Plus de cinquante ans après un Mary Poppins étincelant parmi les grands classiques Disney, la célèbre nourrice effectue son grand retour dans une suite réalisée par Rob Marshall (Mémoire d’une geisha, Pirates des Caraïbes la fontaine de jouvence, Into the woods). Se déroulant durant l’entre-deux-guerres, il présente une structure similaire à celle du premier film mais s’en démarque suffisamment pour ne pas tomber dans le remake se contentant d’un simple copier-coller. Les enfants Banks sont devenus adultes et ont fondé leur propre famille, Michaël étant interprété par Ben Whishaw (Le Parfum, Skyfall, Cloud Atlas) et Jeanne par Emily Mortimer (Shutter Island, Hugo Cabret). Michaël suit le chemin de son père en travaillant à la banque, tandis que Jeanne suite celui de sa mère en défendant les droits des ouvriers et aide son frère à élever ses trois enfants, la femme de ce dernier étant décédée peu avant le début du film. Vivant toujours à l’allée des Cerisiers, ils ont bien du mal à rembourser leurs dettes et se retrouvent menacés d’exclusion par le nouveau directeur de la banque, rôle véreux séant parfaitement à Colin Firth (Le journal de Bridget Jones, Kingsman services secrets).
C’est dans ce contexte difficile que réapparaît Mary Poppins, sous les traits d’ Emily Blunt (Into the woods, Le chasseur et la reine des glaces, La fille du train), qui va de nouveau faire rêver les enfants dont elle s’était occupée des années auparavant. Et les clins d’œil au passé pleuvent d’emblée alors qu’elle dit à Michaël qu’il a l’air d’un poisson hors de l’eau avec sa bouche ouverte pour exprimer sa surprise. L’amiral Boom est toujours là pour faire marcher son canon à chaque changement d’heure, provoquant ainsi des tremblements d’objets toujours aussi comiques dans la maison des Banks. Si Bert le ramoneur ne montre aucun signe de vie, c’est bien son disciple Jack, allumeurs de réverbères ayant toujours le sourire, qui va se joindre à eux et former un sympathique duo avec Mary Poppins. D’autres personnages viennent animer le scénario, comme la cousine Topsy interprétée par Meryl Streep (Le diable s’habille en Prada, Mamma Mia, Into the woods), ou encore des caméos de Dick Van Dyke et Karen Dotrice, qui jouaient respectivement Bert et Jeanne en 1964.
Même des années après, la magie opère toujours avec de nombreuses chansons intervenant dans un imaginaire débordant, qu’il s’agisse de l’entrée dans une baignoire à la manière d’un toboggan menant vers l’inconnu (renvoyant à l’imagination d’un enfant pendant ce moment de la journée), ou dans un tableau représentant une diligence à la roue cassée suite à une chute de ce dernier dans le monde réel. Les personnages animés se mêlent parfaitement aux prises de vues réelles avec un visuel très agréable et des chansons entraînantes comme Royal Doulton Music Hall, La magie des ballons, ou encore Luminomagifantastique, qui fait à la fois référence au Supercalifragilisticexpialidocious du premier film mais également à la danse des ramoneurs, s’agissant cette fois-ci d’une composition des allumeurs de réverbères. Même le temps arrive à remonter selon la vision des Londoniens, grâce à l’ingéniosité de Mary Poppins pour faire reculer la grande aiguille de Big Ben. Un retour convaincant qui sait rappeler avec efficacité le merveilleux du film d’origine !
Le Retour de Mary Poppins est une production Disney qui en porte, comme souvent, les avantages et les inconvénients. Le film est d'une très bonne facture, il y a des moyens, la photo, la couleur, décors, costumes, sont magnifiques. Un bel univers esthétique, féerique et une belle référence au style Disney plus ancien. Notamment avec le recours à la comédie musicale, à des scènes de féerie colorées, à une ambiance "Broadway". Cet univers enchanteur, naïf, enfantin, musical et chantant fini aussi par être lassant, une esthétique pour elle-même, un scénario très attendu et un déroulement sans surprise. Un mode lisse, où tout le monde reste lisse malgré l'injustice suggérée mais toujours atténuée. Un univers trés "British" formellement trés beau, une belle esthétique, une belle image, la forme est belle mais le fond reste assez creux. Les scènes chantées et dansées peuvent paraître lourdes et longues. Un film agréable à regarder, mais dans lequel il est bien difficile de se sentir "concerné".
Excellente découverte de ce classique de Disney, le retour de Mary Poppins après « dans l’ombre de Mary », un chef-d’œuvre qui fit chaud au cœur. Une actrice confirmée fait peau neuve, une comédie dramatique musicale agréable à écouter, des intrigues aventureuses pour les enfants rattrapés par la dure réalité parentale. Ils prennent un bon bain mousseux au pays des songes, en accompagnatrice, la nounou descend de son nuage après les intempéries en parapluie magique. Les effets spéciaux cartoons sont beaux visuellement, ce qui paraîtrait normal quand c’est fabriqué chez Walt Disney, la montagne du rêve américain. Des artistes chanteurs danseurs claquettes acteurs jouent la partie de jeu équilibriste, le poids du vélo sur la balance est égal. En course contre la montre au Big Ben avant d’invalider le contrat de vente sans scrupule. La moralité de l’histoire en chansonnette nous fait retourner en enfance afin d’oublier tous les problématiques, le parc d’attraction Disneyland ouvre ses portes à bras ouverts, les ballons d’air offerts au cinéma. Ça n’excède pas de trop dans le neuneu pour les personnages intrigants, il ne manque plus que la barbe à papa pour être comblé de bonheur.
Cinquante-quatre ans après la sortie de la comédie musicale culte portée par Julie Andrews et Dick Van Dyke, Disney réussit à redonner vie à Mary Poppins, qui revient sous les traits d'Emily Blunt. Et la célèbre nounou bien aimée de tous à de nouveaux tours dans son sac. Le réalisateur de " Into The Woods " signe cette agréable suite qui malgré tout, dans certaines scènes, ne se donne même pas la peine de poser un regard neuf sur l’ouvrage original. Néanmoins, l'intrigue est captivante, les musiques sont belles, les chorégraphies dansantes sont réussies et le film véhicule quelque chose de puissant. Le défi était énorme et assez osé puisque toute les têtes pensaient que le pari de Disney, de réaliser une bonne suite à l'un de ses plus grands classiques était tout bonnement impossible. Et pourtant, de petits miracles se produisent parfois au cinéma. Mary Poppins revient de très loin ! Son retour n'est pas grandiose, mais il est juste plaisant.
Le retour de Mary Poppins est chanté ... d'un bout à l'autre (il est important de commencer par ça ... parce que c'est ce qui rebutera sans doute beaucoup !). Le film remarquablement réalisé par Rob Marshall dégage aussi à mon goût une certaine nostalgie douce et enluminée. C'est coloré et mélodieux à souhait. Les chansons ne résonnent certes pas à nos oreilles comme Supercalifragilisticexpialidocious ou le morceau de sucre qui aide la médecine à couler mais la tâche n'est pas non plus des plus aisée pour les compositeurs qui ont tout de même bien oeuvré. C'est indéniable, le défi était de taille et, sans surprise, ce retour n'égale pas son remarquable ancêtre. Mais la fantaisie, l'espièglerie et l'enthousiasme sont bien au rendez-vous, à l'image comme dans le jeu des acteurs (3 scènes exaltantes : scène du bain A-t-on jamais vu ça ?, scène du vase brisé du Royal Doulton Music Hall et Luminomagifantastique). C'est donc avec bonté que je peux affirmer que ce divertissement a un certain charme ... une élégance comme Mary.
Super version. La réalisation est géniale et le casting est formidable. Je souligne la performance de Blunt, qui m'a absolument époustouflée et convaincue, au point que j'ai eu l'impression de retomber en enfance le temps de ce film. En ce qui concerne les musiques, je préfère celles de la première version, mais comme on dit "chacun ses goûts".
Impossible de réitérer l'expérience que représente Mary Poppins sans provoquer la répugnance de plusieurs générations ayant grandi avec ce qui constitue la quintessence du medium Disney, encore plus de reproduire la magie et la puissance du film de Robert Stevenson, celles-ci reposant sur une rigueur et une détermination au-delà de tout préjugé totalement disparues avec Walt lui-même. Logique à partir de là qu'il soit difficile de regarder Le Retour de Mary Poppins sans avoir un regard très critique sur la mentalité qui traverse les coulisses de ce qui se passe à l'écran. Un œil désabusé d'être témoin de la volonté de déterrer le succès d'un chef-d'oeuvre mais surtout un œil rêveur déterré lui-même des méandres oubliés du premier film. Rob Marshall reproduit d'une façon exemplaire les moments iconiques du classique mais les renouvelles par diverses variations, l'esprit est le même mais le sens est souvent différent. Le manque de subtilité dans certaines copies et des thèmes moraux à la suite des séquences importantes mettent en branle ce retour à la féerie, se voulant plus concrète mais paradoxalement plus diffuse, mais la magie prime sur l'honnêteté de la tentative. Les séquences surréalistes assument avec autant de candeur qu'autrefois le non-sens onirique des anciennes productions du studio dans un tourbillon de couleurs vives et brillamment magnifiées, dans des numéros de danses énergisantes et enthousiasmantes, une musique nostalgique et accueillante, des échos chaleureux et rassurants. Inespéré que les artistes derrière cette suite aient compris le sens de ce qui fait Mary Poppins, une incitation, non pas à perdre le sens des réalités en nous forçant à privilégier l'imaginaire, mais à ne pas oublier que la vie est plus douce lorsque l'on fait voler un cerf-volant (ou un ballon). Une naïveté malheureusement oubliée aujourd'hui et dont ce retour à l'Allée des Cerisiers est une survivance dont beaucoup devraient prendre exemple.
Une excellente suite ! Chose pas facile quand on connait le succès populaire et cultissime du premier volet. Réalisé avec brio par Rob Marshall, spécialiste de la comédie musicale, cette suite reprend tous les codes ayant fait du premier Mary Poppins un chef d'oeuvre du genre. C'est drôle, rythmé, coloré, où le charme d'Emily Blunt opère sur des séquences musicales entraînantes. Alors évidemment le premier Mary Poppins reste indétrônable, mais cette version 2018, offre un bon moment de cinéma.
Je n'ai pas du tout aimé ce film. La faute principalement à une Mary Poppins hautaine et prétentieuse. Si l'univers du 1er film est bien respecté avec de jolis effets visuels, le fait de ne pas avoir retrouvé le côté bienveillant de l'héroïne m'a déçu. De plus en étant un peu attentif à certains détails on arrive tout de suite à deviner la fin du film... Une suite à oublier...
Juste un copié-collé pour une inconditionnelle de Mary Poppins que je suis. Aucune nouvelle "magie": Par exemple, le tableau à la craie est remplacé par le bol en porcelaine... Les chants sont vraiment fades par rapport aux "tubes" du premier film. Néanmoins, le beau jeu des acteurs est à souligner! Le décor et les techniques cinématographiques sont magnifiques. Je conseille pour les novices de Maty Poppins, pour les autres... Ne pas s'attendre à retrouver le monde merveilleux originel de Mary.
Une si grande et injuste déception. J’étais conquise d’avance. Je ne voyais pas comment on aurait pu me décevoir. Je suis triste de voir encore un raté avec une si belle base que l’univers de Mary Poppins. Le film ne prend pas. C’est un désastre scénaristique. La morale qui en ressort donne la nausée. Tout est mou et/ou mauvais. Du gâchis.
Plutôt pas mal dans l'ensemble, ce film n'est pas parfait mais il reste divertissant le scénario est plus tôt cool , des effets spéciaux génial et les acteurs sont très bons. Les musiques ne faut pas celles des premiers mais reste cool et les morales la plupart sont pas trop mal. 3.0/5 pour ce film, ce film ne vaut pas Mary Poppins premier du nom ni même "Dans l'ombre mary" mais ce film n'est pas desagréable à regarder il reste regardable au contraire.