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Un visiteur
4,5
Publiée le 11 mars 2017
j'ai beaucoup aimé ce film qui raconte la rencontre d'une jeune femme mariée et d'un jeune prêtre pendant la seconde guerre mondiale. le scénario est bien écrit et c'est surtout la qualité de jeu des deux interprètes qui m'a séduit. Romain Duris incarne Léon Morin avec justesse et passion, Marina Vacth est rayonnante et déterminée dans sa volonté de résister à l'amour. à voir actuellement dans les salles gaumont.
émouvant, poétique, de beaux échanges entre les personnages. il manque juste un petit peu plus d'action et d'intensité. bravo à Romain Duris dont la voix est magique
Très beau film avec deux très bons acteurs . On est loin d'un film Hollywoodien , ni même dans un film moderne ... L'atmosphère est bien reproduite et le ton juste . Original pour notre époque et très juste.
Mais enfin pourquoi tous ces réalisateurs qui se lancent dans des films d'époque ne sont-ils pas intraitables face aux anachronismes de langage? C'est quand-même pas très compliqué de ne pas utiliser la façon de parler d'aujourd'hui quand on transpose son film dans les années 40!!! Moi ça m'insupporte car ça fait perdre toute crédibilité à un film. Ensuite soit Duris était un très mauvais choix soit c'est un très mauvais acteur ( je ne l'aime pas beaucoup) mais pas une seconde je n'ai vu un prêtre mais bien un acteur qui joue mal le rôle d'un prêtre. L'actrice s'en sort mieux, les seconds rôles sont mauvais bref, mauvais film.
J'ai apprécié : - un bon scenario - bon jeux d'acteurs entre Romain Duris et Marine Vacth, qui rentrent dans leur rôle et font partager les sentiments des personnages.
Avec le sujet du film, je redoutais de tomber dans des clichés, ce qui n'est pas le cas au contraire. Le scénario et les acteurs nous font partager la vie au quotidien sous l'occupation, telle qu'ont pu me le raconter les proches de ma famille.
Les acteurs rentrent dans la peau de leur personnage, et nous font partager leurs passions et leurs convictions.
Nous sommes loin des clichés, des leçons toutes faites et des stereotypes classiques du cinema habituel hollywoodien.
Un bon film pour passer un bon moment, et un film qui ne laisse pas indifférent.
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2,5
Publiée le 28 août 2020
"La Confession" est d'abord un portrait de femme! Une adaptation libre et soignèe du cèlèbre roman de Bèatrix Beck (prix Goncourt 1952) si souvent portè à l'ècran! Le cinèphiles se souviennent notamment du beau classique de Jean-Pierre Melville, avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva dans les rôles principaux! En 2016, Nicolas Boukhrief dècide d'en faire une nouvelle interprètation en mettant en avant les conflits douloureux entre spiritualitè et sensualitè, sous l'Occupation allemande dont l'ennemi est le plus dur! En prêtre cultivè et sèduisant, Romain Duris se tire comme il peut de ce rôle surchargè tandis que Marine Vacth (toujours très intense dans sa façon de jouer) fascine en incarnant une jeune communiste athèe dont Morin va tomber amoureux! Qui va confesser l'autre ? Un amour particulier, singulier et finalement très chaste que Boukhrief rend visible pour les plus jeunes! Ce n'ètait pas le cas de la version 1961...
Nouvelle version du roman Léon Morin, prêtre de Béatrix Beck. J’ai trouvé cela vraiment très mou sur tous les plans, mise en scène, scénario et interprétation. On ne sent aucune passion, aucune fièvre, aucun amour entre les personnages. Cela se laisse regarder sans grand intérêt, juste pour voir comment cal se termine. Du coup cela donne envie de voir les deux autres versions antérieures, celle de Jean-Pierre Melville (JP Belmondo, Emmanuelle Riva) et celle de Pierre Boutron pour la télé (Robin Renucci, Nicole Garcia). Celle-ci ne me restera pas en mémoire.
Perturbant, les dialogues posent souvent de bonnes questions mais malheureusement beaucoup restent sans réponse. Les personnages sont opposés et pourtant attirés. Une période trouble où les voisins étaient souvent aussi dangereux que les envahisseurs. Une autre forme de film de guerre qui voit le côté civil.
Le film est beau par la façon dont la femme évolue. L'amour qu'elle porte au prêtre change sa vision de la religion et c'est en cela que le prêtre la remercie. Il a accepté de jouer le rôle de l'amant improbable, témoin cette très belle scène des adieux où lui sourit et elle pleure. Son rôle s'achève mais elle doit faire maintenant son chemin seule. Comme dans le film avec Belmondo, toute la première partie est vraiment intéressante sur les échanges verbaux au sujet de la religion
Le vrai point fort du film, c'est son cadre dans la France occupée, la tension qui en résulte, les non-dits, les chuchotements, les attentats, les arrestations, les exécutions sommaires... En revanche, l'histoire d'amour ou de foi supposée occuper le centre du tableau ne déchaîne pas la passion. Bien sûr les acteurs sont très bons, mais cette manie de murmurer tous les dialogues est insupportable, quand bien même nombre d'entre eux se tiennent dans un confessionnal.
Bien sûr, il s'agit d'une adaptation d'une oeuvre littéraire contemporaine. Il est donc vain d'y rechercher et d'y retrouver dans le menu détail ce qui est dans le récit sur papier. Au cinéma, le message, le propos, la narration passent par le jeu des acteurs. Un remarquable face à face reconstitué (un peu imaginé par rapport au roman) entre le prêtre avec sa foi inconditionnelle mais réfléchie et la jeune paroissienne, athée et communiste ici pour sans doute mieux caractériser la confrontation. Des dialogues qui relèvent de l'essai philosophique, sans être le moins du monde barbant pour le spectateur par forcément familiarisé à ce type de joute oratoire où Marx et les Evangiles peuvent se comparer et se compléter pour finalement, sans doute, aller vers un même idéal. "Les voix du Seigneur sont impénétrables" dit-on dans la religion chrétienne. Une mise en application fort passionnante à suivre dans ce film.
Librement adapté du roman de Béatrix Beck, un drame sentimental troublant qui accroche grâce à des dialogues bien écrits, et par la présence de la lumineuse Marine Vacth.
en pleine période de la guerre 39/45, la confession est d'abord un drame narré et réalisé sobrement. bien qu'il s'étire un peu sur la longueur, c'est une histoire d'amour que l'on attend, c'est aussi une réflexion sur la foi. un joli face à face entre R. Duris (qui peut tout jouer avec une grande justesse) et M. Vacth.
Je ne savais pas en entrant dans la salle de cinéma que ce long métrage avait une autre version qui s'appelle "Léon Morin prètre" réalisé au début des années 60 par Jean-Pierre Melville avec Belmondo en role titre, je suis allé voir ce film pour le cinéaste Nicolas Boukhrief dont j'ai adoré une oeuvre de lui qui s'appelle "Le convoyeur". Le metteur en scène est à l'écriture du scénario aussi mais il change de registre ayant fait avant principalement dans le polar. Quand j'ai vu les 5/10 premières minutes, j'ai eu peur car tout sembler classique dans le montage mais passé cela avec une femme communiste, mère d'une fille et dont le mari est partit faire la guerre (c'est la seconde guerre mondiale) un prètre nommé Léon Morin arrive dans le village, on ne le voit pas au départ à l'écran mais il attise la curiosité surtout chez les femmes. La rencontre avec le curé et l'héroine qui ne croit pas en dieu va avoir un lien de confession, les questionnements sur la religion, la lecture biblique et une amitié forte va se naitre, j'en dis pas plus. Il y a les Allemands qui occupent le village avec quelques drames. Je suis sorti de ce film avec une orat de mots religieux et humaines avec un scénario envoutant très bien écrit et pas bète? avec de l'émotion qui se lient chez les comédiens en particulier Romain Duris en prètre et Marine Vacth qui gagne en maturité de film en film. Je le recommande.
BONTE DIVINE. Des accommodements avec le ciel. De gargouilles en confidence, sous la soutane, ça s'agite. A quel sein se vouer? Vite, une punition pour soulager la tentation de l'esprit. Ô seigneur, la grâce a peur de la jeune et jolie. Un aveu de faiblesse??? Jean Paul Belmondo a aimé.