Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 14 novembre 2016
j'ai beaucoup aimé ce film, les acteurs sont formidables Soko en tête et Gaspard Hulliel, beaucoup de sensibilité et d'émotion. très belle mise en scène. je le recommande vivement.
La Danseuse est le biopic qui retrace la vie de Loïe Fuller, une danseuse américaine qui a révolutionné la danse durant la Belle Epoque en inventant un nouveau style de chorégraphie. Son travail va subjuguer Paris, jusqu’au jour où sa bonté va lui faire perdre ses capacités et sa renommée. Filmer la danse est quelque chose de difficile au cinéma et Stéphanie Di Giusto trouvera le ton parfait pour offrir toute la grâce nécessaire pour illuminer notre regard. Mais ce n’est pas le personnage principal de Soko qui va nous éblouir, mais bien celui de Mélanie Thierry. Son personnage est discret, toujours en second plan, jamais imposant. Pourtant, l’actrice lui donne tellement de vie que la régisseuse est la véritable découverte de ce long-métrage. A l’inverse, rien ne transparait dans les personnages de Gaspard Ulliel et Lili-Rose Depp. Ils avaient pourtant une écriture détaillée, mais ne feront jamais corps avec leur rôle. Enfin, François Damiens nous surprend à chacune de ses apparitions par la qualité des tons qu’il emploie. La Danseuse laisse donc sceptique. Nous faisons face à un scénario passionnant mais dont l’émotion ne transparaît que dans la moitié du casting. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un bon film. intéressant. Riche en musique. Bien filmé. Ce sont les femmes qui tiennent le film, sans doute un choix pour ce film féminin à chaque prise de vue. Je ne sais pas si le scénario est conforme à la vie de cette danseuse, Marie Louise Fuller, Loïe. Mais j'ai surtout découvert Soko après le film, sur internet, que je ne connaissais pas. Et là c'est le choc : elle est vraiment formidable et donne un corps et une âme à Loïe. A voir. Mettez le son à fond ...
Premier long métrage pour Stéphanie Di Giusto, qui signe une magnifique retranscription de Loïe Fuller (aux côtés du directeur de la photographie Benoît Debie (Love…)). Film militant, enivrant, créatif, inspirant, mettant en exergue le parcours impensable de cette danseuse atypique et les doutes de la création. Un casting magnifique où la chanteuse Soko brille de justesse et de talent. Musique magnifique (de Nick Cave et autres).
CRITIQUE : Pour son premier film, Stéphane Di Giusto met en scène celle qui, peut être, est sa muse d'un autre temps: Loïe Fuller, cette artiste oubliée, du début du siècle dernier. Visionnaire et perfectionniste, cet ovni tourmenté a marqué son temps et l'actrice-chanteuse Soko a la carrure nécessaire, pour endosser le rôle de ce personnage complexe, à la fois sombre et haut en couleurs. L'envie et la passion aussi! A vrai dire, hormis la mise en scène, à la fois ténébreuse et incandescente et donc fantastiquement cohérente au sujet, que serait, sans Soko, le film? Peu de choses, tant l'actrice porte celui-ci à bout de bras (et de baguettes). Elle évite ainsi l'affolement, face aux baisses de rythme et la seconde partie du film qui s'enlise dans les enjeux amoureux. Ceux d'un quatuor souffrant en silence de non réciprocité, n'ébranlant pas vraiment le spectateur, faute d'une maitrise du sujet. Si celui-ci provoque la chute de l'artiste (d'une certaine manière), son traitement est désincarné, presque ennuyeux et on regrette déjà la première partie: celle où on assistait à l'ascension de l'artiste; captivante! Une demie réussite.
Une très belle histoire finement jouée, bravo ! On se prend à avoir mal avec Soko. Seul bémol, j'aurais aimé en savoir plus surspoiler: l'après-opéra . Un film à ne pas rater.
Comme l'éther qui est la raison d'être du comte , je suis reste a aimable distance de l'héroïne enveloppée de papier glacé de magazine et de soie vaporeuse . Il ne s'agit pas de la caméra d'un David Hamilton loin de la , mais d'une même élégance de style qui entoure indifféremment les jeunes danseuses gambadant dans les prés et les bois avec l'héroïne et l'auto en feu du comte au milieu des arbres .Y a t'il vraiment un drame sur l'écran ? La tension est délicatement évaporée comme avec Isadora Duncan . Pourtant il y a de la chair mais elle reste rose ou légèrement rougie , à peine fouettée.
J'ai vraiment aimé ce film et j'ai été éblouie par Soko qui crève l'écran elle est sublime et Gaspard Ulliel toujours magnifique.L'histoire de Loie Fuller est fascinante.
"La danseuse" est une splendide réalisation. Dans la forme tout d'abord. Choix stylistique et artistique affirmés, casting, photographie, montage et dialogue. Dans le fonds ensuite avec un traitement intéressant et abouti de la vie supposée réelle d'une créatrice jusqu'au boutiste. A l'instar de nombreux autres artistes, Loïe Fuller est habitée par une force intérieure sans concession qui la pousse à réaliser ses rêves. C'est là que le film devient intéressant car il illustre, sans expliquer, cette obsession radicale qui occupe l'esprit de toute une vie de certaines personnes. Un mot sur Lili Rose Depp : sans crever littéralement l'écran elle réussit de manière marquée son entrée en scène dans un grand rôle. Elle va marquer son époque.
On peut diviser le film en 2 : la première partie quasi parfaite et la deuxième beaucoup trop longue et moins intéressante Mention spéciale à Soko que je découvrais et qui montre de réels talents d'actrice Les scènes de danses sont magnifiques et illustrent bien le talent qu'avait Loïs Fuller
Un film très beau formellement avec des scènes de danse envoûtantes, qui vous donnent le tournis dans tous les sens du terme. Pourtant il lui manque quelque chose, de la puissance, un grain de folie pour lui donner la force émotionnelle à laquelle la personne de Loïe Fuller aspirait. Il y a des longueurs, en particulier dans la deuxième partie, mais aussi des manques (un peu frustrants) notamment sur certains personnages qui auraient mérité d'être plus développés (je pense en particulier à celui de Mélanie Thierry). Si le film avait pour objectif de donner aux spectateurs l'envie d'en savoir plus sur la vie de cette danseuse hors normes, ses ressorts psychologiques, sa carrière, c'est très réussi... Si il avait pour objectif d'en brosser un portrait exhaustif, c'est raté...Mais il n'en reste pas moins que La Danseuse a un vrai charme, une vraie poésie, un intérêt fort, qui m'ont donné souvent des frissons et m'ont captivée de bout en bout. Et sa qualité tient beaucoup sur la force d'interprétation de Soko qui libre une performance incroyable et habitée, bien secondée par Mélanie Thierry et Gaspard Uliel (quant à Lily-Rose Depp, dans le genre tête à claques on ne fait pas mieux).
Vue il y a peu de temps dans "Voir du pays", Soko est fantastique dans ce rôle de Loïe Fuller -sans doublure pour ses scènes de danse - une femme incroyablement douée et opiniâtre - avec un génie de créativité pour avoir imaginé des éclairages de couleur pour la première fois rayonnant sur SA une "torche" de tissus ! C'est Le film de la Belle Epoque...Quant à la réalisation, la rencontre avec Lily-Rose Depp (Sacrée phénomène qui va rapidement se faire un prénom - déjà prédestiné mais il faudra confirmer n'est ce pas ? ) dans le rôle de Isadora Duncan. Rarement on a approché Beauté et Idéal dans un film, deux scènes notamment éblouissantes. Toute la difficulté - aussi bien physique ( corps, yeux ) que morale, est absolument présente. Un film intense et magique, bouleversant d'émotion !!**