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Yves G.
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2,0
Publiée le 27 décembre 2016
Star de la chanson à vingt ans, Laura en a aujourd’hui cinquante. Cabossée par la vie, elle travaille dans une usine agro-alimentaire. C’est là que sa route croise celle de Jean, un jeune chien fou passionné de boxe dont Laura avait été l’idole de son père. Le jeune homme se met en tête de relancer la carrière de la star déchue.
Il y a plein de belles idées dans le premier film du belge Bavo (quel prénom !) Defurne. D’une part celle du come back de l’ancienne star, aux ailes brulées par une célébrité trop tôt acquise. D’autre part celle de la relation entre un jeune homme, à peine sorti de l’enfance (les appels téléphoniques de sa mère interrompent ses galipettes pour lui demander s’il rentre dîner), et une cougar à laquelle il essaie de redonner goût à la vie.
Mais les deux films ne se rejoignent jamais vraiment. Pourtant, Isabelle Huppert – dont j’ai déjà dit le peu de bien que j’en pensais – et Kévin Azaïs – découvert dans « Les Combattants » et en tête de l’affiche de « Jeunesse » – sont l’un et l’autre excellents. C’est ensemble que le duo ne fonctionne pas. On ne sent jamais entre eux la moindre complicité et a fortiori le moindre amour. Leurs scènes de sexe, trop sages, laissent un malaise qui sape la crédibilité du film.
A ma grande honte, je ne connaissais pas Kévin Azaïs...et ce fut comme une apparition. Cet acteur a un charisme extraordinaire et une beauté à couper le souffle. Je l'aurais bien vu jouer le rôle masculin dans le film d'Ozon, "Frantz". En tous cas, c'est grâce à lui si je suis resté jusqu'au bout car ce film à l'eau de rose est vraiment indigent. On croirait un roman-photo des années 60. La dernière scène où la chanteuse se balade avec son goutte-à-goutte tandis que son amant en marcel la prend dans ses bras est un sommet du kitsch. Evidemment l'affiche à la Pierre et Gilles aurait dû me mettre en garde...
Une candidate ayant participé au grand prix européen de la chanson il y a plusieurs années et travaillant dorénavant dans une usine de pâté y fait la rencontre d'un jeune intérimaire s’entraînant pour être boxeur professionnel qui la reconnaît. Une relation va peu à peu se construire entre eux. Je trouve que ce film a peu d'intérêt, si ce n'est donner un aperçu de la vie que peut avoir une chanteuse ayant connu un moment de gloire. L'envie de reconnecter avec le succès est évoqué, mais l'histoire est à mon sens surtout constituée d'une romance improbable développant une histoire d'amour digne de deux adolescents. De plus, comme c'est le cas ici, j'ai beaucoup de mal à apprécier un récit dans lequel les personnages ne m'inspirent aucune sympathie.
Isabelle Huppert (Liliane) travaille dans une usine de pâté en cachant à ses collègues le fait d'avoir concouru 30 ans plus tôt à l'Eurovision. Mais un jour, un jeune intérimaire (Kévin Azaïs), plus intéressé par la boxe, va faire ressurgir son passé et devenir à la fois son manager et son amant. Ce film flamand tourné en France bénéficie de la bande son du groupe Pink Martini. Isabelle Huppert est une nouvelle fois à son avantage (même si elle incarne encore une cougar) et Kévin Azaïs est parfait dans ce rôle de jeune boxeur naïf et très amoureux. Malheureusement, le film pâtit d'un scénario très faible et la redondance du tube de Liliane en devient agaçant. Dommage car l'ensemble est loin d'être raté.
Le second film de Bavo Defurne après le joli (mais inégal) Sur le chemin des dunes confirme le goût du cinéaste pour le kitsch, ce qui relie inévitablement son cinéma aux clichés du ciné gay. Ici, le réalisateur fait d’Isabelle Huppert une icône gay dans toute sa splendeur, tandis qu’il se régale à déshabiller Kévin Azaïs qu’il filme sous la douche ou torse nu dès qu’il le peut. Malheureusement, il oublie parfois de raconter une histoire qui soit vraiment originale. On a un peu l’impression de revoir Quand j’étais chanteur, mais en moins prestigieux et en moins réussi. Attention, le métrage demeure fort agréable à suivre et peut tout à fait être vu en période de fêtes car il reste divertissant, jamais ennuyeux. Toutefois, il manque furieusement de profondeur et d’enjeux vraiment passionnants. Et puis la musique ultra-kitsch de Pink Martini (groupe que je n’ai jamais apprécié, soyons honnête !) n’arrange pas les affaires d’une œuvre déjà franchement kitsch.
isabelle huppert en ancienne star de la chanson ? peu crédible dès qu ' on l ' entend chanter , on doit subir de nombreuses fois son filet de voix sur des chansons sirupeuses , pardon à pink martini ! le film est un peu terne , comme la photo d ' ailleurs et isabelle huppert qui n ' est pas l ' actrice la plus chaleureuse contribue à cette impression .
Un film un peu niais, volontairement kitsch et limite pas crédible qui se déroule dans une ambiance rétro alors que ça semble se passer à notre époque comme si le fait de s'approcher de son but ramenait Laura à son époque et lui faisait revivre sa gloire passée. Cette histoire d'amour sur fond de come-back n'est pas spécialement intéressante voir pas du tout puis déjà que ça manque d'enjeux importants, l'ensemble est terne et mollasson. Il n'y a ni émotion ni énergie dans ce film ou chez les personnages qui manquent de relief. Le réalisateur aurait mieux fait de développer son histoire et ses personnages plutôt que d'abuser de certains plans inutiles... J'ai par contre bien aimé l'esthétique du film ainsi que cette ambiance onirique qui nous transporte dans cet univers particulier. Si encore, c'était une histoire vraie, cela aurait pu être intéressant, mais là, j'ai eu du mal à trouver un réel intérêt à ce film qui malgré tout se laisse regarder.
Laura est fragile et ne comptait que sur son jeune amant pour espérer chanter et vivre.... mais l'amour est également fragile. Le film est très mélancolique et doux car il traite d'une femme sur la retenue. Du coup une petite mollesse s'en dégage. Très années 80 "âge tendre" dans le style
Un film qui arrive dans le paysage cinématographique de cette fin d'année de manière assez discrète, malgré ses 3 nominations à Angoulême. Pas de campagne médiatique intense, ni de matraquage de bande annonce mais... Isabelle Huppert. Et ça, pour n'importe quel cinéphile, c'est une valeur sûre. Et tout comme on entre parfois dans un roman en lisant tout d'une seule traite, on se laisse capter ici par le récit sans aucun relâchement. L'histoire d'une chanteuse de variétés qui a un peu connu son heure de gloire, mais pas la consécration, et qui s'est retrouvée oubliée. Puis longtemps après, par les circonstances d'une rencontre au travail à l'usine, remontera sur les planches. Où elle sera de nouveau confrontée aux affres d'antan. Mais ça c'est l'histoire mise en scène qu'il convient de ne pas dévoiler ici. Une romance, comme bien nommée.
Isabelle Huppert est parfaite, sexagénaire rompue et mélancolique aux emballements d’adolescentes et au regard de petite fille. Souvenir se savoure comme une sucrerie parfois acide et, au-delà de sa chronique de la célébrité, le film est l’antidote idéal à la morosité.
Isabelle Huppert s'offre un rôle sans vie d'une ancienne chanteuse vaincue de l'Eurovision. S'enchaîne une faible histoire où l'histoire d'amour entre son nouveau manager et elle s'enfonce dans un mélodrame d'une banalité déconcertante. Clairement, le sujet aurait pu être très réaliste, mais au contraire, le film et le sujet avancent comme si ce n'était qu'une seule histoire d'amour le principal sujet de Souvenir.
Liliane (Isabelle Huppert) travaille dans une usine de pâté et fait la rencontre de Jean (Kévin Azaïs), un boxeur, qui la reconnaît immédiatement, elle est une ancienne star de la chanson. Ils sont attirés l’un par l’autre et Jean souhaite aussi relancer la carrière de Liliane. Honnêtement, on ne croit pas trop à cette histoire. Ni l’histoire d’amour, ni l’histoire de retour du succès de Liliane ne sont crédibles. Les chansons, la gestuelle de la chanteuse sont ringardes, ce n’est pas toujours très juste au niveau du chant. On ne peut pas imaginer une seconde que ses interprétations déchaînent les passions, qui plus est en touchant toutes les générations et toutes les catégories socioprofessionnelles (jeunes, seniors, boxeurs, militaires, etc.). Bref, malheureusement on s'ennuie un peu autour de ce film pas crédible du tout.
voir Isabelle à contre emploi, elle qui aime tant les rôles ambigus et plutôt pervers est plutôt une réussite dans cette bluette un peu rétro. Hélas n'est pas chanteuse qui veut, et cette pseudo chanson à répétition enlève tout crédit et même avec toute l'imagination dont le spectateur est capable, il est impossible de rester sous le charme tellement cela n'est pas crédible. Dommage...
Elle n'a peur de rien Isabelle Huppert ! La voilà dans la peau d'une ouvrière dans une usine agro-alimentaire quelque part dans le centre de la France. Mais elle n'a pas été que manutentionnaire. Il y a quelques années, elle a été Laura, une chanteuse sélectionnée à l'Eurovision, pour une chanson kitch à souhait. Elle est reconnue par Jean, un jeune intérimaire, qui, en plus de tomber amoureux d'elle, s'enquiert de la remettre sur le devant de la scène. "Souvenir" n'est peut-être pas une œuvre cinématographique inoubliable, néanmoins, le réalisateur belge, Bavo Defurne au nom totalement improbable, a fait un film attachant, attendrissant et surtout qui ne se prend jamais au sérieux. Et c'est là la réussite de ce long-métrage, à savoir que le parti-pris est nécessairement léger. Huppert se débrouille très bien dans ce rôle de chanteuse alcoolique et les personnages qui l'entourent, à commencer par Kévin Azaïs qui était grandiose dans "Les combattants" sont tout à fait à la hauteur. Elle prend au sérieux ce rôle, même si la vacuité des sentiments, la désinvolture des textes de chanson prédominent dans ce récit sans importance. "Souvenir" rappelle la fonction première du cinéma : la détente et il est indubitable que l'objectif est atteint.