théâtre d'opérations plus complexes et tentaculaires que celles du précédent Sicario et qui impose des menaces plus diffuses donc encore plus insaisissables. Le film ne ménage d'ailleurs pas ses personnages et arrive à plonger dans un climat d'insécurité bienvenu. Malheureusement le tout s'effondre un peu dans le dernier tiers qui se perd un peu dans une narration trop aléatoire et un récit qui part dans tout les sens, cherchant plus à offrir le troisième film qu'à correctement fermer le second. On sent que l'intrigue est relancée maladroitement et commence à tirer en longueur, ce qui accouche d'une conclusion en demi-teinte et d'un climax qui manque de l'intensité du précédent opus. Le casting fait un très bon boulot, surtout Josh Brolin et Benicio del Toro tout deux excellents et partageant une vraie alchimie. Mais on saluera surtout la réalisation somptueuse du film. Darius Wolski reprend à merveille le flambeau de Roger Deakins à la photographie, offrant un résultat dans la continuité mais aussi bien plus sombre et moins esthétisé. Plus dans le réalisme, la photo se montre quand même particulièrement réussi surtout qu'elle s'accorde parfaitement à l'approche beaucoup plus sèche et brute de Stefano Sollima. Le réalisateur italien signe une mise en scène moins élaborée et plus impersonnelle que Villeneuve, mais qui se montre tout aussi pointilleuse et efficace. Les quelques montées d'actions et de violences se font plus crédibles, là où Villeneuve aimait à nous laisser dans le flou, on se retrouve ici au cœur de l'action et Sollima s'en sort avec les honneurs et fait preuve d'un savoir-faire certain dans sa façon de dépeindre et rythmé les opérations stratégiques militaires ou criminelles. Ce qui laisse dire que l'adaptation ciné de Call of Duty est entre de bonnes mains.
Sicario: Day of the Soldado est une suite qui n'avait pas lieu d'être mais qui tire au mieux des cartes à sa disposition pour tirer son épingle du jeu. Malgré son récit qui sent un peu le réchauffé ainsi que son intro et sa conclusion un peu foiré, on reste face à un bon film qui roule à merveille une fois que la machine est lancé. Le premier et le deuxième acte sont exemplaires et tiré vers le haut par un très bon casting et une réalisation au top. Qui même si elle n'a pas la portée ou la virtuosité apporté par le duo Villeneuve/Deakins, Darius Wolski et Stefano Sollima font suffisamment preuve de talent et de savoir-faire pour prendre le flambeau sans rougir. Les quelques sursauts d'actions se montrant même bien plus brutaux et engageants que par le passé. Le problème sera in fine que cet opus à la position ingrate de l'épisode de transition et que l'entreprise fera sans doute plus sens une fois le dernier film sortie. En l'état, Sicario: Day of the Soldado est un bon film mais il manque juste de perspective, de renouveau et de profondeur pour pouvoir se hisser au niveau de son prédécesseur.
Un tres bon debut avec une bonne ambiance pesante accentue par une bande son en adequation , une bonne fin également mais gros probleme entre car la tension retombe , le film ronronne et le temps semble long. Vraiment dommage.
Une bonne suite qui donne envie d'en voir un 3ième. Bien que Villeneuve ne soit plus aux commandes, tout son univers à été bien reproduit grace au bon scénario de Sheridan, une bonne équipe technique et surtout ils ont réussi à trouver une compositrice à la hauteur pour remplacer le regretté Johann Johannsson. L'ambiance si particulière et si malsaine de ce conflit sans fin entre les forces américaines et les cartels Mexicains est toujours aussi prenante. Pour ajouter du piment, on a droit quelques scènes d'action rondement menées et superbement réalisées. Est-ce-que Trump mettra un terme à tout ça avec son mur? J'en doute et j’espère que Taylor Sheridan trouvera l'inspiration pour un nouvel opus...