"Romulus et Rémus" (Le Premier Roi), film historique belgo-italien coécrit et réalisé par Matteo Rovere et sorti en 2019. Adaptation du célèbre mythe romain de la fondation de Rome par les frères Romulus et Rémus. Un film qui n'est pas mal réalisé, mais avec une une approche très crue, violente, sanglante, mystique avec un rendu un peu 'sale'. spoiler: Trop de boue, de pluie et une ambiance lugubre . Le mythe de la fondation de Rome manque ici de lumière et de plans larges. Je reste fidèle, à la version, plus classique, de 1961.
Une vraie bonne surprise, le cinéma italien reprend ses lettres de noblesse film après film, et ce, dans tous les genres cinématographiques (l'excellent "Freaks out" apr exemple) ici nous ait proposé une lecture de la légende (?) des frères bâtisseurs de Rome, Romulus et Remus. Dès les 20eres minutes, j'ai été happé par le film. Réalisation impeccable, des décors magnifiques entre forêt mystique et villages millénaires. Une bande son que l'on oublie presque tellement elle s'imbrique parfaitement avec chaque scène, des combats violents mais réalistes (ben oui à l'époque c'était à coup de hache et autres), et enfin le casting, juste parfait, notamment bien sur les 2 frères dont on voit la relation évoluer petit à petit. Bref, un très bon film, et Forza Italia !
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1,0
Publiée le 22 août 2020
Je viens de regarder ce film Romulus et Remus. Tout d'abord, le film ne vous donne pas de date (770 avant J.C ?) à laquelle tout cela s'est passé et où. En ce qui concerne le scénario rien ne se passe vraiment et je m'ennuyais franchement. J'étais excité quand j'ai vu le titre du film pour la première fois mais tout s'est ensuite transformé en ennui quand je l'ai regardé. Ils représentent les tribus italiennes non loin de l'homme préhistorique vivant dans des huttes de bâton et dans des fourrures. Quand on considère que les Grecs vivaient dans des bâtiments et des maisons en pierre en 3000 avant J.C, et que les vikings avaient des maisons en rondins de bois ces hommes étaient évidemment pris d'une autre époque. Ne perdez pas votre temps et regardez quelque chose d'autre...
Afin de relater les circonstances de la fondation de Rome, ce film italien a su esquiver les recettes toutes faites de ces épopées historiques européennes vaguement cocardières, qu’elles soient russes, néerlandaises ou scandinaves, qui font systématiquement apparaître les premières traces du génie national dans un barbare mal dégrossi mais néanmoins très concerné par les concepts de démocratie participatives et d’égalité des sexes. En fait, le modèle avoué du réalisateur Matteo Rovere, ce sont des films à l’approche plus radicale, comme ‘Apocalypto’ ou ‘Valhalla rising’, même si sa proposition se montre beaucoup plus bavarde, fut-ce en latin archaïque. On évacue donc l’histoire de la louve, les effluves mythologiques et les luttes de pouvoir compliquées racontées par Tite-Live...et on s’approche de ce qu’a sans doute été la réalité historique des premiers pas de la ville éternelle : une bande de va-nu-pieds crasseux qui parviennent à planter leurs huttes de chaume dans un méandre du Tibre après avoir mis la pâtée à d’autres primitifs, capturé leur chamane et sucé de leur pouce les concept du Feu éternel et des vestales. Filmée sans volonté d’en mettre plein la vue mais rythmée par quelques engagements sanglants entre sauvageons, cette leçon d’histoire sur l’orgueil, la foi et la domination repose sur un artifice tellement simple, et qui ménage ses effets jusqu’à une bonne moitié du film, qu’on convient qu’il fallait vraiment y penser !
J'ai vu un film... qui retrace la naissance romancée de Rome, à travers le destin de 2 frères qui vont servir de prétexte à la légende. On est plongé dans un monde de violence, de superstition et de fureur, à l'aube de l'humanité, avec ce qui fera la volonté de puissance de ce que sera Roma. La puissance des combats, loin de toute chorégraphie artistique, est incroyable. Parfois, c'est tel qu'il faut détourner le regard tant c'est horrible. Certains coups portés font si mal... Tout y est brut, brutal, sanglant. C'est un oeuvre très intense, très sauvage, très ambitieuse. Assurément une surprise... une bonne surprise.
2h, c'est peut-être trop long pour ne montrer "que çà", de plus, sans réels moyens, presque un huis clos végétalisé et beaucoup (trop) de longueurs? Restent l'atmosphère, la dureté, le sans fioriture de l'époque et en fond de trame, le passé. 2.5/5 !!! (sans plus).
On est loin du film de 1961 avec les petites jupettes des acteurs bodybuildés.Là ils sont sales, mal peignés en haillons. Plus de tendresse, ni de mère vestale fécondée par le dieu Mars, ni de louve nourricière ; même le Tibre protecteur qui porte le panier n'est plus. Le Tibre ici il est en crue et détruit tout sur son passage. En fait cela ressemble plus à l'histoire sanguinolente de Rome. Après une première heure laborieuse pour retrouver des repères la deuxième heure est intéressante.
Totalement inintéressant. On y comprend rien, du moins pas grand chose. Amateur d'histoire, je m'attendais à quelque chose de plus "historique". Que nenni... Deux heures de perdues... Je me suis forcé pour aller jusqu'au bout pour... le délivrance...
Ce film est unique, il évoque un sujet historico-mythique, malgré cela, il ne s'affiche pas comme un péplum classique relatant de cette époque, à savoir les prémisse de Rome. Il est sombre, réaliste, et sanglant. Il choc le spectateur, par la violence sans nom que vivent les personnages, mais ne rentre pas dans le cinéma gore de part son suspens constant. C'est la volonté de liberté dont ces hommes sont privés qui les pousse à s’émanciper du carcan qu'ils trainent dans la peur et la tristesse. Ce film est une réussite.
Même si l’histoire de base est un mythe le film part trop vers le mysticisme. Les personnages principaux sont un peu trop « habités ». Ce qui nous donne un film « psycho » quasiment sans intérêts historiquement avec toutefois de belles scènes d’actions.
Un film qui necessite néanmoins un retour sur l'origine de Romulus et Remus quand ils sont enfants.l'aspect tragique est très bien amené. Les scenes de combats sont bien sanguinolantes. Une belle surprise pour ma part.
Un genre bien particulier. Rien à voir avec apocalypto par exemple, ou même avec gladiator. La on suis une tribu de sauvage, dans une forêt vraiment pas crédible. Sans intérêt
Quatrième long-métrage de Matteo Rovere qui change encore de registre comme presque à chaque fois. Après le bon "Italian Race" sorti en 2016, il s'intéresse à l'histoire de Romulus et Rémus. Le film sort avant la série "Romulus" que le réalisateur va écrire, produire et réaliser. "Il primo re" commence par une crue du Tibre qui emporte tout sur son passage y compris les deux frères. Ils sont retrouvés et capturés pour être sacrifiés. Après être parvenus à s'échapper avec d'autres esclaves, ils commencent leur route vers la liberté. Cette escapade à travers marais et forêts est sur l'occasion de voir l'évolution de Remo qui va se muer en un leader aussi charismatique qu'impitoyable. Il va défier tous ceux qui osent se mettre en travers son passage et ceux qui veulent s'en prendre à son frère qui a été gravement blessé. La transformation de Remo est vraiment impressionnante. Alessandro Borghi, qui est vraiment un super acteur de plus en plus en vue, est juste excellent dans ce rôle. L'histoire, qui est plutôt linéaire dans son déroulement, n'a rien d'exceptionnel, car il s'agit d'une aventure d'un point A à un point B, mais cela n'empêche pas le film d'être divertissant. Des affrontements épiques et très violents ponctuent cette histoire qui se déroule dans des décors naturels superbes. À défaut d'être un grand film historique, "Il primo re" est un vrai bon divertissement qui est aussi sombre que violent.