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    La Danseuse
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    3,7
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    138 critiques spectateurs

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    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    C'est le genre de film qu'on aurait aimé aimer. Ben non.....pas tant que ça.

    On aurait aimé l'aimer, parce qu'il ressuscite une figure de la danse intrigante, atypique et qui a ouvert la porte à la danse moderne.

    Et parce que c'est chouette qu'une jeune réalisatrice, Stéphanie Di Giusto, s'intéresse à un sujet aussi peu commercial! Et enfin parce qu'il y a vraiment une recherche de l'image forte, du cadrage percutant qui lui laissent espérer une belle carrière. Exemple: Loïe Fuller a passé sa jeunesse avec son père dans l'Ouest sauvage. Mais papa parle trop.... sa mort est montrée par l'image d'une baignoire percée de trois gros trous par où s'écoule une eau savonneuse.... et rouge; eh bien, en cinquante ans de western, personne n'a eu l'idée de cette image! Etonnant, non?

    Pourquoi diable avoir choisi Soko, si peu gracieuse, avec ce corps solide et même plutôt hommasse, pour interpréter une danseuse? Eh bien, paradoxalement, parce qu'elle ressemble beaucoup à la vraie Loïe, aussi bien de visage que de corps. C'étaient ses voiles, et cette silhouette exagérée par les tiges de bambou qu'elle tenait et qui prolongeaient ses bras, qui créaient la magie; mais mademoiselle Fuller avait bien l'allure d'une fille poussée à coups de biftecks de cow boy....

    Donc, le film nous raconte comment une fille sortie de nulle part invente un certain type de danse qui n'avait rien à voir avec ce qui se pratiquait sur scène. Comment elle pense à utiliser des miroirs, des projecteurs pour faire des effets de couleur dans ses voiles -toutes choses qu'elle a fait breveter d'ailleurs!! A noter qu'il y a une courte scène de danse absolument magnifique. Comment elle vit avec une obsession absolue de se produire, entre un amoureux transi, comte et éthéromane (Gaspard Uriel, qui est de tous les films en ce moment, mais qui a vraiment l'air de se demander ce qu'il fait là, à part veiller à ce que sa fausse moustache ne se décolle pas) et une amoureuse transie (Mélanie Thierry) qui veille sur elle comme sur du lait au feu. Hélas débarque dans sa vie et dans sa petite troupe Isadora Duncan, celle qui allait devenir la scandaleuse Isadora Duncan, qui va lui voler la vedette, mais pour qui le coeur de la pauvre Loïe va se mettre à battre très fort.... en dépit de son indiscipline et de son insolence... c'est Lily-Rose Depp, que ses minauderies et ses mimiques rendent absolument insupportable. Mon Dieu, une tête à claques pareille, personne ne l'aurait gardée! Dans les bons points de la distribution, François Damiens, qui est de tous les films en ce moment, et qui incarne le directeur de l'Opéra.

    Alors, pourquoi ça ne fonctionne pas? Pourquoi très vite on s'ennuie? Je ne sais pas. Mais on en a vite assez de Loïe et ses yeux de lapin russe -elle ne supporte pas les projecteurs, de Loïe et son dos en miettes -elle n'en peux plus de porter ses bâtons, pourtant quand on voit la robuste Soko, on se dit qu'elle doit être capable de manier des baguettes lestées de plomb.... de Loïe dans ses bains de glace, de Loïe soupirant après Isadora...... de Loïe aguichant puis repoussant le malheureux Louis....On n'arrive pas à se passionner, ni à rentrer vraiment dans le film. Qu'aurait il fallu? Des acteurs avec plus de charisme? Un parti-pris moins larmoyant?

    En plus, on ne sait pas trop ce qui est historique et ce qui est affabulé (en particulier en ce qui concerne les relations entre les deux danseuses).Néanmoins, ça reste un film très regardable; mais on ne m'ôtera pas de l'idée qu'avec la même réalisatrice et le même thème.... on aurait pu faire mieux!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2016
    J'ai vraiment aimé ce film et j'ai été éblouie par Soko qui crève l'écran elle est sublime et Gaspard Ulliel toujours magnifique.L'histoire de Loie Fuller est fascinante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Magnifique film biographique sur la danse et pourtant je ne suis pas fan du genre.
    Je vous le conseille. Visuellement le film est intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Un pure chef d'œuvre avec des acteurs de grandes qualités et une histoire merveilleusement envoûtante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    Un pari artistique osé mais réussi. On sort des sentiers battus avec ce film, ni hollywoodien, ni paris-ça-soupire-une-fois-par-minute.
    Une prestation exceptionnelle de la part des principaux protagonistes, mis à part les deux directeurs (Lencquesaing et Damiens) dont on regrettera le registre qui tient plus d'un téléfilm à diffusion unique ou de "nos chers voisins".
    Mauvais casting donc pour ceux deux là, car personne n'osera remettre en cause les talents de mise en scène de la réalisatrice quand on voit le jeu talentueux de Soko, Mélanie Thierry, Gaspard Ulliel, Lily-Rose Depp (et de même sa doublure Fanny Sage...), des rôles américains ou des danseuses. Un autre regret : la simplicité du scénario, les compagnons de "La Fuller" méritaient d'être plus travaillés, on aurait aimé se pencher un peu plus sur leur évolution, ajouter quelques intrigues qui auraient décentré de temps à autres le fil conducteur. L'histoire est en effet obnubilée par les questionnements sexuels de l'héroïne au grès de ses rencontres, et à vrai dire... on s'en fiche un peu... les personnages sont donc là uniquement pour livrer à l'héroïne des échecs successifs, c'est dommage, vu le talent de leurs interprètes.
    Allez le voir, on est à deux doigts du chef-d'oeuvre.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Les bons sujets ne font pas les bons films, et La danseuse en est la preuve éclatante.

    Le personnage réel de Loïe Fuller est en effet sur le papier captivant : enfant du grand Ouest américain, gloire des cabarets parisiens du début du XXe siècle, danseuse masochiste torturant son propre corps, fondatrice de la danse moderne sous bien des aspects.

    De ce beau matériau de départ, Stéphanie Di Giusto fait un pensum malheureusement glacé, desservi par une direction arstitique beaucoup trop léchée. Les décors de western, les intérieurs bien éclairés - et très jolis, les costumes tout droit sortis de l'atelier, le château vide extraordinairement photogénique : le film paraît à la fois très ambitieux d'un point de vue formel, et un peu cheap (à l'image du bateau qui traverse l'Atlantique et qu'on ne voit pas). Chaque scène en elle-même est visuellement travaillée, sans qu'on sente un regard de créateur pour donner une unité à l'ensemble.

    C'est une esthétique de lumière morte et trop rasante que propose La danseuse, qui m'a finalement empêché d'entrer dans le film. Emportée dans son élan David Hamiltonien, la réalisatrice arrive à faire apparaître belles les pires conditions de vie (celles de la remise aux Folies Bergères par exemple). C'est gênant.

    Le deuxième gros défaut du film, c'est son scénario.

    Certains reprochent à Stéphanie Di Giusto d'avoir minoré l'homosexualité de Loïe Fuller. C'est un procès à mon avis un peu vain, dans le sens qu'un créateur fait bien ce qu'il veut de son sujet de départ, que ce dernier soit une oeuvre ou un personnage réel. Un film de fiction n'est pas un documentaire, et ne doit aucun respect à ses sources.

    On peut toutefois se demander si les artifices qu'emploie le scénario pour pallier ce hiatus n'affaiblissent pas globalement le film : le personnage que joue Gaspard Ulliel, totalement inventé, est d'une faiblesse criarde et le chaste béguin du personnage jouée par Mélanie Thierry semble absolument superficiel.

    Reste au crédit du film l'interprétation habitée de Soko (qui en fait peut-être un chouïa trop), et le beau passage de sa rencontre avec Isadora Duncan.

    Le film, qui m'a rappelé à certains moments le Marguerite de Xavier Giannoli en moins bien, cumule au final trop de maladresses et de clichés stylistiques pour être vraiment recommandable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Un art sublime à admirer et contempler. l'envol du tissu qui tourne et qui s'exprime est magnifique à voir. Ceci dit, le scénario est étrange par moment. soko est habitée. Et bien que la progéniture Depp est de toute beauté et admirée par la critique, j'ai trouvé qu'elle ne dégage pas ce supplément d'âme. Son role de debutante dans le métier se ressent fortement.
    circusstar
    circusstar

    136 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Sûrement très esthétique mais très ennuyeux. Soko réalise une grande performance physique mais ne séduit ni par sa voix éraillé ni par son manque de grâce. En résumé je n'ai pas aimé, c'est du temps de perdu.
    philhag
    philhag

    28 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2016
    Un bon film. intéressant. Riche en musique. Bien filmé. Ce sont les femmes qui tiennent le film, sans doute un choix pour ce film féminin à chaque prise de vue. Je ne sais pas si le scénario est conforme à la vie de cette danseuse, Marie Louise Fuller, Loïe. Mais j'ai surtout découvert Soko après le film, sur internet, que je ne connaissais pas. Et là c'est le choc : elle est vraiment formidable et donne un corps et une âme à Loïe. A voir. Mettez le son à fond ...
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2016
    Si Loïe Fuller n'est pas passée à la postérité de la même façon qu'Isadora Duncan, qu'elle a contribué à découvrir, c'est tout simplement qu'elle était autant, sinon plus, metteuse en scène que danseuse. Admirée par Rodin, Lautrec et les Curie, cette célébrité de la Belle époque est une sorte de symbole de liberté artistique et en cela le film de Stéphanie Di Giusto lui rend parfaitement hommage. Malgré tout, La danseuse n'emballe pas totalement car autant les passages sur scènes sont remarquables autant la narration semble parfois corsetée et manque assez souvent de grâce voire d'inspiration. Si l'on ressent bien la volonté de la réalisatrice d'éviter le biopic classique, elle ne parvient pas réellement à y échapper à partir du moment où son héroïne débarque à Paris. Quant à savoir pour quelles raisons Stéphanie Di Giusto a souhaité mettre de côté les préférences amoureuses de Loïe Fuller en lui inventant un compagnon, on se perd en conjectures. Soko est impressionnante dans le rôle titre, bien meilleure que dans Voir du pays, et bien qu'elle occupe tout l'écran, elle est parfaitement entourée avec Gaspard Ulliel (onctueux), Mélanie Thierry (bienveillante) et François Damiens (sobre). Pour ce qui est de Lily-Rose Depp, sur laquelle une grande partie de la critique s'excite, certes elle capte bien la lumière mais laissons lui le temps de grandir.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    On ne peut que louer les qualités esthétiques de ce film, la beauté des images, l'intelligence de la reconstitution historique, ainsi que l'art d'en dire beaucoup en de belles scènes elliptiques.
    En revanche, tout cet art est mis au service d'un scénario qui peine à nous intéresser, qui revient sans cesse sur des événements sans intérêt ou qui ont du mal à s'intégrer au fil du récit. Ainsi, par exemple, à quoi servent les scènes du viol, des retrouvailles avec sa mère ou même de la souffrance physique, maintes fois montrée de l'héroïne ?
    Le sujet principal de l'invention d'un nouvel art chorégraphique, ceux secondaires des amours difficiles de Loïe, ou de la rivalité avec Isadora Duncan n'étaient-ils pas suffisants pour faire un film moins dilué et qui finit par nous taper sur les nerfs, enfin surtout la "formidable" Soko qu'on verrait davantage dans un rôle de cow-boy (girl !) que de danseuse à l'Opéra.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    La Danseuse est le biopic qui retrace la vie de Loïe Fuller, une danseuse américaine qui a révolutionné la danse durant la Belle Epoque en inventant un nouveau style de chorégraphie. Son travail va subjuguer Paris, jusqu’au jour où sa bonté va lui faire perdre ses capacités et sa renommée. Filmer la danse est quelque chose de difficile au cinéma et Stéphanie Di Giusto trouvera le ton parfait pour offrir toute la grâce nécessaire pour illuminer notre regard. Mais ce n’est pas le personnage principal de Soko qui va nous éblouir, mais bien celui de Mélanie Thierry. Son personnage est discret, toujours en second plan, jamais imposant. Pourtant, l’actrice lui donne tellement de vie que la régisseuse est la véritable découverte de ce long-métrage. A l’inverse, rien ne transparait dans les personnages de Gaspard Ulliel et Lili-Rose Depp. Ils avaient pourtant une écriture détaillée, mais ne feront jamais corps avec leur rôle. Enfin, François Damiens nous surprend à chacune de ses apparitions par la qualité des tons qu’il emploie. La Danseuse laisse donc sceptique. Nous faisons face à un scénario passionnant mais dont l’émotion ne transparaît que dans la moitié du casting.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    La réalisatrice Stéphanie Di Guisto s’est inspirée de l’œuvre de l’écrivain italien Giovanni Lista pour sortir de l’oubli le personnage de Loïe Fuller (1862 – 1928) qui va devenir la gloire des cabarets parisiens de la Belle Epoque jusqu’à danser à l’Opéra de Paris. Pionnière de la danse moderne, cachée sous des mètres de soie, les bras prolongés de longues baguettes de bambou, Loïe réinvente son corps sur scène et émerveille chaque soir un peu plus, inventant sans cesse , utilisant les éclairages naissant pour jouer avec la lumière…Elle s’y brisera le dos, se brulera les yeux à la puissance des éclairages…Sa rencontre avec Isadora Duncan, qu’elle prend dans sa troupe de danseuses, jeune prodige avide de gloire, adepte d’un retour au modèle des figures antiques, d’une plus grande liberté du corps, osant s’exhiber presque nue, nimbée de voiles vaporeux , va précipiter sa chute en ce début du 20ème siècle...Les scènes de danse sont des moments magnifiques , la réalisatrice a choisi de retranscrire cette danse, ce déploiement du papillon, sans trucage, dans les conditions de sa création…ce sont des moments magiques, soutenus par des extraits musicaux éclatants…ces jeux de lumière contraste avec l’atmosphère plutôt sombre des autres scènes, tournées dans l’obscurité ou la pénombre d’appartements à la décoration chargée…Loïe est accompagnée par Gabrielle (Mélanie Thierry) , à la fois amie, confidente et mentor, tantôt ferme (elle tient les cordons de la bourse), tantôt douce et apaisante. La réalisatrice n’a pas voulu reprendre la liaison amoureuse que Loïe et Gabrielle avaient nouée dans la vie réelle…elle a introduit, un dandy souffreteux et éthéromane, Louis, Comte d’Orsay ( Gaspard Ulliel) dont la relation trouble qu’il noue avec Loïe n’apporte pas grand-chose au film…Soko, joue une Loïe Fuller, sûre d’elle, sûre de ses choix esthétiques, chargée d’une extraordinaire énergie, éprouvant son corps plus comme une athlète qu’une ballerine et qui va se retrouver broyée par tous ces accessoires qu’elle introduit dans son jeu…Isadora Duncan, (Lily-Rose Depp) , plus jeune, plus lumineuse annonce une nouvelle époque…Stéphanie Di Guisto nous donne là un film envoutant, voué à la beauté…un film de femmes, où les hommes restent de simples spectateurs…
    cosette2010
    cosette2010

    51 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2016
    Je connaissais le nom d'Isadora Duncan mais pas du tout celui de Loie Fuller. Le film montre la détermination de cette artiste qui a inventé la scénographie moderne, utilisant effets de lumière sur ses voiles drapés. Le film dégage un charme sulfureux mais semble survoler son sujet comme l'esprit vaporeux de Gaspard Ulliel constamment perdu dans ses paradis artificiels. Pourquoi le thème de l'homosexualité n'est pas plus approfondi ? Peut-être parce que Lily Rose ne s'est pas déshabillée ? Il est vrai qu'elle est bien jeune, mais quel charme ! Soko incarne avec conviction cette héroïne un peu gauche, insatisfaite et si peu heureuse.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    Loïe Fuller a grandi en Amérique auprès d'un père alcoolique qui meurt brutalement. Elle rejoint alors sa mère puis réussi ensuite à partir pour Paris où elle va devenir une danseuse toute particulière des Folie Bergères et va devenir une star adulée de son public
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