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Un visiteur
4,5
Publiée le 18 juin 2010
Jean-Pierre Melville nous offre un pur film de gangster, intrigue ultra prenante, dialogue parfait tout comme la mise en scene, mention special a la belle Isabelle Corey qui attire toute l 'attention quand elle est devant la camera (de plus elle est née a Metz tout comme moi), bref fan de gangster et autres, un film francais a voir absoluement
Un « film de gangsters » qui tranche sur la production de l’époque et impose un ton nouveau et décalé. On peut certes y assister à une très bonne reconstitution du Paris nocturne et encore plus de ces petits matins blafards chers à tous les amoureux de la capitale. Par ailleurs, Melville brosse un intéressant tableau des rapports entre truands, entre policiers et entre truands et policiers. Mais la principale force de ce film réside dans l’espace parodique de la préparation minutieuse du hold-up. Très évocatrice de celle de Du rififi chez les hommes (tournée un an plus tôt par Jules Dassin), elle vient pulvériser les lois du genre puisque le coup avortera pitoyablement en raison même du talon d’Achille du « héros » (contenu dans le titre du film). La fin, malgré un carnage aussi imprévisible qu’inutile, est ainsi teintée d’humour et d’espérance. Les comédiens, dont aucun n’appartient au « star-système », sont parfaits de justesse et de sobriété. La mise en scène de Jean-Pierre Melville est exemplaire en ce qu’elle contient de « cinéma », au sens noble du terme, que Godard encensera à juste titre. L’auteur (dans la pleine acception du terme puisqu’il est aussi scénariste et producteur) est sans doute alors à son apogée, avant de se faire rattraper quelques années plus tard par le cinéma commercial avec le vedettariat (Jean-Paul Belmondo) et l’adaptation littéraire (Léon Morin prêtre). Un film à découvrir ou à redécouvrir sans retard pour tous ceux que le cinéma passionne.
Un film assez méconnu de Melville mais qui mérite d'être vu. L'histoire est assez classique mais bien menée, la mise en scène est très bonne. L'interprétation n'est pas toujours juste (Roger Duchesne a la classe quand il ne parle pas) et les dialogues ont un peu vieillis.
Comme pour un triste match de foot, je suis parti bien avant la mi-temps... J'ai eu l'impression de voir un quelconque film de série B américain, piètrement doublé. Et pourtant, c'est bien un film français joué par des acteurs français. Mais la mayonnaise ne prend pas, peut-être à cause d'une trop grande consommation de clopes, comme le dit Miquelito...
Si vous voulez d'excellents films noirs de Melville, préférez donc plutôt le Doulos, le Deuxième Souffle ou encore le Cercle Rouge. Et puis les Belmondo, Reggiani, Ventura, Meurisse, Delon, Montand, c'est la classe.
J'avais adoré le Samourai et le Deuxieme souffle, mais là j'ai failli partir au milieu du film. Qu'est ce que ça joue faux! Les personnages affichent une espèce d'apathie agaçante (ça doit être la quantité de clopes invraisemblable!). On ne croit pas une seconde à ces truands, contrairement aux Lino Ventura et consort du Deuxieme souffle. Même dans les bonus du DVD ils reconnaissent ces défauts d'interprétation. Allez pas de sentiments: zero étoiles.
Il y a un petit plus au niveau des images et du scénario par rapport à un banal policier d'époque mais les acteurs ne sont pas vraiment convaincant et avec le rythme Melvillien cela ne pardonne pas.
Voilà encore un film qui n'a pas eu toute l'attention qu'il mériter bien plus que tant d'autre. Du grand cinéma, du grand art, une œuvre d'art. Un réalisateur, que dis-je un maître réalisateur, au sommet de son art. Du grand Jean-Pierre Melville. Surement un de ses meilleurs films. Un scénario d'une justesse millimétrés, des acteurs dirigés à la perfection, bien que certains gestes soit un peu sur joués à mon avis. Mais cela est du sans aucuns doutes du à l'époque. Un film que toutes personne se disant "cinéphile" se doit de voir. certainement pas meilleur film de l'histoire mais un très grand film. Fans du genre, fans de melville et autes, vous savez se qu'il vous reste à faire.
Des quelques long-métrages que j'ai pu visionner ci et là ("Le Samouraï", "Le Cercle Rouge", Le Deuxième Souffle"...), en a découlé une nette et irrémédiable impression. A savoir que je demeure totalement hermétique au style de Melville. On a beau s’évertuer sur les prétendues qualités émanant de sa mise en scène, il n’empêche que, quoi qu'on en dise, ses films manquent constamment de rythme. Et celui-là ne sort pas du lot. En effet, avec "Bob le flambeur", le cinéaste réalise son premier film policier, son genre de prédilection dans lequel il s'illustrera maintes fois par la suite. Porté par Roger Duchesne, l'oeuvre reprend le schéma ultra-classique du truand soi-disant "rangé des affaires" qui finira par rempiler pour un ultime (et fatal) coup. A ce manque criant d'originalité s'ajoute un pesant sentiment d'ennui qui vient grossièrement alourdir l'oeuvre jusqu'à son dénouement. Ponctué d'une voix-off complètement inutile en outre, "Bob le flambeur" s'adresse avant tout, vous l'aurez compris, à un public averti. Pour les fans du cinéaste sans aucun doute.
Acteurs qui jouent faux, scénario qui aligne les clichés (le gangster au grand coeur, le novice qui fait des gaffes que rattrape le gentil mentor, la poule bébette à qui il ne faut rien confier...), mise en scène lente... On s'ennuie ferme et on a peine à comprendre comment ce film peut être considéré comme un chef-d'oeuvre !
Un policier absolument sublime, mélancolique et teinté de poésie. L'atmosphère nocturne du Paris des années 50, avec ses bars et ses salles de jeux, est admirablement rendue. Roger Duchesne, dans le rôle de sa vie, est tout simplement magnifique. Hommage à la série B américaine, film-culte, "Bob le flambeur" est l'un des plus beaux polars français.
Tourné quasiment à la même époque que touchez pas au grisbi, ce film tourne le dos au cinéma du moment. C'est pas encore la nouvelle vague et c'est déjà plus le cinéma de papa. Ce film annonce un jour nouveau dans la réalisation. Un chez d'oeuvre absolu plein de nostalgie et de modernité.
Méconnu et c'est bien dommage. "Bob Le Flambeur", mis en scène par Jean-Pierre Melville quelque temps avant l'avènement de la nouvelle vague (1955 très exactement) n'est pourtant pas le banal film de braquage tel qu'il nous l'est présenté, au contraire. Sa première partie s'avère déjà caractéristique du coup de fouet conséquent que subira le cinéma français par la suite. Sorte de chronique dans Montmartre, l'oeuvre présente divers personnages auxquels nous nous attachons très vite grâce à une réalisation allant au contact des caractères qu'elle expose. Narrée entre autres par la voix-off du cinéaste, l'histoire n'a pas tout de suite de but mais ne tourne pas en rond pour autant. Elle creuse les sentiments et se pose presque en drame humain essentiellement psychologique. Vivant, le film offre quelques plans inventifs, de bonnes séquences au naturel édifiant et un portrait féminin auquel nous nous intéressons de près, tant il contribue à la fois à accentuer et démythifier totalement la femme fatale telle qu'elle est perçue à Hollywood. Par la suite, la tournure des événements prend un sens plus précis : prônant une dramaturgie en crescendo assez classique, elle est surtout prétexte à argumenter la maîtrise technique d'un cinéaste gérant bien son affaire. Non content de s'affranchir de sa commande, Melville joue sur le final avec son public et ses attentes pour lui offrir une vision d'un cynisme absolu à la limite de la parodie. Pas mal fait et plaisant, "Bob Le Flambeur" m'a toutefois rebuté de temps à autres dans la mesure où il donne l'impression de se tâter un peu trop, pas sûr du ton à employer ce qui rend le film hésitant. Cela se traduit également par une mauvaise interprétation de la jeune fille dont il est question, laquelle ne sait pas très bien pour quel registre opter. C'est le gros problème de cette oeuvre néanmoins passionnante : ne pas être assez sûre d'elle et de son pouvoir d'attraction. A découvrir.
Classé comme un des films majeurs de Melville, ce Bob le Flambeur n'égale pourtant pas les meilleurs films noirs français ou américains. Début poussif, acteurs moyens, voix off insupportable, scénario bien ficelé mais académisme trop prononcé, Bob le Flambeur essuie les plâtres d'un début de carrière cinématographique. Heureusement, les trente dernières minutes sont d'un tout autre acabit, l'intrigue décolle et, ô miracle, les acteurs trouvent le bon tempo. A voir comme une curiosité.