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Eselce
1 396 abonnés
4 238 critiques
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4,0
Publiée le 2 novembre 2018
Très bon, dans la lignée du premier avec un scénario facile à suivre, un bon rythme et des scènes d'actions pro ! On appréciera les nombreuses surprises du film et la présence des deux acteurs du premier volet. Un petit regret quant au final qui aurait mérité une petite rallonge sur le devenir des personnages.
Plus de Denis Villeneuve derrière la caméra mais Stefano Sollima auteur notamment de l’excellent Suburra que je recommande vivement. Cette suite de Sicario plus branchée sur l’action que sur la tension dresse tout de même le portrait d’un monde ou la misère n’entraîne que des conflits sans fin. C’est un film nerveux, très violent, assez désespérant mais jouant aussi la carte de l’action. Un film hybride qui peut être qualifié de simpliste mais d’une terrible efficacité.
Trois ans après l'excellent premier opus, voici que sort sur nos écrans la suite de Sicario mais sans Denis Villeneuve à la réalisation et sans Emily Blunt devant la caméra. En revanche, nous retrouvons bien Josh Brolin et Benicio Del Toro, déjà présents dans le premier opus. Et cette suite est plutôt de bonne facture même si le 1 reste supérieur. Stefano Sollima, le réalisateur, assure une réalisation convenable et ajoute beaucoup plus de scènes d'action que son prédécesseur. Côté acteurs, Josh Brolin et Benicio Del Toro assurent toujours autant dans leurs rôles respectifs et j'ai trouvé l'histoire assez sympa à suivre. En revanche, j'ai trouvé la fin un peu bâclée ou du moins assez rapide. On pense que le film va continuer encore 30 minutes mais non, ça s'arrête un peu brutalement. Dommage et je trouve qu'avoir écarté le personnage d'Emily Blunt n'était pas forcément une bonne idée car elle aurait eu totalement sa place dans ce deuxième opus. Enfin bref, Sicario : La Guerre des cartels reste quand même un bon film et une bonne suite au film de Dennis Villeneuve.
Sicario 2 la guerre des cartels, est un film stupéfiant, qui réalise l'exploit de surpasser le premier film. Le scénario est imprévisible et bourré de rebondissements. Les acteurs sont époustouflants dans leurs rôles respectifs. Et enfin, le film est visuellement une réussite grace à ses décors naturels. Bref, en deux mots, vivement sicario 3.
Aussi puissant que le premier opus ! Intelligemment écrit, magnifiquement mis en scène, un réalisme épatant, une bande sonore puissante et un jeu d'acteurs somptueux (le duo Brolin/Del Toro est remarquable), "Sicario, la guerre des cartels" nous replonge avec intérêt dans cet univers brillamment entamé par le génie Denis Villeneuve. On en redemande tout simplement, vivement le prochain volet (en espérant qu'il reste dans cette belle lignée).
Si le premier volet s’appuyait sur la fatalité d’un univers violent et irréparable, cette suite emprunte une nouvelle direction, sans sombrer dans l’écueil. Nous l’avons redouté avec le départ de Villeneuve, mais sans le capitaine, il reste toujours l’étendard et un matelot pour éviter le naufrage. Taylor Sheridan impulse son nouveau récit par le biais du terrorisme, toujours d’actualité. Mêlant tout cela avec la culture Mexicaine et Américaine, c’est notamment avec Stefano Sollima que l’on découvre les cicatrices d’un monde de terreur et de souffrance.
Moins géopolitique que l’introduction laisse sous-entendre, un portrait d’une menace réelle et insaisissable se confirme. Les bases du premier film ont bien été reprises afin de canaliser une énergie haineuse et d’action. L’évolution reste cohérente, connaissant les tendances internationales du moment. La crainte nourrit alors l’intrigue de discours implicite dont l’état américain pense pouvoir gérer ce conflit de l’ombre, un conflit ouvert tout comme les frontières qui s’effrite au fur et à mesure que l’attention baisse. Matt Graver (Josh Broslin) est le principal porte-parole de ce gouvernement qui tend à redorer l’aspect de sécurité intérieur. Mais avant que le mal atteigne leur porte, il est judicieux de la neutraliser à la source, ou bien de rediriger le mauvais flux qui s’en dégage. Le dilemme est complet, alors que les résultats ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
La patte Villeneuve s’efface lentement et la transition avec un style plus accessible se concrétise. Le ballet balistique propose bien évidemment de la tension, mais rien d’aussi rafraîchissant qu’auparavant. Même le côté glaçant de la chose se dissipe par moment, dû à un nouveau traitement pour les personnages. Alejandro (Benicio Del Toro), le tueur sans scrupule, dévoile son aspect humain et il s’expose beaucoup trop à la politique du pardon. Il est sage d’aborder la chose, mais maladroit de l’exploiter ainsi, alors que cela peut fragiliser la crédibilité de cet univers qui persiste à affirmer sa personnalité, ses enjeux et ses lois. C’est à la rencontre de la jeune Isabel Reyes (Isabela Moner) que l’on marchande le territoire les loups avec le territoire de l’homme. La métaphore enfreint ainsi ses propres règles et met à mal la complicité des deux grands hommes du récit. Chacun, à leur manière, vise le même objectif. En tant que soldat, la mission est simple, d’une justesse implacable et d’une précision monstrueuse. Mais qu’advient-il de l’homme derrière son arme ? Que devient sa volonté face à l’influence et l’empathie ?
Entre le western et le polar, « Sicario : La Guerre des Cartels » (Day Of The Soldado) conte le récit de migrants qui cherchent le salut, aux dépens d’une nation extrémiste. La responsabilité d’Alejandro laisse place à des conséquences plus tragiques, vis-à-vis de la justice. Le drame proclame ainsi un sentiment de méfiance, tout en s’appuyant sur des scènes et actions chirurgicales dont le spectateur occidental redoute par-dessus tout. La place de l’émotion cherche constamment une justification, mais ne finit jamais par s’installer complètement. On nous ampute de cette part humaine qui nous guide et qui nous préserve du mal qui hante les cartels. Dans l’ambiance étouffante et les éclats du soleil désertique du Mexique, nous aurons droit à une saga qui dessine ses valeurs les plus intimes avec la violence à l’état pur.
Pour ainsi dire j'avais nécessairement assez peur de la suite de l'opus signé Denis Villeneuve. La force de ce dernier résidé dans un thriller vorace, plongé dans une actu brûlante moderne, sur un sujet (les cartels) mainte fois exploité. Mais Sicario était à part, car montrant la réelle complexité de cette frontière sulfureuse. Mais le liant entre les deux films n'est autre que le scénariste - Taylor Sheridan - qui maîtrise parfaitement son sujet. Le caractère aléatoire et le montage psychologique qui est fait sur ce malfrat nouvelle génération, le portrait touchant du personnage interprété par Benicio del Toro, combiné avec la non-cohérence de l'action américaine, donne une suite franchement aboutie. Seul regret persiste : Emily Blunt manque.
Trois ans après le retentissant "Sicario" de Denis Villeneuve qui brouillait habilement les genres entre fiction et documentaire, le réalisateur italien Stefano Sollima livre une suite certes honnête mais qui n'atteint que trop rarement la maestria de son prédécesseur à l'exception de quelques plans et de quelques fulgurances de mise en scène. S'il se veut toujours aussi âpre, le film perd en impact émotionnel en oubliant un peu trop ce côté ultra-réaliste que possédait le premier volet. Les scènes d'action sont très efficaces mais l'ensemble est alourdi par un bon nombre de séquences assez plates, presque ennuyeuses à la tension psychologique peu prégnante. Un ensemble plutôt pas mal mais un divertissement quelconque.
Un Sicario moins puissant et moins psychologique que le premier du nom, mais très bon tout de même. J'avais lu que ce film allait être bien bourrin, il n'en est rien, l'action est bien présente, lourdement armée, efficace, mais on n'est pas dans l'excès. Les images sont superbes, impressionnantes, c'est joliment réalisé. La première partie souffre de quelques temps mort, par contre la seconde prend un excellent rythme de croisière, on ne décroche pas une seconde. Les actions des uns et des autres sont vus cette fois-ci à travers les yeux de la fille d'un chef de cartel, point de vue un peu moins intéressant que celui d'Emily Blunt dans le précédent. Concernant le scénario, il est clairement plus tarabiscoté, perdant au passage en crédibilité. Il faut un nombre de coïncidences incroyable pour que le film puisse suivre sa trame sans encombres. C'est surtout pour cette raison que je ne vais pas au dessus de 4, le hasard fait un peu trop souvent bien les choses, de même, on se dit qu'à un moment donné le gouvernement mexicain aurait dû réagir vivement à ce qui se passe sur son territoire. Les actions américaines étaient plus discrètes dans le précédent scénario, donc plus plausibles. Reste que Josh Brolin et Benicio Del Toro ont vraiment la gueule de l'emploi et impressionnent tous les deux. J'allais oublier, j'ai aussi une dent contre la bande annonce, très accrocheuse, certes, mais qui vous fait deviner ce qui va se passer pendant une heure vingt de film, dommage. De même, elle laissait entrevoir un affrontement dantesque entre Brolin et Del Toro. Je l'attends encore cet affrontement dantesque!
Très mauvais film. Le réalisateur à fait un mélange des genres totalement raté. Des méchants musulmans avec des bombes (pour changer), des méchants pirates africains qui enlèvent des gens en pleine mer, et des méchants mexicain qui font du trafic d'être humain et qui veulent entrer aux États-Unis illégalement... Et des gentils américains évidemment immortels. Et la meilleure, le méchant du film qu'on ne voit jamais. Bref scénario d'un ridicule sans nom, et surtout un film d'une longueur et d'une lenteur horrible. Je déconseille vivement.
Suite à une attaque suicide dans un supermarché l'enquête met en avant des liens entre les kamikazes et des passeurs de clandestins à la frontière américano-mexicaine, une région aux mains des trafiquants de drogues. Matt Graver (Josh Brolin ) et Alejandro Gillick (Benicio Del Toro), veulent souhaient créer une guerre entre les cartels pour que ces derniers s'autodétruisent. Matt propose de kidnapper Isabela, la fille du chef de cartel.
Taylor Sheridan, déjà scénariste du premier volet, ainsi que de la trilogie des frontières (Comancheria et Wind River) reprend du service. Peut-être un petit peu en dessous de ces deux derniers, le scénario toujours sur fond de guerre des cartel mais aussi de trafic de clandestins et de terrorisme, ce second volet de Sicaro n'est pas qu'une simple suite.
Le scenario, n'est pas qu'une simple suite de séquences d'actions ou de violences gratuites, mais comporte une réelle réflexion. Que ce soit les méthodes des agences : torture, opérations clandestines pour créer une guerre des gangs ; mais aussi à l'instar des autres films des laissés pour compte du rêve américain
Benicio Del Toro reprend son rôle du mystérieux Alejandro, le sicaro, placé cette fois au centre de l'histoire. Sa prestation, est tous simplement immense.
Mais où est donc passé le cynisme du premier opus ? Cette suite n'est pas trop décevante et même surprenante pour qui découvre Sicaro. Nous avons droit à un polar rondement mené et son côté sombre nous arrive sans filtre.
Très bon film. Rare pour une suite ! Tj bien réaliser, bonne direction d’acteurs ! Une bonne tension ! Juste un peu trop joué sur le son qui donne une ambiance tendue ! Répétitif Mais ça fonctionne bien
Un film viril avec des acteurs ultra charismatiques et une mise en scène reussie. Après l'histoire reste simpliste et manque réellement d'ambition. La fin nous laisse sur notre faim.
un bon rythme avec des échanges de coups de feu qui ne durent pas deux heures, une gamine qui joue bien, de l'action, de la morale. se laisse voir agréablement.