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JimBo Lebowski
397 abonnés
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2,5
Publiée le 19 janvier 2019
Un peu dans le même style que Hook sur les adultes qui oublient l’insouciance de l’enfance, cette volonté de retrouver l’étincelle de magie marche de temps à autre, le film est plutôt bien rythmé d’ailleurs (sans pour autant délivrer de passage et/ou de mélodie mémorables), mais malgré toutes les meilleures intentions et le message qu’il tambourine cette suite semble terriblement obsolète tant le divertissement destiné aux enfants comme aux adultes a évolué (pas toujours dans le bon sens mais c’est un fait), ce Mary Poppins n’est autre qu’un bonbon dont on se rappelle la saveur d’antan mais qui disparait rapidement après l’avoir avalé.
Excellente découverte de ce classique de Disney, le retour de Mary Poppins après « dans l’ombre de Mary », un chef-d’œuvre qui fit chaud au cœur. Une actrice confirmée fait peau neuve, une comédie dramatique musicale agréable à écouter, des intrigues aventureuses pour les enfants rattrapés par la dure réalité parentale. Ils prennent un bon bain mousseux au pays des songes, en accompagnatrice, la nounou descend de son nuage après les intempéries en parapluie magique. Les effets spéciaux cartoons sont beaux visuellement, ce qui paraîtrait normal quand c’est fabriqué chez Walt Disney, la montagne du rêve américain. Des artistes chanteurs danseurs claquettes acteurs jouent la partie de jeu équilibriste, le poids du vélo sur la balance est égal. En course contre la montre au Big Ben avant d’invalider le contrat de vente sans scrupule. La moralité de l’histoire en chansonnette nous fait retourner en enfance afin d’oublier tous les problématiques, le parc d’attraction Disneyland ouvre ses portes à bras ouverts, les ballons d’air offerts au cinéma. Ça n’excède pas de trop dans le neuneu pour les personnages intrigants, il ne manque plus que la barbe à papa pour être comblé de bonheur.
Fil magique , je ne connaissais pas marry poppins avant de voir le film , et j'ai trouver l'actrice très bien , et cela nous transporte , et nous laisse libre court a notre imagination. Vraiment réussi.
Assez déçue dans l’ensemble et particulièrement par les chansons sinon vos enfants devraient adorer. Émilie Blunt est super, mais n’est pas là grande Julie Andrews. Enfin à la corvée des films pour enfant, celui-ci n’est pas trop pesant.
lonnnng difficile de faire mieux que le premier..... j'ai été très déçue, j'attendais beaucoup mieux et dommage que d'anciennes musiques n'ont pas été reprises dedans
Un film de qualité, qui a cependant trop de bémols pour remporter complètement l'adhésion. Je précise que je ne parle pas ici en tant que "fan" de Mary Poppins, puisque je n'ai vu le premier opus qu'une fois et qu'il n'a donc pas bercé mon enfance.
Premièrement, c'est trop long! Plus de deux heures pour un film familial, cela ne va pas, ce n'est pas le bon calcul. Les adultes finissent par se lasser et les enfants par s'agiter.
Deuxièmement, certaines scènes un peu décousues semblent destinées à faire du "remplissage". Il y en a une en particulier qu'on aurait pu supprimer : celle de la cousine de Mary Poppins, interprétée par Meryl Streep. Malgré tout son talent, celle-ci ne peut donner le moindre intérêt à ce personnage bariolé, inutile, et affublé d'un accent russe absolument ridicule. En plus, la musique qui accompagne la scène n'est pas une réussite. Bref, on aurait pu gagner vingt minutes en supprimant ce passage.
Ce qui m'amène à mon troisième point : les musiques sont sympathiques, mais aucune ne sort vraiment du lot. Il n'y a pas un air qu'on ait envie de fredonner en sortant de la salle ; les titres emblématiques du premier opus, "Un morceau de sucre" et "Supercalifragilisticexpialidocious", nous manquent!
Enfin, j'ai été très gênée par la morale capitaliste du film : le frère et la soeur qui recherchent partout les actions bancaires de leur père, le gentil banquier qui prend pitié d'eux, et surtout l'histoire des deux pences qui ont fructifié et permis de constituer une fortune... C'est très bizarre dans un film pour enfants, et encore plus dans un Mary Poppins, non??
Sinon, les acteurs sont convaincants (j'aime assez Emily Blunt, bien qu'elle joue un peu trop la carte de la nurse hautaine et cynique), les dessins très jolis (en particulier ceux du Pays de la Porcelaine), les effets spéciaux charmants, l'atmosphère réussie - bref, il y a beaucoup de bons ingrédients. Je pense que cet opus n'est pas une insulte au premier Mary Poppins, mais je laisse les fans de ce dernier en parler mieux que moi!
Supercalifragilisticexpialidocious ? Pas tout à fait. La magie a opéré maintes fois chez Disney, mais cette vive tentative de susciter l’émotion et la virtuosité du premier volet, porté par Robert Stevenson et la sublime Julie Andrews. Mais il ne faudrait surtout pas confondre l’usure au sein d’un remake qui ne joue pas correctement ses cartes pour nous surprendre, quitte à abandonner une part de fierté chez cette nounou qui mènera ses manœuvres jusqu’au bout. Rob Marshall, qui n’est pas méconnu du public et du prestige, notamment avec sa charmante comédie musicale « Chicago » puis son banal « Into The Woods », fut un choix honorable afin d’adapter le support de la nounou vis-à-vis d’une nouvelle génération d’enfants. Malheureusement, les contraintes sont telles que le calendrier ne lui a pas donner assez de visibilité, faute de quoi la magie prendra un goût de nostalgie et de divertissement pour un public auparavant initié aux personnages centraux.
La Grande Dépression est une période sombre pour ces familles nombreuses qui souffrent du même mal économique que leur pays. Or, cette période se trouve également être le reflet d’une mentalité stagnante chez les Banks. Nous retrouvons pour l’occasion, cette vieille demeure où résident encore Michael Banks (Ben Whishaw) et ses enfants. Banquier à ses heures actives, il ne fait plus la différence entre les priorités financières de sa famille et de son bien-être. Bien entendu, la sympathie opère rapidement pour ce jeune garnement qui semble avoir acquéri plus de sagesse. Pourtant, ni lui ni sa sœur Jane (Emily Mortimer), n’est en mesure de résoudre le drame qui frappe à leur porte, sans un petit coup de pouce. Mais qui faut-il aider ? Les enfants ? Non, le trio Georgie, Annebel et John, est assez autonome pour aider leur père en pleine crise. On comprend alors rapidement les enjeux, car c’est bien Michael qui gagne en visibilité au détriment de sa sœur. Quant aux enfants, ils constituent toute l’attraction touchante et poignante d’un récit qui ne prend pas de risques et qui propose peu de nuances dans son développement.
Elle n’a rien à cacher, hormis ses tours de passe-passe, car c’est bien connu, la jeune et admirable gouvernante n’explique jamais rien. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut rien attendre d’elle, que les choses vont se résoudre d’elles-mêmes, non. Il faudra toutefois qu’Emily Blunt puisse endosser les draperies de cette dernière afin d’orienter les Banks égarés. Il s’agit d’une histoire de famille que l’on filme avec un certain zèle, mais sans risques. Ne serait-ce pas là les limites d’un studio qui a misé sur le divertissement brut, malgré l’héritage de la comédie musicale qui la rendait si populaire ? Outre Jack (Lin-Manuel Miranda) et ces lanternes ou encore Meryl Streep avec son décor inversé. Il n’y a sans doute plus de place dans le cœur des adultes qui ont grandi avec les Disney chantant de leur génération. Nous passons d’un monde féérique à un théâtre transparent, il n’y a rien de surprenant dans cette démarche, bien que le cœur soit à l’ouvrage des plus belles intentions.
Loin d’être original dans son développement, « Le Retour de Mary Poppins » (Mary Poppins Returns) peut avoir un bénéfice particulièrement chez les enfants réceptifs à la noblesse du personnage. Mais pour le côté nostalgique, il faudra repasser par le premier film pour soutenir l’authenticité de la morale. Depuis « Dans l’ombre de Mary », nous pouvions sentir que ce personnage évoquait bien plus pour Disney qu’autre chose. Ce projet a mûri et a muté pour devenir un symbole d’espoir que tant ignore. Mais pour s’y intéresser un minimum, il faudra savoir toucher la bonne génération et le film réussi en partie son pari, dommage que Poppins arrive trop tard pour ces adultes qui ne regardent plus que vers l’avenir, là où tout est possible et là où la magie n’est pas tolérable. Dirons-nous que ce nouvel épisode est Luminomagifantastique ? Seulement si vous arrivez à vous accrocher à la parade.
De Rob Marshall (2018) Au delà de la nostalgie de l'opus 1 de 1964 , le film de Rob Marhall a la fraicheur, voire la magie du film original . Les grands comme les enfants seront vite transportés par ce grand retour incarné avec force, tendresse et merveille par Emily Blunt. Les décors, les couleurs et les personnages nous plongent indubitablement dans l'univers et l'esprit 'Disney' . Avec qui plus est une pointe un peu 'Brodway' avec des scènes et chorégraphies qui ne manquerony pas de mettre et de l'entrain et de pêche . Lin-Manuel Miranda joue un Jack peut-être un peu enfantin mais combien attachant.
Très déçus. Emily Blunt est froide et sèche. Dans le 1er Mary Poppins, les chansons étaient entraînantes et pouvait être réécoutés en boucle après le film. Les chansons de cette suite n'ont pas vraiment de mélodie. Ils parlent en fredonnant et on est pressé qu'ils arrêtent leur chanson. Sans les comparer à celles du premier, c'est clairement en dessous des comédies musicales ou même dessins animés Disney que j'ai entendu ces dernières années. La qualité des dessins animé est très médiocre. La mise en scène très moyenne.
Et je viens d'apprendre qu'un trois serait en préparation avec le même réalisateur, actrice et scénariste... :(
N'allez pas voir le film, vous allez y perdre votre temps et votre argent. Rien à voir avec le Mary Poppins que tout le monde connaît, l'histoire n'a ni queue ni tête, Mary Poppins on ne l'a reconnais pas. Elle est devenue hautaine, méprisante et tous les symboles du Film culte n'y sont pas. Ils ont voulu faire une suite, mais c'est raté. Film très mal fait, et quand il mette comédie musicale, pour le coup c'est clair, ça chante tout le temps....bref j'ai été très déçue. Pour me consoler je me suis regarder l'authentique juste après ma séance parce que j'ai été en deuil pendant 2h....
Beau film, l’esprit du premier film est là, même si l’histoire est un peu téléphonée et les chansons moins marquantes, on passe un bon moment! L’apparition de Dick Van Dyke est un bon clin d’oeil!
j y suis allé avec la crainte d un résultat décevant par rapport au premier opus. le résultat est magnifique, coloré, et fluide. les thèmes abordés le sont de parfaite manière avec des morales qui peuvent parler à toutes et tous. une belle bouffée d énergie positive qui fait du bien. Ce film restera dans les mémoires comme son prédécesseur.
Ils sont vraiment forts, les Disney, quand ils mènent un projet ambitieux en rassemblant les meilleurs techniciens (décorateurs, dessinateurs, costumiers, spécialistes des effets spéciaux...) et qui plus est quand ils font appel à un metteur en scène d'exception, Rob Marshall en l'occurrence. Faire revivre à l'écran le mythe de Mary Poppins sans verser dans le traditionnel remake, voilà qui constitue un pari fort risqué. Un pari que désormais l'on peut juger à juste titre réussi. Certes le Londres évoqué n'est plus celui de 1910, mais celui du début des années 30 et de la Grande Dépression. Les Banks frère et sœur - ce sont désormais d'alertes trentenaires - sont menacés de perdre leur maison en proie aux appétits voraces d'un horrible banquier (interprété de manière fort caricaturale par Colin Firth). Il faut donc que descende du ciel une certaine Mary Poppins qui, comme chacun sait, a plus d'un tour dans son sac, et qui jouera le rôle de nounou auprès des trois enfants de Michael devenu veuf. Commence alors une aventure digne de celle qui avait été révélée en 1964 et dans laquelle la magie est bien sûr au rendez-vous. Les épisodes vont se succéder selon un rythme ininterrompu durant près de deux heures et quart sans jamais lasser le spectateur. Certaines séquences sont particulièrement spectaculaires dont celle de la "restauration" de la coupe de porcelaine qui marie avec une virtuosité infinie le film en prises de vues réelles et l'animation la plus traditionnelle et la plus virtuose (exactement comme le faisait le film de Stevenson, en particulier dans le ballet avec les manchots). De ce point de vue, le projet de Rob Marshall était clair : pas de dessin numérique, rien que du dessin animé fait main. Et la distribution dans tout cela ? Certes Emily Blunt ne dégage pas le capital de sympathie qu'offrait Julie Andrews, mais elle a l'élégance et la finesse de l'héroïne aux super-pouvoirs. Quant au duo de la famille Banks, si l'on a apprécié le personnage de Jane incarné par Emily Mortimer, on a trouvé quelque peu falot celui du frère qu'incarne Ben Whishaw. En revanche, le rôle de Jack, l'allumeur de réverbères (eh oui ! les ramoneurs ont été remplacés par des allumeurs de réverbères...), est tenu de manière fort convaincante par Lin-Manuel Miranda. Pour ce qui est des gamins, compliments au trio et surtout au petit Joel Dawson. Enfin, il est une séquence qui tourne tout entière autour d'une actrice - et quelle actrice puisqu'il s'agit de Meryl Streep ! A ce sujet, les avis sont partagés. Bel exemple de délire et d'investissement sans réserve de l'actrice ? Ou triste exemple de mauvais goût et d'histrionisme ? Au spectateur de juger quand il découvrira le film. Il est un autre point qui peut susciter le débat : les chansons et surtout leur interprétation (dans la version française du moins). Si la musique est impeccable (un orchestre symphonique dirigé de main de maître par Paul Gemignani), les chansons sont le plus souvent d'une grande platitude, à l'inverse de celles de la version de 1964. Quant à leur interprétation dans la version française, il est recommandé de ne pas en parler pour n'offenser personne. Malgré ces quelques réserves, nul doute pour affirmer que ce retour de Mary Poppins est une réussite et que, sans innover en profondeur, il se situe dans la grande tradition du film familial de qualité des studios Disney.
de la guimauve c'est le genre de film des années 50 qui ne correspond pas au standard actuel aucune originalité tout le monde sur-joue et d'une naïveté insupportable dû à la directive du réalisateur . ils ont pas compris qu'on est en 2018 en tout cas au moment où il a était tourné