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    Bob le flambeur
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    60 critiques spectateurs

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    Adrien B.
    Adrien B.

    19 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Le rythme est assez lent et honnêtement il ne se passe pas grand chose. Je n'ai pas non plus apprécié le personnage d'Isabel Corey.
    Redzing
    Redzing

    1 110 abonnés 4 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2024
    Bob est un ancien truand, qui fréquente les tripots de Montmartre. Malgré ses pertes récurrentes, il a toujours une certaine aura dans le milieu, et même auprès de la police. Un jour, après une nouvelle série de déconvenues, il imagine un coup : braquer le casino de Deauville...
    "Bob le flambeur" est aujourd'hui célèbre pour être le premier film de gangsters de Jean-Pierre Melville. Forcément, impossible de ne pas le comparer aux classiques que pondra ensuite le réalisateur. Et oui, c'est injuste mais c'est comme ça.
    Par rapport à ses successeurs, "Bob le flambeur" ne paraît clairement pas aussi maîtrisé, ni aussi précis. Dans le choix des plans, ou le découpage (dont une fusillade, heureusement courte, particulièrement ratée). Son ton est aussi étonnement plus léger, moins sombre. Melville cherche ici à brosser un portrait de l'ambiance des tripots de Montmartre, et le fait avec une certaine chaleur, voire parfois même de l'humour !
    C'est honnêtement assez réussi, à part peut-être la voix-off pas vraiment utile. Et s'il n'y a pas de star, le jeu d'acteur y est convaincant. Dont Daniel Cauchy en jeune loup, et Roger Duchesne en criminel respecté à l'allure sèche. Par contre, je n'en dirai pas autant d'Isabelle Corey, monotone et fade.
    La préparation du casse fonctionne bien. Et elle inspirera visiblement du monde : certains passages font penser à "Ocean's 11" (l'original, qui sortira en 1960) et "Ocean's Eleven" (le remake de 2001). Hasard ou pas ?
    Tandis que le dernier acte et le dénouement sont étonnants. On retrouve une dose de fatalisme typique des films de Melville, mais pas comme on pouvait s'y attendre. Dont un final plus ironique que tragique.
    A l'arrivée, si vous vous attendez à quelque chose de la trempe du "Cercle Rouge", évidemment vous serez déçus. Mais si vous voyez cela comme les débuts du film de gangster d'un réalisateur prometteur, il y a suffisamment de bons éléments et de surprises pour que ce soit notable.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2024
    Une ambiance singulière émane de ce récit de braquage grâce à sa tonalité goguenarde, son ancrage dans un Paname gentiment interlope et ses dialogues gouailleurs. Cependant, bien que la réalisation satisfasse, l'intérêt peine à se maintenir, la faute à des facilités narratives grossières, dues notamment aux personnages stéréotypés (d'ailleurs victimes aussi du jeu naturaliste maladroit des acteurs), et au manque d'originalité de la trame. Peu mémorable.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 933 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2024
    Le premier polar de Melville.
    On y voit se dessiner sa patte pour le genre : la nuit, les cabarets, les bars, les tripots, le jeu, un brin de glamour avec la jeune et débutante Isabelle Corey (à la fugace carrière), la musique jazzy, le trench-coat, un noir & blanc travaillé et l’ambiance du film noir américain avec la voiture de Bob.
    Au départ du film, j’ai eu un peu de mal avec ces dialogues coupés à la hache et creux dans cette déambulation elliptique en voix off dans le quartier de Montmartre. Puis petit à petit le récit prend forme et il me saisit.

    Seulement la fin me gâche un peu la fête, elle ne me paraît pas du tout cohérente avec cette fusillade. spoiler: Il n’y a ni sommation, les flics tirent à peine arrivés et surtout il n’est pas prouvé qu’il y ait braquage.

    Seule l’intention compte dit le flic ami de Bob.

    Mettre les gens en prison sous motif d’intention, c’est un peu fort de whisky monsieur Melville ! Et irrecevable.
    Compte tenu de la chance de Bob aux jeux, je m’attendais à ce que Jean-Pierre Melville me tourneboule l'esprit.
    En vain.
    Dommage.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Jean Pierre Melville fait un hommage aux films qu'ils vénèrent par dessus tout: les films noirs américains. L'ambiance est très semblable aux polars où jouait Humphrey Bogart. Cependant, la longueur et la lenteur de l'ensemble m'ont fait décrocher, la fin qu'on attend explosive n'est en fait qu'un pétard mouillé sans grande saveur.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 394 abonnés 4 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2024
    Je peux le dire, Melville est sûrement mon réalisateur français préféré, car si ses films ne sont pas toujours au top sur le plan du scénario, comme c’est le cas ici du reste, la forme… Il n’a pas de concurrents. Le soin apporté aux cadrages, aux mouvements de caméra, d’une originalité folle, l’attention minutieuse aux moindres détails et éléments du décor, sa capacité à filmer les scènes en extérieur et à rendre extrêmement vivant le Paris des années 1950 lorsque tant de films d’époque étaient tournés en studio avec trois scènes d’extérieur, l’audace avec laquelle il filme la sensualité d’Isabelle Corey, tout cela fait de ce Bob le Flambeur une nouvelle pépite formelle dans ce que j’ai déjà vu de la filmo de Melville. On est au niveau de maniaquerie formelle d’un Kubrick. De surcroît la bande son, très avant-gardiste pour l’époque, colle à merveille à la modernité du métrage.
    Toutefois, cette réussite visuelle tranche un peu, ici, avec le caractère assez anodin de l’intrigue. On est sur un métrage assez lent, surtout dans sa première partie, sans enjeu vraiment notable, et qui déroule, dans sa seconde partie, mollement une histoire de braquage des plus classiques. On sent Melville tendre les ficelles de son suspense. C’est pas inintéressant à suivre, mais si ce n’est pas inintéressant, ce n’est pas grâce à l’intrigue, mais d’abord aux excellents personnages du film. En effet, ce personnage de Bob le Flambeur est très bien écrit, très plaisant et fort bien interprété par Roger Duchesne. Autour de lui des figures un peu plus classiques du polar français mais avec du relief, notamment Daniel Cauchy dans la peau d’un Don Juan maladroit. A noter la présence étonnante d’Isabelle Corey. Son jeu, étrange au début, fini par donner à son personnage une aura particulière et séduisante, ce que son physique qui aurait dû en faire un authentique sex symbol de son temps accentue de surcroît ! Etrange que sa carrière n’ait pas décollé, au moins dans la série B, car elle a une photogénie certaine. Malgré la bonne interprétation et de solides personnages, on pourra peut-être trouver les dialogues un peu trop écrits. Visiblement là aussi Melville ne laissait pas place à l’impro du tout, et les acteurs sont parfois amener à déclamer un peu trop, ce qui fait que les répliques ne sont pas toujours naturelles. Ca saute aux yeux avec Isabelle Corey, heureusement, ça colle bien avec son personnage jmenfoutiste et provocant.
    En conclusion, Bob le Flambeur est un très solide polar des années 50. Visuellement parfait, on regrettera que Melville n’ait pas développé une intrigue avec plus de relief et de consistance pour pousser ce film au même niveau que d’autres de ses réalisations, notamment Le Cercle rouge. A voir cependant, car ça démontre la qualité du cinéma français de cette époque même dans des œuvres un peu plus mineures. 4
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2023
    Bob le Flambeur vit à Pigalle avec ses amis maquereaux ou truands à la retraite ; poker, casino, champs de courses hippiques, Cadillac ... on est bien dans un polar des années 50. Ce film en N&B, parfaitement réalisé par Jean-Pierre Melville, nous offre une affiche sérieuse avec un Roger Duchesne (Bob) parfaitement charismatique dans son rôle de truand à gueule d'ange ; un tout aussi bon Daniel Cauchy dans celui du jeune Paolo, et un Commissaire Guy Decomble parfaitement crédible.
    Le scénario adapté par Melville depuis un roman de Auguste Le Breton, reste très classique tout en nous réservant quelques beaux imprévus.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Première incursion dans le genre policier pour Jean-Pierre Melville, qui promène habilement sa caméra dans le Paris interlope des années 50, avec ses cafés, ses petits gangsters et ses prostituées. On sent déjà une patte qui s'exprimera des années plus tard et autrement mieux dans le Doulos, le Samouraï ou le Cercle Rouge, mais l'atmosphère est déjà présente. En dépit de quelques maladresses et facilités (et de quelques têtes pas forcément crédibles dans le casting), l'histoire prend corps doucement jusqu'à une partie finale qui en préfigure d'autres.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2024
    Bob le flambeur, ancien gangster rangé des voitures, est un joueur. On le voit au petit matin sortir des bars ou des clandés, arpentant Montmartre et Pigalle endormis, son territoire.
    Longtemps, Jean-Pierre Melville donne l'impression de réaliser une chronique de moeurs suerla faune montmartroise, celle des noctambules et des mauvais garçons. Mais son récit, sans toutefois s'éloigner de ce microcosme typique, prend un nouvel essor lorsque, lessivé au jeu, Bob envisage spoiler: de braquer la casino de Deauville.
    Un retour aux affaires en somme.

    On retrouve ou on découvre dans "Bob le flambeur" le style rigoureux de Melville et ce ton désenchanté qui annonce, comme toujours chez le cinéaste, un spoiler: dénouement malheureux
    pour les protagonistes. Comme une façon de tragédie attachée aux figures de la pègre. La narration, dépouillée et réaliste, se nourrit des figures et du langage de Paname sans tomber dans le pittoresque.
    Des acteurs de ce polar, film noir emblématique des années 50, on retiendra ce fameux Bob (Roger Duchesne), malfrat pas dépourvu de valeurs morales, et aussi Anne, un rôle secondaire composé par la méconnue Isabelle Corey à la beauté troublante et atypique.
    Bernard Bonnejean
    Bernard Bonnejean

    16 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2018
    Juste assez immoral pour tenir le spectateur en haleine, juste assez de morale pour le convaincre de rester dans le droit chemin. On est en droit de se demander jusqu’au bout, avec un tel scenario simple mais efficace, s’il est bien normal de vivre sa vie en cave sans profiter des aléas qu’offre le jeu et le braquage à mains armées. S’il y a mort d’homme c’est sans trop de gravité puisque c’est celle du traitre et du trop bavard. Sinon, presque tout le monde, la police y compris, trouve son compte dans cette histoire de gangstérisme à l’ancienne de type montmartrois. Le nom des acteurs est pour la plupart oublié aujourd’hui même si l’on reconnaît les visages de Daniel Cauchy et de Guy Decomble, pour ne citer que ces deux-là. Jean-Pierre Melville signe avec « Bob le Flambeur » un polar ni blanc ni noir qui permet de passer un assez bon moment.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Bob se fait vieux. Il se satisfait d'une petite vie tranquille faite de jeux de petites combines minables, bien loin de son passé de gangster "à la ricaine", mais avec ce regard nostalgique emprunté à une ancienne belle époque, celle que personne n'a connu à part lui. La chance qui ne le trompait jamais commence à le quitter peu à peu. C'est alors qu'il imagine sur un coup de tête, une affaire en or qui lui donnerait une belle retraite dorée au soleil.
    La voix-off est complètement inutile, les dialogues ont vieilli et la mise en scène de Melville encore jeune en réalisation n'est pas tout à fait assurée, mais le ton et l'ambiance de Bob le flambeur en font un incontournable du Cinéma français. Le quartier de Montmartre est décrit avec soin et souci de réalité, dans les rues où trainent les prostituées, aux bars où jouent les habitués des combines de Bob et ses amis.
    Le coup que prépare Bob est dès le commencement voué à l'échec : il s'entoure de trop de complices, donne sa confiance à ceux qui ne la méritent pas. Ainsi, son petit protégé fanfaronne et raconte tout à sa copine, le croupier vendu fait de trop beaux cadeaux à sa femme etc. On ne doute plus un instant du ratage complet que l'opération va donner.
    Toutefois, avec une ironie mordante, rien n'est perdu pour Bob : incapable de résister à sa tentation de jouer au Casino, il trahit lui-même la confiance de ses complices, et ce retour à lui-même lui vaut l'arrestation la plus chanceuse du Cinéma. Jean-Pierre Melville trouve son ton le plus plaisant dans cette histoire de gangster sur le retour, arrêté pour un braquage qui n'a même pas pu se produire, et enrichi pour la première fois, de la manière la plus honnête qui soit.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    46 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2024
    Une grande réussite dans le genre, celui du film de gangsters. L'atmosphère est bien installée, les personnages, pour certains attachants, existent vraiment, et agissent de façon cohérente. Sans tourner à la parodie, un certain humour est présent aussi. Fondamentalement, le film relève de la distraction certes, mais constitue un modèle dans ce domaine.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2011
    Des quelques long-métrages que j'ai pu visionner ci et là ("Le Samouraï", "Le Cercle Rouge", Le Deuxième Souffle"...), en a découlé une nette et irrémédiable impression. A savoir que je demeure totalement hermétique au style de Melville. On a beau s’évertuer sur les prétendues qualités émanant de sa mise en scène, il n’empêche que, quoi qu'on en dise, ses films manquent constamment de rythme. Et celui-là ne sort pas du lot. En effet, avec "Bob le flambeur", le cinéaste réalise son premier film policier, son genre de prédilection dans lequel il s'illustrera maintes fois par la suite. Porté par Roger Duchesne, l'oeuvre reprend le schéma ultra-classique du truand soi-disant "rangé des affaires" qui finira par rempiler pour un ultime (et fatal) coup. A ce manque criant d'originalité s'ajoute un pesant sentiment d'ennui qui vient grossièrement alourdir l'oeuvre jusqu'à son dénouement. Ponctué d'une voix-off complètement inutile en outre, "Bob le flambeur" s'adresse avant tout, vous l'aurez compris, à un public averti. Pour les fans du cinéaste sans aucun doute.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 septembre 2010
    J'ai eu énormément de mal à aller jusqu'à la fin du film, c'est peu de le dire, et ce même si Bob le flambeur est certainement supérieur à la production du genre de l'époque. Est-ce à cause du rythme lent, de certains seconds rôles pas très doués et donc peu crédibles ou du scénario pas des plus savoureux (quoi que?), je ne sais pas. Néanmoins la fin (disons les 5-10 dernières minutes) est légèrement plus pimentée que le reste et relève quelque peu le niveau. Toujours est-il qu'à ce jour c'est le premier film de Melville qui me déçoit un peu. Comme quoi, même les meilleurs ont des faiblesses ! Et en un sens c'est presque rassurant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Montmartre et Pigalle, l'ambiance des années 50, le vieux truand Bob qui flambe à tout va dans son américaine avec son costard, son galure et son imper', il a de l'allure. Le style Melville est lent mais ici tellement lent qu'il en devient pas regardable. Les acteurs sont gentils mais sortent d'on ne sait où, que des inconnus au bataillon. Le temps que ça se réveille, je me suis endormi. Comme dirait Arletty, l'atmosphère ne fait pas tout, surtout quand on ronfle.
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