Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Eponaa
213 abonnés
1 143 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 20 mars 2017
Le sujet est épineux mais fort intéressant. Les acteurs jouent parfaitement (je ne suis peut etre pas objective car j'adore Romain Duris...) Par contre, j'ai trouvé le rythme du film trop lent avec des longueurs. Avoir placé l'histoire en temps de guerre apporte un plus par rapport à la même histoire en époque non troublée.
un fil émouvant quoique un brin intello, que cette histoire d'amour inaboutie entre un jeune prêtre et un militante communiste, rebelle, mariée et mère d'une enfant. Bien que narrée par la dame sur son lit de mort en guise de confession révélation à un autre prêtre, l'histoire se déroule pour l'essentiel sous l'occupation allemande à quelques semaines de la libération. S'il souligne la noblesse d'esprit des deux personnages principaux, si il tente de placer à un haut niveau le débat sur la foi et l'église, l'amour et le péché, le film égratigne au passage l'étroitesse d'esprit et l'opportunisme de nombre des paroissiens, et le cynisme des occupants. C'est prenant, bien joué et pas mal mis en scène
« La confession » est un film dense, à la fois de tension et de délicatesse, avec une brillante prestation de Romain Duris et Marine Vacth (« Jeune et Jolie »). Dans une période délétère, la France occupée par les Allemands, cette histoire brûlante est mise en avant par les mots, les regards et les ambiances au travers de belles images éclairées à la bougie ou la lampe à pétrole. Même si c’est loquace, le film n’est jamais ennuyeux. Pas de prise de position, le questionnement est invoqué de manière fine en respectant les points de vue.
Dialectique érotique — "Je ne sais pas si c'est Dieu que j'aimais à travers lui ou si c'est lui que j'aimais à travers Dieu"
Le film français de l'année raconte la rencontre d'un jeune prêtre un peu socrate et d'une jeune mère célibataire communiste sous l'occupation. Subtil, honnête, ce mélo historique est une vraie surprise, avec deux acteurs principaux magnétiques et une super distribution de seconds rôles attachants comme on aime. Avec des thematiques bien françaises : de la métaphysique, de la contestation révolutionnaire, de l'hypocrisie et du désir. En plus ce n'est pas filmé comme un téléfilm pour une fois.
Sous l’Occupation allemande, dans un petit village français, l’arrivée d’un nouveau prêtre suscite l’intérêt de toutes les femmes. En particulier celui de Barny, jeune femme communiste et athée, qui va être de plus en plus intriguée par ce nouvel arrivant aussi séduisant qu’intelligent.
La Confession est la troisième adaptation du roman Léon Morin, Prêtre de Béatrix Beck, après la version de Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva (1961) et celle de Pierre Boutron avec Robin Renucci et Nicole Garcia (1991), c’est au tour de Nicolas Boukhrief de livrer sa vision du roman, et pour cela il s’entoure de deux excellents comédiens : Romain Duris et Marine Vacth. Le réalisateur Nicolas Boukhrief, habitué aux films d’actions (Le Convoyeur (2004) et Made In France (2016)), s’essaie au drame intimiste et gagne son pari honorablement même si le film aurait pu avoir une dimension plus ample et plus empathique.
Deux êtres que tout oppose, l’un est prêtre et l’une est sans religion. Tous les deux sont dotés d’une sincérité absolue dans leur foi et leur ouverture. Romain Duris et Marine Vacht forment un véritable couple de cinéma, sincère et sensible mais impossible.
Romain Duris s’en est allé faire une petite retraite à l’Abbaye de Lérins, sur l’île Saint-Honorat (près de Cannes), afin de se préparer au mieux pour son rôle du Père Léon Morin. Certes ! Ici, Duris est charmeur et le personnage de Marine Vacth, au caractère rebelle, est si sûr d’elle-même qu’elle ne peut être que déstabilisée par le naturel désinvolte du père Morin, leur rencontre étant si peu conformiste. Tourmentée jusqu’au bout, Vacth est magnétique et brille par son orgueil.
Le réalisateur cadre ses acteurs avec une précision ultime, certains plans sont magnifiquement photographiés. Malgré quelques scènes prévisibles, c’est sobre, juste et bien accompagné par la bande originale de Nicolas Errera.
En revanche, le questionnement sur la spiritualité et la foi manque peut-être de profondeur, la sensation de survol du sujet se fait quelque peu ressentir. Le manque d’enjeux externes à leur relation impossible peut sonner creux mais ce n’était peut-être pas dans l’optique du réalisateur qui préférait se focaliser sur l’amour ambigu de ses deux protagonistes.
La Confession est un joli film dramatique, bien réalisé et bien joué qui laisse cependant un goût de trop peu.
Habituellement, j'adore ce type d'histoires, un peu romantique, mais alors là.... C'est lent, plat et il ne se passe absolument rien ! Romain Duris joue faux, n'est pas crédible en prêtre, la totale ! Il me semble meilleur dans d'autres films. 2,5/5
Nicolas Boukhrief nous propose une réinterprétation de ''Léon Morin, prêtre'', de Jean-Pierre Melville, sorti en 1961 avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva. Lequel des deux films aurait préféré l'auteur, Beatrix Beck, et lequel est le plus fidèle à son œuvre ??
Un remake plutôt réussi qui doit beaucoup à la superbe interprétation des deux acteurs principaux . Beaucoup de densité , de ferveur pour cette confrontation atypique. Le thème reste intemporel et l'interprétation très actuelle le réactualise. Toute la partie séduction , attraction fonctionne très bien.
Voici donc une nouvelle variation adaptée du roman "Léon Morin, prêtre", 30 ans après le film de Melville avec Belmondo. Si Romain Duris comme toujours entre avec aisance et sincérité dans le personnage du Prêtre, c'est Marine Vacth qui éclaire véritablement le film, transcendée par son personnage de femme dévorée par l'émoi de ses échanges avec l'homme de foi. Long flashback sur la durée du film, cette "confession", partition littéraire plutôt austère réussit le pari du sous-texte et les regards comme les non-dits sensuels ponctuent les réunions quotidiennes de ce couple interdit. un joli film qui honore le roman sans le dénaturer.
Même si je ne suis pas sur que Romain Duris était le meilleur choix pour incarner un prêtre, les scènes entre celui-ci et Marina Vatch possèdent ce qu'il faut de trouble, de tension et de charme, et son suffisament nombreuses pour faire de ce film une réussite. Elles sont le coeur du film. Marina Vatch s'impose avec ce film, on peut être surpris que les césars l'aient oublié. Duris parvient à transmettre la force de son message et la paix de son personnage. A coté de cela, il faut souligner la qualité de la reconstitution de l'occupation d'autant plus que les moyens ne semblaient pas énormes.
une autre version de Leon Morin pretre assez efficace. Duris au top comme souvent et Marine Watch qui a bien grandit depuis le grand film jeune et jolie de Ozon
Vu la filmo de Boukhrief ("600 kilos d'or pur""l'italien" ou "made in France" plus récemment) j'étais assez curieux de voir ce qu'il aurait pu faire de ce genre de roman.... Il en tire une libre adaptation plutôt réussie où il aura su trouver l'ambiance, le bon rythme... Il a en effet su prendre le temps de faire le tour de ses personnages à travers leurs gestes, leurs regards.... C'est d'ailleurs pour moi le point fort du film qui nous montre Barny - cette jeune femme seule dans son p'tit village de province qui essaye d'élever sa fille comme elle peut.... Seule et surtout en colère depuis l'emprisonnement de son mari par les Allemands... Jusqu'à l'arrivée de la nouvelle Star du village: Le Curé! Rebelle de nature, elle va donc logiquement aller se confronter à lui - premier représentant de l'Église qu'elle accuse de Collaboration avec les occupants et donc responsable de sa situation. Cette confrontation va changer la jeune femme et ses convictions.... Pas évident d'incarner cette femme en colère . Réussir à faire ressentir sa "haine" au spectateur nécessitait une interprétation juste et solide ... Mission accomplie par une impressionnante Marina Vacth qui, avec son regard dur et déterminé, était faite pour ce rôle ... Tout le contraire de Romain Duris ! Pourtant j'adore cet acteur mais pour une fois, je ne l'ai pas trouvé convaincant en curé. Son phrasé et son sourire en coin ne conviennent pas pour un homme d'église (ses discours aux cérémonies sonnent complètement faux) et rendent l'histoire moins crédible et moins émouvante.... Il y a bien sûr la dimension religieuse à prendre en compte mais j'ai trouvé que celle-ci était moins importante que l'histoire passionnante entre Berny et le père Morin. Ça reste un très bon film qui passe très bien - une belle histoire qui mérite largement son déplacement en salles.
J'ai un peu tardé avant de me décider parce que je m'interroge souvent sur la pertinence des remakes, particulièrement quand les originaux sont des classiques vénérés ("Léon Morin prêtre" de Melville avec Belmondo et Riva). Mais comme le dit le réalisateur lui-même, ce n'est pas une pâle copie d'un film existant, juste une nouvelle adaptation d'un livre qui a bouleversé son adolescence. L'histoire d'un amour impossible dans une petite ville française, pendant l'Occupation allemande, entre un jeune prêtre et une communiste athée. En dehors du choix (maladroit et franchement raté) spoiler: de faire commencer le récit par l'héroïne sur son lit de mort qui confie son secret , le film est une vraie réussite. Un beau mélo maîtrisé, aux dialogues forts et aux situations souvent déchirantes. J'ai aimé aussi les joutes oratoires entre les personnages, chacun ayant son idée sur la foi, l'amour ou la religion, sans qu'aucun ne soit mièvre, simpliste ou caricatural. La mise en scène discrète est tout au service du sujet et des comédiens. Romain Duris est parfait en abbé spirituel, ouvert d'esprit et ultra charismatique. Quant à Marine Vacth, elle magnétise littéralement l'écran par sa beauté irréelle et la densité de son regard. Les deux forment un couple magnifique et très crédible. Je suis moins fan des seconds rôles, grossiers et taillés à la hache. Mais l'émotion m'a cueillie plusieurs fois et j'ai cru à fond à cet ébranlement des cœurs. Je vous encourage donc à tester…
La confession s'efforce de raconter la relation entre un prêtre d'un village sous l'occupation nazie avec une jeune femme du village, aux tourments concernant sa foi... Une relation ambigüe, dont on pense que les barrières vont cédées mais il n'en est rien. Autant, le film jouit d'une belle mise en scène, très vétuste d'époque, de grisaille et de ton relativement austère, la relation avec le prête joué par Romain Duris rend le film trop penché sur leur cas, où les dialogues en finissent par être insignifiants. En vérité, rien ne semble véritablement prendre le public dans le coup du film dont on ne trouve que quelques banalités et sans émotion
Un très beau film, très bien filmé et joué à la perfection. On ne s'y ennuie pas une minute. Scènes multiples, nerveuses et bien organisées; beaucoup de sujets traités avec finesse et sans alourdissements. Vraiment un très bon moment. Marine VACTH est étonnante de séduction.