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Un visiteur
2,0
Publiée le 23 septembre 2013
Premier film policier de Jean-Pierre Melville, il confine à l'ennui. Long à démarrer, il faut s'accrocher pour regarder la suite. Les acteurs sont quasiment inconnus et manquent de conviction. Il n'y a pas grand-chose de passionnant dans cette réalisation poussive où il ne se passe quasiment rien hormis le concours à la drague d'Isabelle Corey. Il faut attendre la fin pour qu'il y ait un semblant de mouvement sans parler d'action, totalement inexistante. D'ailleurs, ce film ressort plus du drame que du genre policier. Heureusement, Melville nous concoctera par la suite quelques chefs-d'œuvre avant de mourir subitement en 1973.
Un grand classique Melvillien où le polar flirte avec l'ironie, l'élégance et la décadence. Un casting un peu méconnu de nos jours qui empêche peut-être cette œuvre de sortir un peu de l'étagère du cinéphile. Le scénario jusqu'au final éclatant reste une marque de fabrique de ce maître du film noir.
Un gangster à la retraite a besoin d'argent pour aider une jeune fille. Premier polar de Jean-Pierre Melville, un film noir et nostalgique qui vaut le détour pour son style quasi documentaire notamment dans le naturel des personnages et la description minutieuse du Paris populaire de l'époque.
Une première partie qui traîne un peu en longueur, pas très captivante. Pourtant, et même si on ne met pas longtemps à deviner la tournure que vont prendre les évènements, on fini tout de même par accrocher et être pris dans ce "dernier plan", pas très original, que nous prépare Bob dit le flambeur.
Un bon polar français,un peu calme au début mais finalement a réussi a me prendre au jeu. Un bon Melville mais ma foi un peu en dessous de "mélodie e sous sol" de Verneuil et puis il manque Delon et Gabin. Pour les cinéphiles
Bob se fait vieux. Il se satisfait d'une petite vie tranquille faite de jeux de petites combines minables, bien loin de son passé de gangster "à la ricaine", mais avec ce regard nostalgique emprunté à une ancienne belle époque, celle que personne n'a connu à part lui. La chance qui ne le trompait jamais commence à le quitter peu à peu. C'est alors qu'il imagine sur un coup de tête, une affaire en or qui lui donnerait une belle retraite dorée au soleil. La voix-off est complètement inutile, les dialogues ont vieilli et la mise en scène de Melville encore jeune en réalisation n'est pas tout à fait assurée, mais le ton et l'ambiance de Bob le flambeur en font un incontournable du Cinéma français. Le quartier de Montmartre est décrit avec soin et souci de réalité, dans les rues où trainent les prostituées, aux bars où jouent les habitués des combines de Bob et ses amis. Le coup que prépare Bob est dès le commencement voué à l'échec : il s'entoure de trop de complices, donne sa confiance à ceux qui ne la méritent pas. Ainsi, son petit protégé fanfaronne et raconte tout à sa copine, le croupier vendu fait de trop beaux cadeaux à sa femme etc. On ne doute plus un instant du ratage complet que l'opération va donner. Toutefois, avec une ironie mordante, rien n'est perdu pour Bob : incapable de résister à sa tentation de jouer au Casino, il trahit lui-même la confiance de ses complices, et ce retour à lui-même lui vaut l'arrestation la plus chanceuse du Cinéma. Jean-Pierre Melville trouve son ton le plus plaisant dans cette histoire de gangster sur le retour, arrêté pour un braquage qui n'a même pas pu se produire, et enrichi pour la première fois, de la manière la plus honnête qui soit.
Une oeuvre de jeunesse où Melville aborde déjà les thèmes de prédilection qui donneront ses chefs d'oeuvre du doulos au cercle rouge en passant par le samourai. Seul le casting est dans ce film un peu décevant mais la maitrise du récit et la précision du scénario font de ce film plus qu'une curiosité.
Surprenant quand on a d’abord vu les films noirs plus connus de Melville, avec Alain Delon, et leur aspect tragique peut-être un peu trop surligné. Le style de « Bob le flambeur » est à l’image de son personnage central de joueur aux beaux costards et belles bagnoles : ludique, léger presque jusqu’à la désinvolture, à la limite de la comédie mais sans caricature ni parodie, en respectant les figures du film noir. C’est ce style très particulier qui met le film bien au dessus de l’ordinaire des films de gangsters à la française. Intérêt secondaire lorsqu’on est un natif et vieil habitant du 18e arrondissement parisien : voir comment a évolué physiquement le quartier de Pigalle depuis les années cinquante. Certaines façades n’ont pas changé…
ce film est juste, il sonne juste. à tous les points de vue, jeux d'acteurs, mise en scène, importance des personnages, tout est juste et c'est très rare. ce n'est pas génial, non, c'est juste. qualité différente, bien sûr, mais extrêmement rare. c'est l'occasion de découvrir des acteurs inconnus. je reviens sur la justesse de ce film, celà veut dire que, ni de loin, ni de près, à aucun moment, il n'est prétentieux . cette absence de prétention, cette simplicité, donc, est la marque des grands !
Premier film de gangsters pour Melville qui prend déjà le parti de donner une place secondaire au braquage lui-même pour avant tout se concentrer sur les personnages et leurs relations. Le personnage principal, vieux brisquard rangé des voitures et joueur compulsif qui finit par vouloir monter un dernier coup, est interessant et plutôt original. Si ce n'est dans son parcours il l'est au moins dans son comportement. Et si le personnage de Paulo, jeune malfrat admirateur d'un Bob qui le prendra sous son aile, n'est pas foncièrement bon, celui de la jeune Anne l'est déjà plus. Melville s'attache aussi à décrire le quartier de Montmartre et ses habitants, en particulier au cours d'une première demi-heure que le cinéaste consacre entièrement à la peinture de ses héros et de leur environnement, Melville n'introduisant ainsi l'intrigue du casse qu'après 30 bonnes minutes. L'ironie de la dernière partie du film, qui voit Bob gagner honnêtement au jeu l'argent qu'il s'apprête à braquer, est assez inattendue et réjouissante.
Film de gangsters français typique du genre très couru dans les années 50. Mais plus froid et mélancolique que d'autres oeuvres qui lui son contemporaine. Melville n'a pas encore la maîtrise du polar qui fera son succès dans les années 60 et 70 mais on décèle déjà sa minutie pour les scènes de braquages et de préparation.
J'ai eu énormément de mal à aller jusqu'à la fin du film, c'est peu de le dire, et ce même si Bob le flambeur est certainement supérieur à la production du genre de l'époque. Est-ce à cause du rythme lent, de certains seconds rôles pas très doués et donc peu crédibles ou du scénario pas des plus savoureux (quoi que?), je ne sais pas. Néanmoins la fin (disons les 5-10 dernières minutes) est légèrement plus pimentée que le reste et relève quelque peu le niveau. Toujours est-il qu'à ce jour c'est le premier film de Melville qui me déçoit un peu. Comme quoi, même les meilleurs ont des faiblesses ! Et en un sens c'est presque rassurant.
Pigale de long en large. Le milieu parisien sans tomber dans la caricature, sans argot appuye. Jeu des acteurs : seul le commissaire passe moins bien. Bob (Roger Duchesne), lui, a le regard de Gabriel Byrne... Style alerte grace une multitude de sequences, avec un montage a la hauteur. Sans crier au chef d'oeuvre on passe un tres tres bon moment de cinema.
Le film de gangster préféré de Stanley Kubrick apparemment. Là j'avoue que je ne comprends pas pourquoi. Ce film n'évite que peu d'écueils : il y a un goût de déjà vu dans beaucoup de situations, les personnages sont simplistes et assez caricaturaux, à tel point qu'ils deviennent plutôt des archétypes. La mise en scène de Melville n'arrive pas à redonner plus d'intérêt à la trame générale. J'ajoute que le tout sonne affreusement faux, notamment le jeu des comédiens. Ont-ils été mal dirigé par Melville ? Quoiqu'il en soit, je suis assez déçu.