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    La Danseuse
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    3,7
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    138 critiques spectateurs

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    vincentasc
    vincentasc

    33 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    Très beau film, à la mise en scène soignée et à la lumière (pour une fois dans un film français) travaillée. Rare sont les films à l'heure actuelle, où le travail artistique est aussi présent. L'interprétation tout en subtilité est à la hauteur de ce beau projet.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    Dans la danse classique, tout part des pieds. Loïe Fuller décida de danser avec ses bras et inventa la danse moderne en 1892. Tournoyant sur un piédestal dans des jeux de lumière, noyée dans des mètres de soie, cette Américaine connut la gloire à Paris avant d’être éclipsée par sa compatriote Isadora Duncan.

    C’est cette histoire haute en couleurs que raconte Stéphanie Di Giusto dans un premier film audacieux. À cheval sur les deux rives de l’Atlantique, « La Danseuse » est une reconstitution soignée de la Belle époque, un splendide portrait de femme(s) et surtout un choc esthétique.

    Du Far West à l’Opéra de Paris, pas un bouton de manchettes ne manque aux acteurs tous remarquables qu’on retrouve avec plaisir : Gaspard Ulliel en dandy proustien autrement plus convaincant que chez Dolan, Mélanie Thierry qui gagne en profondeur avec les années sans rien perdre de sa grâce, François Damiens et Louis-Do de Lencquesaing en directeurs de salle…

    Deux femmes se distinguent que, hors l’amour fou de leur art, tout oppose. Deux danseuses qui se disputent, dans un combat perdu d’avance par Loïe Fuller, le rôle titre : Soko au visage dur, presque masculin, au corps athlétique et souffrant, à la détermination inébranlable et, dans le rôle de Isadora Duncan, Lily-Rose Depp, si frêle, si gracieuse, si enfantine, qu’on peine encore à regarder sans chercher en elle les traits de ses deux parents.

    Les chorégraphies de Loïe Fuller, éclairées par Benoît Debie, sont envoûtantes. Elles sont d’une telle beauté qu’elles en éclipsent le reste du film. On aurait aimé que les scènes dialoguées soient plus courtes et les scènes dansées plus longues.
    sylvie J.
    sylvie J.

    3 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Un ennui ! Un ennui! Seul passage intéressant le travail des voiles et la lumière et la performance de Soko émouvante
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Après la complicité tumultueuse entre Zola et Cézanne dans "Cézanne et moi", c'est au tour de Loïe Fuller et Isadora Duncan, deux danseuses de la fin du XIXème siècle, d'avoir leur biopic. En vérité, le film tourne essentiellement autour de Loïe Fuller, danseuse américaine venue marquer le public parisien grâce à des chorégraphies à l’esthétique hypnotisante et qui est ainsi devenue l'une des pionnières de la danse contemporaine. Comme la réalisatrice, Stéphanie di Giusto, a choisi de traverser une grande partie de sa vie, sa rencontre avec Isadora Duncan ne survient qu'à la fin, ne plaçant absolument pas cette relation de rivalité au cœur du scénario, contrairement à ce que peut laisser croire la bande-annonce. C'est à la fois l'avantage et l'inconvénient de "La Danseuse" ; devant nous se dresse le panorama d'une vie exceptionnelle guidée par l'acharnement et la détermination mais en voulant trop nous en montrer, on en perd la richesse du détail et l'intensité des relations. L'action va trop vite, et se résout trop facilement. On aurait aimé intensifier les embûches, multiplier les contraintes. Heureusement, Soko, d'une justesse incroyable, interprète avec nuances et intensité le rôle titre et tient une grosse partie du film sur ses épaules. Accent anglais parfait, danses sublimes, émotions et sincérité ont tout pour la mettre sur un piédestal. Une future nomination aux César, au moins comme meilleur espoir féminin, serait justifiée et amplement méritée car la jeune actrice signe ici son meilleur rôle ! Les second rôles, quant à eux, sont à déplorer et on regrette les têtes d'affiche qui ne servent qu'à promouvoir le film car leurs talents ne sont absolument pas mis en avant. Le scénario les survole, les rend mystérieux et éphémère, n'intensifiant nullement leur relation avec Loïe Fuller. Gaspard Ulliel, dans le rôle de l'amoureux silencieux frustré, est passif et est bien loin de sa performance intense dans "Juste la fin du monde". Ses interventions sont ennuyeuses et sans intérêts. Il en va de même pour le rôle de Mélanie Thierry, dont l’intérêt pour Loïe Fuller reste totalement flou ; son personnage est plat et fade. Pareil pour François Damiens, qui, même si il se risque à des rôles dit "sérieux", ne marquera pas les esprits avec ce film. Arrive alors la fameuse "fille de", Lily-Rose Depp, dans le rôle de la rivale de Loïe Fuller à la grâce naturelle, qui, certes, est ravissante et bonne danseuse et qui sait sortir quelques phrases de temps à autres mais qui, en soit, est aussi transparente et lisse que le reste du casting. Elle ne crève pas l'écran et j'ai eu beaucoup de mal à croire à la rivalité entre les deux artistes tellement la performance de Soko saute aux yeux ! Néanmoins, malgré ces acteurs délaissés d'opportunité de montrer ce qu'ils ont dans le ventre, "La danseuse" a une photographie magnifique, réalisée par Benoit Debie (Enter the Void, Love, Spring Breakers,...), qui sublime chaque plan avec minutie. C'est un point de repère auquel on se raccroche malgré un scénario évasif. Les scènes de danse sont à l'image de l'art de Loïe Fuller ; hypnotisantes ! Performance physique remarquable dont le rendu visuel nous donne l'impression d'être sous drogue, à l'image de "Enter the Void", tout en restant fidèle aux moyens de l'époque pour les effets spéciaux. L'accompagnement de morceaux classiques dont l'air est connu de tous participe activement à l'effervescence de ces passages. Vous l'aurez compris, "La danseuse" veut trop en faire et nous convainc qu'à moitié. C'est une esquisse, une bande démo d'un film qui aurait pu nous rappeler "La môme" et la vie remuée d'Edith Piaf mais la réalisation (dont c'est la première, donc restons indulgent) et le scénario ont peine à suivre.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Eh bien voilà une manière de parler d'un voile d'une façon singulière et ainsi d'élever le niveau du débat... Le casting du film est bien pensé, les acteurs crédibles dans leurs rôles. Les chorégraphies nous emportent. Voici un film de femme, avec une héroïne au corps dense (et qui danse) et qui pense la danse et son interprétation. Quelle belle idée de rendre hommage à Loïe Fuller. L'arrivée de Isadora Duncan fait froid dans le dos, mais j'adore comment l'amour de la danse l'emporte pour Loïe. Mais peut-être n'est-elle pas insensible au charme d'Isadora (magnifiquement campée par Lilie-Rose Deep)... J'aime cette Soko, qui campe un personnage déterminé, ambitieux, sans concession et prête à tout pour rencontrer son rêve. Prête à tout, mais pas à n'importe quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    Un pari artistique osé mais réussi. On sort des sentiers battus avec ce film, ni hollywoodien, ni paris-ça-soupire-une-fois-par-minute.
    Une prestation exceptionnelle de la part des principaux protagonistes, mis à part les deux directeurs (Lencquesaing et Damiens) dont on regrettera le registre qui tient plus d'un téléfilm à diffusion unique ou de "nos chers voisins".
    Mauvais casting donc pour ceux deux là, car personne n'osera remettre en cause les talents de mise en scène de la réalisatrice quand on voit le jeu talentueux de Soko, Mélanie Thierry, Gaspard Ulliel, Lily-Rose Depp (et de même sa doublure Fanny Sage...), des rôles américains ou des danseuses. Un autre regret : la simplicité du scénario, les compagnons de "La Fuller" méritaient d'être plus travaillés, on aurait aimé se pencher un peu plus sur leur évolution, ajouter quelques intrigues qui auraient décentré de temps à autres le fil conducteur. L'histoire est en effet obnubilée par les questionnements sexuels de l'héroïne au grès de ses rencontres, et à vrai dire... on s'en fiche un peu... les personnages sont donc là uniquement pour livrer à l'héroïne des échecs successifs, c'est dommage, vu le talent de leurs interprètes.
    Allez le voir, on est à deux doigts du chef-d'oeuvre.
    nadia22
    nadia22

    15 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Ce film ne met pas le spectateur à l'aise, il y a quelque chose d'ambigu un peu tout au long de la séance, mais on se laisse prendre au jeu et aux émotions. C'est en ça que je trouve ce film très fort, même si je ne peux pas franchement dire que j'ai passé un bon moment. Vous voyez ce que je veux dire?
    Skwow
    Skwow

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Biopic assez inconsistant sur une danseuse, Loïe Fuller, dont l'histoire aurait pu être mille fois mieux racontée… Soko est très bien, et Lily-Rose Depp (qui n'apparaît que 10 minutes, à la fin) aussi, mais l'histoire est faible et ON S'ENNUIE !!! Le film est beaucoup trop long.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    un film très moyen,pourtant la première heure est superbe mais par la suite dans la deuxième partie cela traîne un peu trop en longueur et lenteur, j'ai regardé ma montre mainte fois, j'avais m^me envie de dormir par moments. le point positif fût la performance de la danseuse donc l'actrice principale qui joue quand même assez bien qui permet de noter juste la moyenne sinon sans elle je penses que ça aurai été mauvais car pour moi les autres personnages sont sans âmes ni émotions. voilà, il fait partie du film de cette rentrée que j'ai pas aimé par rapport à bons nombres de films que j'ai vu en septembre qui furent bien supérieurs à celui-ci donc il sera dans les oubliettes pour ma part.
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Un film qui aurait pu être encore plus intéressant, si la mise en scène n'était pas aussi nonchalante. Hélas tout ça manque d'émotion et d'engagement pour que je sois convaincu. Dommage.
    jeff21
    jeff21

    64 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2016
    Superbe histoire de cette artiste méconnue magnifiquement campée par Soko. Et la beauté de sa danse, cette poésie nous apporte un spectacle très réussi. j'ai adoré.
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Très grosse déception. Belle histoire très mal traitée
    qui minimise l'homosexualité du personnage avec
    le personnage grotesque de Ulliel qui se croit encore dans YSL.
    Imagerie de pub et rythme flottant.
    Soko semble en roue libre, pas dirigée et la petite Lily Deep
    est charmante mais pas très assurée dans son jeu.
    Bref une déception.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    On ne peut que louer les qualités esthétiques de ce film, la beauté des images, l'intelligence de la reconstitution historique, ainsi que l'art d'en dire beaucoup en de belles scènes elliptiques.
    En revanche, tout cet art est mis au service d'un scénario qui peine à nous intéresser, qui revient sans cesse sur des événements sans intérêt ou qui ont du mal à s'intégrer au fil du récit. Ainsi, par exemple, à quoi servent les scènes du viol, des retrouvailles avec sa mère ou même de la souffrance physique, maintes fois montrée de l'héroïne ?
    Le sujet principal de l'invention d'un nouvel art chorégraphique, ceux secondaires des amours difficiles de Loïe, ou de la rivalité avec Isadora Duncan n'étaient-ils pas suffisants pour faire un film moins dilué et qui finit par nous taper sur les nerfs, enfin surtout la "formidable" Soko qu'on verrait davantage dans un rôle de cow-boy (girl !) que de danseuse à l'Opéra.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Stéphanie Di Giusto n'a pas seulement le sens du romantisme. Elle dégage de son œuvre une véritable réflexion sur la mise en scène. C'est sans doute le meilleur de ce film, en dehors de la prestation tout à fait exceptionnelle de Soko, où la réalisatrice a cœur à dérouler ce récit à coups d'ellipses et de métaphores. La photographie est très propre et s'attache à filmer les accrocs de l'âme et la création artistique grâce à une image souvent très belle, qui parvient à reconstituer les décors et les paysages de début de siècle. Par exemple, elle ne filme pas le père de la jeune danseuse de talent, mais préfère montrer une baignoire d'où s'écoule une eau teintée de sang. Le long-métrage serpente ainsi dans une série de symboles sensibles, qui racontent la fragilité de cette chorégraphe de génie, tout comme sa détermination à rendre visible, à rendre sien, ce qu'elle a compris de l'art visuel. Les récits d'amour ne constituent pas la part la plus intéressante du film. On lui préfère la mécanique émotionnelle de la création, les doutes, les tortures du corps, et surtout ce formidable élan visionnaire qui va transformer la danse et la couture. Les références au magnifique texte de Wilde, "Salomé", les costumes, le soin apporté aux accessoires apportent un supplément de tragédie au jeu de Soko. Si Lily-Rose Depp est sinon agaçante, en tous les cas décevante, Soko habite son rôle avec fureur, joie et beauté. Elle joue avec des yeux tâchés d'un sang glacial, un souffle dans le cœur, un pas à la limite du vacillement. C'est un rôle qui annonce déjà un prix aux prochains César. "La danseuse" est donc une jolie aventure dans les tourments de la danse. Mais c'est surtout un hymne formidable à la beauté du monde.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Il fallait faire preuve d'audace, d'originalité, d'inventivité pour mettre en scène le parcours de la danseuse Loïe Fuller. Malheureusement, il n'en est rien, ce film n'est que médiocrité du début à la fin. Allez, soyons gentils, je veux bien sauver quelques scènes de danse. Mais, hormis ces exceptions, il n'y a pas une scène ni un plan quelque peu intéressant dans ce film. Tout y réalisé d'une manière ultra classique, tout y est morne, prévisible et sans âme. De plus, pour couronner le tout, la plupart des acteurs et actrices apparaissent d'une telle fadeur qu'ils provoquent un irrésistible ennui, à commencer par l'actrice principale, Soko, qui semble dénuée de la plus petite once de charisme. Un beau sujet mais un film bien tristounet. 5/10
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