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guillebotis
3 abonnés
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4,0
Publiée le 22 novembre 2024
Interprétation sobre et juste de deux monstres du cinéma qui prouvent via la profondeur et la simplicité de leur jeu qu'ils sont de grands acteurs. Jane Fonda s'est totalement débarrassée du personnage agité et démonstratif qu'elle fut de sa jeunesse à sa maturité, c'est aujourd'hui en vieille dame qu'elle est magnifique. La mélancolie baigne toute cette histoire extrêmement touchante et réaliste. De part et d'autre de l'Atlantique, les mêmes pudeurs, les mêmes craintes, les mêmes délicatesses, les mêmes soucis et inquiétudes avec les enfants, l'éducation, les crises familiales, les deuils. Nous appartenons bien à la même civilisation. Ce film universel nous atteint au fond du coeur.
Évidemment les comédiens sont formidable mais comme le scénario est très flemmard on s ennuie malheureusement pas mal . Les bons sentiments c est chouette on en a tous besoin mais là c est un tantinet trop .
Sur ce beau sujet, si rare sur les écrans, il est dommage que la réalisation soit si plan plan. On était en droit d'attendre mieux de la part du réalisateur de "A l"heure des souvenirs" et surtout de "The lunchbox". Par contre on se réjouit d'entendre Emmylou Harris, de deviner "Orphan girl", à peine audible mais magnifique chanson de Gillian Welch, et "Highwayman" par The Highwaymen (Willie Nelson, Waylon Jennings, Kris Kristofferson, Johnny Cash).
Quatrième rencontre à l’écran pour Jane Fonda et Robert Redford après « La poursuite impitoyable » d’Arthur Penn en 1965, « Pieds nus dans le parc »de George Saks en 1967 et « Le cavalier électrique » de Sydney Pollack en 1979, « Nos âmes la nuit » de Ritesh Batra relate à partir de la dernière nouvelle éponyme de Kent Haruf, terminée juste avant sa mort en 2014, la relation de deux voisins devenus veufs qui à l’initiative de la femme décident d’unir leurs solitudes et de peut-être, connaître une dernière fois l’amour. La production du film lancée par Netflix a été favorablement accueillie eu égard aux carrières respectives des deux vétérans d’Hollywood et à la qualité de leurs trois précédentes collaborations qui devait beaucoup à l’alchimie entre les deux acteurs. Le savoir-faire reconnu d’Hollywood pour ce type de films que l’on classe quelquefois dans la nouvelle catégorie des « feel good movies » ou plus explicitement ceux qui vous vont ne pas complétement désespérer du genre humain, est ici totalement à l’œuvre. Tout l’art consiste en effet à émouvoir sans jamais franchir la ligne qui mène tout droit au pathos ou au larmoyant. Une épreuve pas si aisée qu’il peut y paraître si l’on constate la performance dans le genre des réalisateurs français, la réussissant deux fois sur dix. Les deux acteurs particulièrement sobres semblent se retrouver avec plaisir et du coup n’ont aucun mal à rendre cette relation crédible qui doit beaucoup au départ à l’obstination et la patience d’Addie Moore (Jane Fonda). Petit à petit les esprits, les âmes et même les corps s’apprivoisent, faisant ressortir les blessures du passé qu’il faut bien assumer quand elles ne viennent pas vous rattraper. Le tout filmé sur un rythme approprié qui s’accorde parfaitement à celui de ceux qui sont désormais capables de se satisfaire des choses simples et directement réalisables. Du cinéma émouvant mais aussi réjouissant pour l’avenir de ceux qui auront la chance d’atteindre ces âges avancés sans trop de dommages corporels. Merci donc à ces deux grands acteurs qui ont conservé leurs qualités d’interprétation intactes.
La vieillesse est un sujet peu souvent traité au cinéma. Pourtant cela peut donner de bons films de tous types comme la Palme d’or « Amour » de Mickael Haneke dans le genre dur et triste, la comédie romantique légère comme « Pas si simple », le drame pur comme avec « Quelques heures de printemps » ou plus contemplatif comme avec « Sous le sable » et même des films d’horreur comme les récents et réussis « Relic » ou « The Visit ». Bref, il y a du potentiel sur le sujet. Et dans le domaine plus sentimental voici le très beau « Nos âmes la nuit » (un titre tout aussi beau d’ailleurs). On y parle de la solitude lorsque l’on atteint un certain âge mais aussi et surtout du fait qu’il est toujours possible d’aimer et de tomber amoureux, peu importe l’âge.
Et pour personnifier cela, quoi de mieux que de prendre deux mythes américains pour incarner les vieux tourtereaux. En ce sens, Robert Redford et sa force tranquille couplé à Jane Fonda et sa classe inégalée s’avère un choix judicieux. Tous les deux n’ont plus rien à prouver mais se fondent dans cette histoire avec délicatesse et classe. Comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs… Ils sont parfaitement assortis et jouent leur partition à merveille. Non, ils ne jouent même pas, ils sont leurs personnages. Dès les premières minutes et ce postulat iconoclaste lancé, on s’attache à leur histoire d’amitié platonique devenant amoureuse. Une histoire d’amour qui va à leur rythme, doucement mais surement, et en évitant pas mal tous les clichés du genre.
Cette cadence nonchalante colle parfaitement au propos et les rares notes de musique (qui sembleraient sorties d’un film de Clint Eastwood et donc composées par lui) font le reste. « Nos âmes la nuit » est d’une douceur infinie et il nous plaît sans qu’on ne puisse rien vraiment lui reprocher. Il a même des vertus apaisantes en prenant son temps sans nous ennuyer. Si les larmes ne coulent pas, on n’est pas dans un drame, on est constamment investi par le ressenti de ces amoureux sur le tard et leurs petites aventures. L’arrivée du petit-fils du personnage de Fonda va resserrer leurs liens et ainsi occasionner les plus belles séquences du long-métrage (comme celle du camping sauvage). Au final, si ce n’est pas inoubliable, c’est sans aucun doute un film qui nous touche avec pudeur, simplicité et qui a du cœur. La vieillesse sous ses plus beaux atours en somme.
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Deux célébrités incroyablement photogéniques, qui malgré les années n'ont pas perdu de leur fraicheur devant la caméra. Une histoire d'amour qui arrive comme une seconde chance de retrouver le bonheur, et qui montre que rien n'est jamais fini.
On sait très bien à quoi s'attendre en visionnant ce film. Avec des acteurs de plus de 80 ans, on se doute qu'en ce qui concerne leur sexualité, il ne s'agira pas de scènes torrides, la nuit. Non, c'est juste un sujet un peu délicat autour de la solitude de celui ou celle qui survit le dernier à son couple et cherche à y remédier. Le fait que ce soit deux superbes acteurs, dans leur jeunesse, fait d'eux aussi un couple exceptionnel. Jane Fonda a toujours fait 20 ans de moins que son âge après la quarantaine et si Robert Redford est plus marqué sur le visage, il reste un bel octogénaire. Chacun raconte à l'autre ce qui a le plus compté dans son existence. Quelques flashbacks permettent d'éviter le seul face à face pendant 1h45. Les dialogues sonnent justes sans être recherchés et le scénario n'est pas davantage original, il est même parfois improbable comme la scène en camping sauvage. C'est juste l'ambiance générale qui fait de ce film une œuvre tendre et optimiste. En fait, les deux acteurs campent plus des sexagénaires ou des septuagénaires, cela à cause de la présence du garçon de 7 ans qui joue le rôle du petit fils. Mais globalement, c'est un film d'espoir montrant que les êtres humains sont des êtres sociaux qui peuvent s'épauler pour leur dernières années de vie et y puiser réconfort et joie de vivre.
C'est une histoire simple, mélancolique, une romance assez touchante, où nos deux stars se la joue force tranquille, certain de leur charisme et de leur force d'attraction toujours intacte. Une raison de revenir sur le passé, sur les erreurs, les faiblesses, et les doutes; des vies bien remplies qui à nouveau s'épanouissent. A près de 80 printemps, ses deux acteurs ont toute la fraicheur et l'enthousiasme de jeunes premiers. Un film touchant pour son duo, plus que pour son traitement somme toute assez conventionnel. Un film feel good, cela ne peut pas faire de mal.
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2,0
Publiée le 3 novembre 2020
Jane Fonda et Robert Redford sont formidables comme toujours. Ma note ici est basée sur ce que l'histoire (adaptée d'un livre) est. La femme a l'étrange idée que son voisin masculin couche avec elle à des fins soporifiques uniquement. Il n'a rien de mieux à faire alors il accepte. Elle commence à l'utiliser comme un somnifère parlant. Il se plie à son gimmick de communication d'exploitation sans réserve. Elle le jette mais il revient à sa routine. De nouveau seule et dans une autre ville elle se sent nostalgique. Il l'est la aussi c'est pourquoi il lui envoie un cadeau y compris un téléphone portable. Après quelques hésitations elle l'appelle au milieu de la nuit car elle se rend compte qu'elle peut à nouveau l'utiliser pour son trouble du sommeil en apprenant à utiliser un téléphone portable et le film se termine sur cette un joyeux note. Même si elle est loin elle a enfin appris dans sa vieillesse à utiliser un téléphone portable pour continuer à utiliser un autre être humain plus masochiste qu'elle...
Un film qui tient bien sa promesse : un moment de réconfort pour qui connait la solitude. Une histoire cousue de fil blanc, mais avec un fil délicat, pudique, élégant. La première scène tremble d'une émotion touchante, et ensuite le rythme, l'intrigue, les dialogues, les décors : tout dégage une forme de sérénité apaisante ; à peine troublée par le ressenti des personnages, qui confère à l'ensemble une jolie profondeur. Et la petite touche en plus : les paysages !
A L'HEURE DES SOUVENIRS. Petite fable au casting de luxe et d'âge à montrer dans les Ehpads. Des amours emportés aux portes des adieux. Comme dans son dernier film (Lunchbox), l'indien Ritesh Batra filme par séquences trop répétitives. Les émotions restent sur le pas de la porte. Contre la vie qui vient puis qui s'éteint, contre l'amour qu'on prend qu'on tient mais qui tient pas, contre la trace qui s'efface au derrière de soi.
pour la première fois de ma vie, j'ai visionné un film plusieurs fois. L'interprétation des deux géants du cinéma y est pour beaucoup. je me prépare à le revoir encore tant il apporte une note de tendresse et de bonheur. merci pour une si belle histoire; le réalisateur est génial.
Un joli film qui raconte une histoire d'amour entre 2 veufs qui ne pensaient pas revivre une histoire à leur âge. Jane Fonda et Robert Redford sont touchants.
Un film très tendre qui pointe avec pudeur et délicatesse la solitude des personnes seules au crépuscule de leur Redford et Fonda font, sans grand dialogue, passer les émotions.