Je n'ai pas été emporté par l'émotion en partant pourtant sur une belle histoire. J'ai ressenti presque toujours une désynchronisation des valeurs sentimentales fortes par rapport à la façon dont elles étaient jouées, surtout de la part de Léo vieillissant que j'ai trouvé dans son ensemble très agaçant dans son charisme général et non dans la continuité de ce qu'il paraissait être jeune. Je me suis un peu ennuyé, toutefois j'ai trouvé Sophie Nélisse brillante!!!
Des le pré-générique, on trouve une première longueur. En partant de là.. Le titre est tellement prétentieux que ce film se casse la figure dans le pathos. Lourd, fastidieux, pas intéressant. Scénario aussi ennuyeux qu'un roman de 1000 pages, mise en scène aussi laide qu'un épisode des feux de l'amour. On peut pas se permettre de faire ce genre de film en 2016.
Je ne me suis pas ennuyée mais il m'a manqué une dimension pour être parfaitement " dedans". Les allers-retours passé présent sont un peu brouillons et cela m'a semblé manquer d'explications pour le passé de la famille de Alma (la jeune). Ce film ne m'a pas paru totalement abouti
Une sublime histoire d'amour ! Les acteurs sont tous très touchant ! Ce film est une ode à l'amour . il fait enormement de bien , surtout par les temps qu courent . La mise est en scène est appliquée , mais surtout très subtile . bref je recommande !
Ca ne marche pas beaucoup. La confusion des personnages , les rapports entre eux pas comprehensible , les différentes epoques donnent un melange ou l'on ne comprends pas tout et donc difficile de s'approprier cette histoire ou de s'attacher aux personnages.
L'histoire nous présente deux personnages principaux. D'abord Léo, personne âgée vivant à New-York après avoir fui la guerre en Pologne dans sa jeunesse, éperdument amoureux d'une fille qui a rejoint les Etats-Unis avant lui. Le personnage d'Alma ensuite, qui vit avec son petit frère et leur mère qui se voit proposer la traduction d'un livre très important pour elle, L'Histoire De L'Amour. Ce film traite essentiellement de l'amour dans deux contextes distincts à travers les faits se déroulant au moment présent pour la jeune Alma et les souvenirs de Léo, mais les problématiques auxquelles la communauté juive a fait face après la guerre sont aussi esquissées. Au-delà des relations amoureuses des personnages principaux, il y a un réel scénario qui se développe en reliant les trames des protagonistes à travers le fait que spoiler: le livre devant être traduit par la mère d'Alma ait en réalité été écrit par Léo qui s'était fait voler son oeuvre par un ami . Ce long-métrage comporte ainsi quelques surprises. Les personnages disposent dans l'ensemble de beaucoup de personnalité et ont des réactions plutôt cohérentes. Néanmoins, j'estime que certains éléments étaient dispensables, notamment la sous-intrigue construite autour du petit frère d'Alma.
Il était une fois un garçon, Léo, qui aimait une fille, Alma.... c'est tout ce que nous raconte cette histoire de Radu Mihaileanu et ce pendant 2h20! Quel dommage, ce film aurait pu être magique, et au lieu de cela il nous laisse indifférent, l'émotion n'est pas passée pour moi aussi, et pourtant je suis ce qu'on appelle une hypersensible (il ne m'en faut pas beaucoup pour dégainer mon mouchoir...). Pour s'attacher aux personnages de Léo et Alma, il aurait fallu Radu nous raconter leur histoire d'Amour, nous faire entrer dans leur monde et raconter leur époque, leur vie, leur combat.... rien de tout cela ne nous est montré. Filmer des scènes sur la complicité amoureuse n'est pas suffisant pour nous faire partager leur attachement. Léo a tout traversé pour rester en vie et respecter son engagement vis à vis d'Alma, mais pendant tout ce film je ne sais pas ce qu'il a traversé et comment il a traversé ( si en bateau pour rejoindre New York :)). Cependant l'histoire de l'adolescente à notre époque sauve ce film, l'humour des personnages et le talent des acteurs sauvent ce film. Vraiment dommage, car ce film aurait pu être superbe, je suis déçue et un peu en colère d'un tel ratage.
Cinq ans après La Source des femmes Radu Mihaileanu revient avec L’Histoire de l’Amour, une adaptation du roman de Nicole Krauss. Entre amour passionnel et déchirements émotionnels, Mihaileanu sacralise un récit magnifique, malgré des lourdeurs passagères.
Depuis ses prémices en tant que cinéaste, Radu Mihaileanu a construit son style sur une base sentimentale prépondérante. Parfois lourde mais toujours juste, cette volonté d’haranguer les sentiments du spectateur permet de s’identifier formellement aux personnages, une prouesse aux abords minime, mais qui s’avère bien plus réussie qu’il n’y paraît. En effet, l’émotion constitue le personnage récurrent de sa filmographie, une force puissante et inarrêtable, puisant dans la justesse la plus pure pour nous émouvoir. Malgré la lourdeur sous-jacente à cette exaltation, la beauté symbolique de son œuvre nous emporte autant qu’elle nous marque et place son auteur, dans le cercle très fermé des réalisateurs majeurs de notre société. C’est donc avec une impatience non assumée qu’on attendait L’Histoire de l’Amour, adaptation de l’auteure américaine passionnée Nicole Krauss, un récit choral transgénérationnel qui sonne comme une évidence dans l’esprit de Mihaileanu. Ainsi, le long métrage est digne de l’auteur, à la fois tragique et drôle, bouleversant et pathétique. Malgré ses lourdeurs, L’Histoire de l’Amour est le successeur d’un genre cinématographique absent des productions françaises : la fresque romanesque.
Beau film sur l'Amour de l'adolescence à la fin de vie ! Pas forcément facile à suivre du fait des changements d'époques successifs, des différents personnages, l'histoire s'entremêle.
Ce nouveau film du grand cinéaste Radu Mihaileanu est absolument superbe. Il a l'ambition au travers de deux destins croisés, l'un d'un survivant de la Shoah l'autre d'une jeune américaine orpheline de nous conter la force de l'amour pour survivre. Avec son talent de conteur et de poète, il nous mène d'un petit village de Pologne en 1939 au vieux quartier juif de Manhattan aujourd'hui devenu chinois en 2006. Deux histoires, la force de l'amour, du courage mais aussi de la joie de vivre. Un très beau film à ne pas manquer
Une claque j'ai été cueilli par la profondeur de ce film.Magnifique, profond, atypique, d'une beauté saisissante. l'histoire de l'amour ne peut laisser insensible;l'histoire d'un homme auquel tout échappe, son amour, sa vie, son œuvre.Ce film est un cri à la vie, un film qui rend heureux. Vous ressortirez ensoleillé par les magnifiques moments d'émotions et de tendresse de plus l'humour est au rendez vous. N'écoutez pas les sirènes qui parlent d'un film complexes, difficile à saisir par ses procédés de flash back.Il est tout simplement diffèrent original, mon meilleure moment de cinéma à ce jour avec Mr Nobody C'est une œuvre qui perdurera,une ode au cinéma.En ces temps sombres c'est un rayon de soleil qui illumine la préférence a aimer et croire en l'autre plutôt que le repli sur soi;un attachement à la vie et en l'homme.
Le titre est magnifique, l'histoire un peu longue et parfois confuse. Trahisons, loyautés et promesses tenues ou pas. L'amitié, l'amour, la rivalité entretenue par la belle convoitée. L'exil face à la persécution nazie et les modalités de la résilience. Etre l'auteur d'une oeuvre, c'est pouvoir en revendiquer la paternité. Parfois faire oeuvre relève de l'impossible. Freud avait intitulé l'un de ses articles "ceux qui échouent devant le succès". Peut-être sa relecture après avoir vu ce film serait intéressante...