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cylon86
2 513 abonnés
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3,0
Publiée le 4 octobre 2016
Remarqué à Cannes lors de son passage dans la sélection Un Certain Regard, "La Danseuse" retrace le parcours de Loïe Fuller, pionnière de la danse moderne qui a construit sa carrière sur un dur labeur et sur des voiles qu'elle faisait tournoyer durant ses représentations, le tout associé à un superbe jeu de lumières. Artiste tourmentée, épuisée après chacun de ses spectacles et gênée par le fait qu'elle ne considérait pas comme une vraie danseuse (comparé à Isadora Duncan, véritable petite peste incarnée ici par Lily-Rose Depp, véritable rayon de soleil que l'on attend de découvrir dans un rôle plus complexe), Fuller a basé sa légende sur un travail de mise en scène ahurissant qui demandait également un effort physique épuisant. Transgressant l'histoire, créant un personnage de comte pour le récit (Gaspard Ulliel, charismatique en diable et lucide de bout en bout), Stéphanie Di Giusto adapte la réalité pour mieux servir son récit et livrer une œuvre touchante où rien ne semble laissé au hasard. Si la reconstitution impressionne, ce sont les moments de grâce que le film saisit qui marquent le plus. Au détour de quelques scènes (dont l'une où Fuller se retrouve parmi son public après une représentation), Di Giusto parvient à saisir toute la beauté de la danse et la complexité de son personnage totalement investi dans son art que Soko incarne avec une belle complexité. Un très beau film en dépit de ses quelques inégalités.
quelle bonne idée de faire connaitre cette personnalité haute en couleur animée d'une rage de la danse . si quelque fois l'attention baise un peu cela reste une belle réalisation avec des moments très forts en émotion tous les comédiens tiennent leur rôle avec force conviction , on doit saluer Soko pour sa prestation ainsi que Lily Rose qui fait une superbe première apparition , décors et costumes somptueux mise en scène sobre , un très joli film plein d'émotion.
J'ai été charmée par ce film. C'est émouvant, beau, envoûtant, triste, magnifique. Je suis contente d'avoir pu connaître l'histoire de cette belle artiste. Aussi le film est très bien réalisé et interprété et de surcroît nous avons droit à de la très bonne musique classique.
Premier film de Stéphanie Di Giusto très remarqué à Cannes. J'y suis d'abord allé pour Soko. Je trouve que c'est une très bonne (et bientôt très grande) actrice. Elle est ici absolument formidable (comme dans le récent Voir du pays). Elle tient tout le film sur ses épaules. Même si les autres acteurs sont tous très biens. Particulièrement Gaspard Ulliel, tout comme dans Juste la fin du monde, et Mélanie Thierry, plus effacée mais toute aussi convaincante. La fille de du moment, Lily-Rose Depp, s'en sort aussi très bien, belle révélation, même si elle aura du mal à éclipser sa mère. Quant au film en lui-même, je l'ai trouvé très réussi. Belle mise en scène, superbe direction artistique et belle écriture. Ne connaissant rien aux personnages réels, je ne vais donc pas m’effaroucher de quelconques libertés (personnages inventés, homosexualité...) apparemment prises avec la véritable histoire. J'ai trouvé cette Danseuse très belle et elle m'a touché. Cela suffit à mon bonheur...
Y'a-t-il 5 bonnes raisons d'aller voir "La danseuse" le premier film de Stéphanie di Giusto ? En cherchant, il se peut qu'il y en ai, car avouons-le le film est sympathique, ambitieux mais pas franchement réussi. Raison numéro 1 : Vous êtes un(e) accro à la presse people, vous suivez depuis sa première photo au sortir de la salle d'accouchement l'avancée dans la gloire de la jolie Lily-Rose Depp ? Vous irez donc contempler sa première apparition au cinéma. Jolie comme un coeur, fraîche comme toute jeune fille bien maquillée et bien éclairée, elle apparaît vers la moitié du film dans le rôle d'Isadora Duncan, celle qui éclipsera bien vite la carrière de Loïe Fuller. Petit point de détail. Pas d'emballements excessifs, elle est doublée pour les scènes de danse. Mais, il n'y a pas que la fille de Johnny Depp qui peut attirer le chaland. Soko, l'interprète principale a été, m'a-t-il semblé, bien plus mise en vedette dans la presse que la charmante Lily-Rose. Impossible d'éviter les nombreux portrait de la comédienne/chanteuse, chantre d'une différence assumée et visiblement très vendeuse. Autre point de détail. Toute sympathique qu'elle soit, Soko a été meilleure ailleurs et semble se spécialiser dans les rôles de taciturnes... Raison numéro 2 : Vous êtes fan de danse et son histoire n'a presque aucun secret pour vous. Un biopic sur Loïe Fuller, maillon faible et un peu oublié, ne peut que vous intéresser. Là, encore, pas d'emballements. Le parti-pris de la réalisatrice est plus proche de l'évocation lyrique que de la biographie, laissant beaucoup de zones dans l'ombre et concentrant son film sur quelques années seulement. Quelques chorégraphies sont joliment représentées mais ne constituent pas l'axe majeur du film qui est...est... ailleurs sans doute, mais lequel ? Difficile à dire, tant le film s'égare dans pas mal de directions sans en exploiter aucune pleinement. Raison numéro 3 : Vous êtes amateur de films à la photographie soignée, aux images nimbées de brumes ou de voiles blancs transparents voletant sur de jolis corps gracieux de jeunes filles en fleur. Vous avez un souvenir délicieux de "Bilitis" de David Hamilton ( ok c'est pour les plus de 50 ans !) dont vous gardez en tête, en plus de sa musique sirupeuse, la grâce éthérée et délicate d'un cinéma que l'on ne pourrait plus faire aujourd'hui. Alors, vous retrouverez un peu de cette imagerie dans" La danseuse", comme si les amours lesbiennes étaient vouées à se vivre dans les draperies de soie et les voiles de coton fin qui volent au vent. La fin sur le blog
Histoire surprenante de cette danseuse avant-gardiste pour son époque, qui sait ce qu'elle veut transmettre à travers sa danse et qui comme il est dis "Même si les efforts physiques doivent lui briser le dos, même si la puissance des éclairages doit lui brûler les yeux, elle ne cessera de perfectionner sa danse" Très belle interprétation de soko, Mélanie Laurent avec son visage si doux et Gaspard Ulliel. La présence des autres acteurs sont tout aussi importants. bon film quand on aime les beaux effets visuel sur grand écran et la danse et son sacrifice.
Film genre biopic sur la montée puis la chute de Louie Fuller, pionnière de la chorégraphie moderne et surtout femme de passion et femme libre. Pour un premier film, Stéphanie di Guisto montre sa maîtrise de l’image. En revanche le rythme est un peu mou et la mise en scène, très conventionnelle, est un peu surprenante pour raconter la puissance de la création. Par ailleurs le scénario est un peu décousu et la chronologie très syncopée nous laisse perplexe. Mais l’ensemble reste fluide et d’une grande beauté. Enfin félicitons le casting féminin, une Soko habitée, une Mélanie Thierry très présente malgré son rôle en arrière-plan et la petite Lily-Rose Depp qui illumine l’écran (le sang doit parler !). Dommage que Gaspard Ulliel, Delon de banlieue, frise le ridicule ; comme quoi l’apparence ne suffit pas pour faire un grand acteur. Un beau film en l’honneur d’une visionnaire tombée dans l’oubli, un film lyrique sur la création artistique.
Magnifique ! Cette danseuse avec ses voilages figurant un papillon non seulement ses déplacements, la chorégraphie et la mouvance de son corps fait qu'elle ravit les yeux. De plus, partie de rien et croyant en son rêve, elle réussit malgré les hésitations, voire les refus, elle persiste et danse à l'Opéra. Comme quoi lorsque l'on croit et que l'on veut que son désir se réalise, il faut persister...
Ce film raconte le destin hors norme de la très visionnaire Loïe Fuller, Pionnière de la danse moderne. Soko, son actrice principale est transcendée par son personnage et Lily-Rose Depp irradie déjà la pellicule, ça promet ...
« La Danseuse » est l’histoire de Loïe Fuller, danseuse venue d’Amérique, avec son imaginaire et sa vision de la danse des fleurs tout au début du 19ème.
Une réalisation étourdissante qui repose sur les épaules de la jeune jeune comédienne Soko. Elle est naturelle, forte et surprenante. Une performance hors norme.
Le film nous entraîne dans une danse endiablée pleine de musiques et de couleurs. Soko mène le bal, elle est tour-à-tour timorée et obstinée, délicate et rustique, légère et pataude. Une étoile est née, sur scène, sous forme de fleur. Elle bouleversera la scène parisienne et fera changer l’ordre des choses à l’Opéra.
Gaspard Ulliel est encore une fois tout en douceur et élégance et avec beaucoup de sensualité. Son amour pour Louie est véritable, il va la suivre et la soutenir. Sa noblesse est déchue et l’éther lui brouille l’esprit. Un rôle à la hauteur de son talent.
Mélanie Thierry est épatante, dans son rôle de secrétaire, discrète, fidèle et déterminée. Un passage subtil de François Damiens en patron des Folies Bergères. Seule la petite Lily-Rose Depp joue un peu trop les ingénues, lourdement gracile. Elle finit par agacer, mais son rôle est ingrat.
Une belle histoire nous est contée avec grandeur, décadence et grandiloquence et le film nous emporte, c’est l’essentiel. Stéphanie Di Giusto réalise une belle adaptation du roman de Giovanni Lista, une fresque historique sur un bout de l’histoire de la danse contemporaine.
"la danseuse" présenté lors du dernier festival de cannes est un film qui doit être vu avant tout pour la performance de soko qui transcende le film au côté de lily rose Depp paradis qui l illumine certaines scènes de danse de soko sont tout simplement hypnotique , malgré le côté classique de ce biopic.
Eh bien voilà une manière de parler d'un voile d'une façon singulière et ainsi d'élever le niveau du débat... Le casting du film est bien pensé, les acteurs crédibles dans leurs rôles. Les chorégraphies nous emportent. Voici un film de femme, avec une héroïne au corps dense (et qui danse) et qui pense la danse et son interprétation. Quelle belle idée de rendre hommage à Loïe Fuller. L'arrivée de Isadora Duncan fait froid dans le dos, mais j'adore comment l'amour de la danse l'emporte pour Loïe. Mais peut-être n'est-elle pas insensible au charme d'Isadora (magnifiquement campée par Lilie-Rose Deep)... J'aime cette Soko, qui campe un personnage déterminé, ambitieux, sans concession et prête à tout pour rencontrer son rêve. Prête à tout, mais pas à n'importe quoi.
Le côté artiste en création m a semblé plus réussi que la partie isadora voire la partie Louis tourmenté.
Ces scènes sont correctes, c est surtout que ces aspects du scénario ne m ont pas intéressés.
D avoir vu il y a peu "voir du pays" me confirme qu il est difficile d avoir une opinion sur un acteur. Soko m a semblé mieux dirigée dans "la danseuse" et plus j y pense plus je trouve Soko bien choisie pour ce rôle.
Le film est surtout porté par une histoire qui m à intéressé et cette danseuse atypique. Si je fais abstraction du sujet, je le trouverais simplement convenable, sa forme est assez illustrative.
Pour la présence d'une Lil-Rose Depp qui se doit de se faire un nom, malgré une ascendance peu évidente à porter, je recommande vivement d'aller voir ce film pour son énergie, ses chorégraphies atypique. Mais aussi pour Soko douée de sensibilité et d'émotions, pour Mélanie Thierry tout en pudeur, un Francois Damiens toujours aussi délicat et un Gaspard Ulliel que j'admire pour oser aborder des personnages décalés ... Je dis GO !!!
Présenté à Cannes en mai, j'ai été voir ce film uniquement pour Gaspard Ulliel que je suis depuis JACQUOU LE CROQUANT en 2007... j'ai été obligé d'aller le vori à UGC Confluence car mes cinés habituels à Part-Dieu et Ciné-cité ont refusé de le prendre, car pas grand public ! j'ai eu du mal à rentrer dans ce film trop long de 1h50 : le début est tout en VO sous-titrée car se déroulant aux USA ! j'ai cru que tout le film allait être comme ça .... Quand Gaspard arrive enfin, il est tout le temps présent alors qu'il se décrit comme un second rôle mais quel beau rôle dépressif et torturé ! Lilly rose Depp sur laquelle est vendu le film n'est présente qu'un quart d'heure et très bonne en garce ! La comédienne Soko que je ne connaissais pas est splendide mais c'est surtout Mélanie Thierry qui m'a beaucoup touché dans le film...