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    La Danseuse
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    3,7
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    138 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    J'étais vraiment hyper enthousiaste à l'idée de découvrir l'histoire de la pionnière de la danse moderne Loïe Fuller. Je m'attendais à en prendre plein la vue lors des scènes de danse qui étaient vraiment spectaculaires dans la bande-annonce.

    Et bien la bande-annonce suffit puisque le film n'offre que deux scènes de danse, environ 5 minutes en tout. C'est faible et cela constitue pour moi une première déception. La seconde déception vient dans le parti pris lorsqu'il s'agit de filmer ces scènes : un spectateur de cinéma qui est face à un spectacle de danse sera traité comme le spectateur réel situé dans une rangée au fond de la salle. Il profitera d'une vue globale et panoramique de la scène et, au niveau du son, il pourra profiter de la musique choisie.

    Dans La Danseuse, le spectateur est bien considéré comme étant au fond de la salle, mais la bande sonore éclipse la musique pour mettre en avant les cris de souffrance de la jeune femme. Alors certes, c'est un parti pris louable, mais qui nous fait complètement décrocher de la beauté des images. On décroche définitivement lorsqu'après seulement 20 secondes, la caméra zoome au maximum sur le visage crispé de l'actrice, nous empêchant de profiter du spectacle.

    La deuxième grosse déception pour moi, c'est l'absence totale de repères temporels : on ne sait pas si Loïe Fuller a connu le succès dès son arrivée à Paris ou si l'ascension a été longue. On ne sait pas combien de temps elle a dansé ni dans quel contexte. On ne connait pas l'impact exact du personnage incarné par Lily-Rose Depp. Au final, on n'apprend rien de la vie de Loïe Fuller, le film se noyant littéralement dans une intrigue secondaire bâclée et inutile.

    Ce qui rejoint ma troisième et dernière déception : j'étais venu pour connaitre la vie de Loïe Fuller et son impact sur le monde de la danse. Savoir avec qui elle couchait, si elle était lesbienne, hétérosexuelle ou autre, très franchement c'est une information que je trouve strictement inutile et dont je n’ai rien à faire. Or, le film semble faire une fixation maladive sur ce sujet alors qu'on s'en fout !

    J'aurais voulu savoir en détail les brevets qu'elle a déposés, en lesquels ils avaient eu un impact, sa relation avec les directeurs de cabarets, etc. !

    Si je devais trouver un point positif malgré tout, c'est qu'il donne envie de se procurer une biographie de la danseuse, ne serait-ce que pour connaitre sans digression la vie de cette pionnière.
    Renaudy13
    Renaudy13

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2016
    très beau film artistique, avec un jeu d'acteurs prenant, des images intérieures et extérieures travaillées ( bravo la prise de vue et la photographie), et un scénario tout en subtilités. bien sûr, il y a aussi quelques lenteurs, par données au vu des qualités du film.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Loïe Fuller (Soko) quitte l'Amérique pour rejoindre le Paris de la Belle Epoque après le décès de son père. Un premier film prometteur retraçant l'avènement de la pionnière de la danse moderne. Certes, il y a des moments de grâce dans ce film interprétés par une Soko très inspirée et franchement convaincante mais il y a aussi des longueurs dans ce biopic. Même si le film peut compter sur des seconds rôles de renom ( François Damiens ou Mélanie Thierry), ils n'apportent pas grand chose au contenu et c'est surtout la deuxième partie qui devient confuse et brouillonne. Un bel hommage quand même de la réalisatrice, Stephanie Di Guisto, à cette artiste méconnue du grand public;
    cel44
    cel44

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Porté par des acteurs très charismatiques ce film m'a néanmoins semblé un peu fade. J'en espérais mieux, et différent, à partir de la bande - annonce et des critiques.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2016
    Une histoire forte, presque lyrique. Histoire vraie et pourtant assez étonnante . Servie par de bonnes actrices et l'occasion de voir pour ses débuts la très belle Lily-Rose DEEP. Un beau film passionnant et dont la reconstitition du Paris du début de siècle plus tôt bluffant . Un Gaspard ULLIEL beau et sensuel .
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Une réalisation et une photographie ambitieuses donnent à "La Danseuse" une belle ampleur cinématographique (il faut dire que Benoît Debie est une sacré référence). Les scènes de danse filent d'ailleurs des frissons. La première partie, des États-Unis jusqu'aux Folies Bergères, est particulièrement réussie. Le dernier tiers du film laisse plus circonspect sur le plan narratif : on comprend mal l'intérêt du personnage d'Isadora pour l'inrigue ; les relations entre Loïe et Louis restent assez obscures. Soko met beaucoup d'energie dans son rôle, Gaspard Ulliel est pour une fois pas trop mal, et Lily-Rose Depp intrigue...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Ce film, grandement salué par une certaine presse, m'a déçue. De beaux décors, une trame un peu mince et répétitive, une Isadora Duncan très peu réaliste, et un galimatias qui mélange l'Ouest américain, l'opéra de Paris, la danse classique, et une danseuse peu crédible et répétitive au possible. On y voit des châteaux, des nobles, des jeunes filles en fleur s'ébrouant dans une forêt automnale, une danseuse qui invente un style et qui s'y perd - et perd le spectateur dans cette répétition à foison de ses difficultés à manier un bâton et des voiles. Les scènes d'amour se succèdent, du viol de la jeune danseuse au début du film, en passant par tous les détours de son amant toxicomane qui finit par s'immoler par le feu dans sa jolie voiture, pour finir par ses propres désirs homosexuels. Aucun intérêt à tout cela. On ne comprend pas où le film veut nous mener ni ce qu'il veut dire. C'était cela, la danse au 19° siècle ? Non, et non. Se renseigner, car c'était beaucoup plus intéressant que le montre ce piètre film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Très beau film. On rentre dans le monde d'une artiste, des artistes avec ses rêves et ses folies. Belle esthétique de la danseuse. On est emportée
    SEBASTIEN I
    SEBASTIEN I

    21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Une belle mise en scène appuyée par des belles lumière, avec un beau décor mais le film manque parfois de rythme.
    Soko joue parfaitement. Le film reste Agréable à regarder.
    circusstar
    circusstar

    136 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Sûrement très esthétique mais très ennuyeux. Soko réalise une grande performance physique mais ne séduit ni par sa voix éraillé ni par son manque de grâce. En résumé je n'ai pas aimé, c'est du temps de perdu.
    ghislaine18
    ghislaine18

    8 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Joli film pour qui aime la danse et la musique classique, ce qui est mon cas sinon il peut je pense ennuyer. Soko est "La Danseuse" elle est magnifique dans ce rôle. Lily-Rose Depp dans un rôle court, donne une idée de l'actrice qu'elle va devenir, bon sang ne saurait mentir ! Mélanie thierry et Gapard Ulliel dans des rôles secondaires, sont très bien comme toujours.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    Très beau film que je conseille à tous, et pas seulement aux amoureux de la danse. L’art de Loïe Fuller tient d’ailleurs plus de la gymnaste que de la ballerine et c’est passionnant de voir comment cette grande artiste préparait des numéros comme un illusionniste. La reconstitution des numéros de danse est un enchantement.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    LA DANSEUSE reste un film agréable, avec certaines scènes fortes, sensibles, oniriques, virevoltantes, portées par le charisme de l'actrice principale. Toutefois, il accuse une certaine irrégularité et perd un peu en crédibilité sur la fin. La prestation de Soko est remarquable mais sur la fin le personnage est exagéré dans ses grimaces. Le fait qu'elle soit lesbienne est trop escamoté par rapport à sa bio. Certes, elle fut mariée (ce qui n'apparaît pas ici) avec ce colonel, incarné par Gaspard Ulliel, dandy polygame (dont le jeu susurrant et l'allure de vampire finissent par devenir irritants). Malgré tout, cette relation était vécue sous influence financière et n'a duré que trois ans (1889-1892) avant que Marie-Louise alias Loïe file vers ses amours lesbiens. Utiliser par conséquent la rencontre avec Isadora Duncan, qui n'a véritablement éclipsé Loïe Füller sous les feux de la rampe que dix ans plus tard (1902), pour montrer qu'elle aime les femmes (et au passage pour y placer Miss Depp), sans oser aller plus loin, non seulement c'est mal amené, mais de plus d'un anachronisme abscons. Lily-rose Depp a l'air très gracieuse mais, côté expressivité du caractère, c'est pas encore ça. Isadora semble passer en coup de vent, alors que Loïe a contribué à la rendre connue; ce traitement trop superficiel peine vraiment du coup à rendre crédible l'état dans lequel plonge Loïe. spoiler: En effet, Loïe n'a pas souffert tant que ça; on dirait qu'elle est à deux doigts d'y passer (hagard, boulimique, les yeux injectés de sang) alors qu'elle a quand même vécu jusqu'à 66 ans, épanouie et bien entourée!
    Comme s'il fallait en faire des tonnes pour acquérir plus de force, le scénario (Stéphanie Di Giusto... d'après Giovanni Lista) prend le parti du concept de la souffrance qui mène au succès, jusqu'à introduire des scènes tirées par les cheveux, complètement romancées: il se révèle rédemptionniste (on voit une fois Marie-Louise inspirée en lorgnant sur une croix; par la suite on dirait un ange au milieu de l'enfer) ce qui, par effet excessif, finit à la fois par écœurer et par nuire à la véracité du portrait. C'est regrettable car sans ce parti-pris doloriste, sans ce traitement maladif des personnages, sans toute cette exagération décalée (et sans cette Isadora qui n'apporte rien de fondamentalement intéressant), il serait resté le portrait d'une ascension remarquable et d'un caractère hors-normes, allié à de sublimes scènes, certaines d'une rare élégance, ce qui aurait suffi à rendre l’œuvre attachante. Côté acteurs, François Damien offre une prestation très moyenne, alors que le jeu de Mélanie Thierry sonne très juste.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    La réalisatrice Stéphanie Di Guisto s’est inspirée de l’œuvre de l’écrivain italien Giovanni Lista pour sortir de l’oubli le personnage de Loïe Fuller (1862 – 1928) qui va devenir la gloire des cabarets parisiens de la Belle Epoque jusqu’à danser à l’Opéra de Paris. Pionnière de la danse moderne, cachée sous des mètres de soie, les bras prolongés de longues baguettes de bambou, Loïe réinvente son corps sur scène et émerveille chaque soir un peu plus, inventant sans cesse , utilisant les éclairages naissant pour jouer avec la lumière…Elle s’y brisera le dos, se brulera les yeux à la puissance des éclairages…Sa rencontre avec Isadora Duncan, qu’elle prend dans sa troupe de danseuses, jeune prodige avide de gloire, adepte d’un retour au modèle des figures antiques, d’une plus grande liberté du corps, osant s’exhiber presque nue, nimbée de voiles vaporeux , va précipiter sa chute en ce début du 20ème siècle...Les scènes de danse sont des moments magnifiques , la réalisatrice a choisi de retranscrire cette danse, ce déploiement du papillon, sans trucage, dans les conditions de sa création…ce sont des moments magiques, soutenus par des extraits musicaux éclatants…ces jeux de lumière contraste avec l’atmosphère plutôt sombre des autres scènes, tournées dans l’obscurité ou la pénombre d’appartements à la décoration chargée…Loïe est accompagnée par Gabrielle (Mélanie Thierry) , à la fois amie, confidente et mentor, tantôt ferme (elle tient les cordons de la bourse), tantôt douce et apaisante. La réalisatrice n’a pas voulu reprendre la liaison amoureuse que Loïe et Gabrielle avaient nouée dans la vie réelle…elle a introduit, un dandy souffreteux et éthéromane, Louis, Comte d’Orsay ( Gaspard Ulliel) dont la relation trouble qu’il noue avec Loïe n’apporte pas grand-chose au film…Soko, joue une Loïe Fuller, sûre d’elle, sûre de ses choix esthétiques, chargée d’une extraordinaire énergie, éprouvant son corps plus comme une athlète qu’une ballerine et qui va se retrouver broyée par tous ces accessoires qu’elle introduit dans son jeu…Isadora Duncan, (Lily-Rose Depp) , plus jeune, plus lumineuse annonce une nouvelle époque…Stéphanie Di Guisto nous donne là un film envoutant, voué à la beauté…un film de femmes, où les hommes restent de simples spectateurs…
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Film genre biopic sur la montée puis la chute de Louie Fuller, pionnière de la chorégraphie moderne et surtout femme de passion et femme libre. Pour un premier film, Stéphanie di Guisto montre sa maîtrise de l’image. En revanche le rythme est un peu mou et la mise en scène, très conventionnelle, est un peu surprenante pour raconter la puissance de la création. Par ailleurs le scénario est un peu décousu et la chronologie très syncopée nous laisse perplexe. Mais l’ensemble reste fluide et d’une grande beauté. Enfin félicitons le casting féminin, une Soko habitée, une Mélanie Thierry très présente malgré son rôle en arrière-plan et la petite Lily-Rose Depp qui illumine l’écran (le sang doit parler !). Dommage que Gaspard Ulliel, Delon de banlieue, frise le ridicule ; comme quoi l’apparence ne suffit pas pour faire un grand acteur. Un beau film en l’honneur d’une visionnaire tombée dans l’oubli, un film lyrique sur la création artistique.
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