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Gfa Cro
53 abonnés
573 critiques
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4,5
Publiée le 10 mars 2017
Vu et avis le 20170209
Très bien, efficace, le film correspond ses promesses.
Peu de pathos, peu d esbroufe. Une recherche d efficacité et de justesse. A plusieurs occasions j ai trouvé que romain duris en faisait trop sur l aspect charisme de Léon morain. Par exemple son sermon lors de l enterrement ou il est quasiment en transe mystique, euphorique. Cela m' a paru contre productif.
Sinon "la confession" est globalement très bien centré sur son sujet. J ai regrette aussi un trop grand classicisme de l forme : la Barny âgée qui se confesse avec la structure en analepses, la façon dont on retarde la première apparition de Léon morain a l écran. J y ai vu des effets de style inutiles. Ça fait des années maintenant que je n ai pas vu de film récent avec un épilogue, on évite au moins le montage épileptique.
Au début de mon avis je pensais mettre 5* mais j en enlève une demi car je pense que j aurais du mal à le revoir avec intérêt/plaisir.
Quel gâchis!! J'ai pas lu le livre mais il peut pas être pire. Le style est louuuuurd mais lourd, on n'y croit pas une seconde, et les acteurs sont d'un grotesque à faire pleurer, même Romain Duris. Mais le pompon sur le gâteau de la médiocrité c'est quand même Marine Vacth, sans blague? Non mais ils l'ont pas vu qu'elle débite son texte (profondément insipide lui aussi) vraiment, mais alors vraiment, de la pire manière possible, entre le robot et les instructions de boites vocales. Sans déc', j'ai jamais vu personne jouer aussi mal, même pas dans les sitcoms AB, et portant il y a du niveau dans ces abominations télévisuelles. Je m'enfonçais de honte dans mon siège à chaque fois qu'un personnage prenait la parole.... Un manque criant de naturel, qui, lorsqu'il est un choix peut fonctionner dans certains films, sous réserve d'une réalisation originale (ou simplement lorsque le talent est au rendez-vous). Alors si les dialogues sont inconsistants, que les acteurs jouent mal et que la mise en scène est à foutre à la poubelle, il ne reste plus grand chose. Oh! Et j'allais oublier ces flashbacks naïfs qui ne font qu'entrecouper un film déjà bien bancal et trop saccadé. Bref, ridicule et inutile. Il y a des tomates pourries qui se sont perdues....
En 1952, Béatrice Beck obtenait le Goncourt avec Léon Morin, prêtre. 50 ans après Jean-Pierre Melville, Nicolas Boukhrief adapte à son tour ce roman magnifique, véritable mélodrame autour d'un amour impossible avec la foi pour thème central. La méfiance initiale, Boukhrief ne nous a pas habitué à ce type de cinéma, est vite levée : La confession n'est pas un remake du film de 1961 mais une superbe création, très personnelle, magnifiquement éclairée et d'une intensité profonde dans ses longs passages dialogués. Et c'est l'harmonie entre Romain Duris et Marine Vacth, tous les deux bouleversants, qui transcende la beauté fracassante de cette histoire éternelle. Le romanesque pur n'est pas mort, il suffit de mots et de regards pour qu'il se renouvelle toujours. Permanence miraculeuse du cinéma.
Le film n'est pas très bon mais l'histoire est belle. Certains des dialogues adaptés au vocabulaire actuel sont choquants et c'est dommage. Plusieurs des thèmes abordés sont seulement survolés et c'est encore dommage. Je vais lire le livre et regarder le film qu'en avait Melville. Les acteurs sans être excellents ne sont pas si mauvais... je suis rentrée dans l'histoire mais il manquait quelque chose... A voir un dimanche pluvieux à la maison.
Nicolas Boukhrief nous livre avec la confession l'un des meilleurs films de ce début d'année. Dans une époque où il est facile de caricaturer le catholicisme, il présente un prêtre qui sait résister à la tentation pourtant séduisante. Romain Duris et Marine Vacth jouent juste, même les seconds rôles sont remarquables, il faut notamment citer Anne le Ny. A voir absolument , un film qui n'est pas dans l'air du temps.
Magnifique. J'ai hésité à le voir car la bande annonce est étrange. Mais poussé par un ami j'y suis quand même allé pour voir Duris. Il est génial en prêtre et Marine Vacth est super séduisante à ses côtés. J'ai été complètement pris par cette histoire jusq'au bout du film car on a envie de savoir qui va convaibcre l'autre et jusqu'où cette histoire va les mener. Ca me donne envie de voir le film avec Belmondo.
La fin de la guerre approche dans un petit village du Nord privé de ses hommes. L’arrivée d’un nouveau prêtre, Léon Morin, ferait presque oublier l’occupation allemande. Il est si beau et parle si bien que toutes les femmes craquent pour lui. Surtout au bureau de Poste ou les filles le trouvent « canon ». Y compris Barny, mère d’une fillette et sans nouvelle de son mari depuis deux ans. Communiste sûre d’elle et athée farouche, elle va aller « provoquer » le nouvel arrivant sur le terrain de la foi. Mais ils sont si séduisants tous les deux… Pas besoin de développer davantage la dialectique. Certitudes marxistes d’un côté et évangiles des apôtres de l’autre servent bien de socle aux convictions des deux. Et sans doute des concessions sont-elles possibles. Mais comme dès le début du film, les regards se cherchent, les mains se frôlent et les lèvres se rapprochent parfois, l’idéologie cède vite la place au désir. Barny et Léon Morin ne sont pas de bois. Comme si la résistance des âmes ne pouvait rien changer à l’élan des cœurs. D’ailleurs, le prêtre le dit : tout n’est qu’Amour ! La troisième adaptation du roman autobiographique de Beatrik Beck est forcément sujette à comparaison. Surtout avec le film de Melville, en 1961. La version de Nicolas Boukhrief apparaît finalement assez classicique. Avec un récit sans doute moins bavard, mais aussi un traitement moins moderne. A l’image du tandem d’acteurs : Romain Duris est sobre mais ne dégage pas le même humour que Belmondo et Marine Vacth, découverte dans Jeune et Jolie d’Ozon, est trop belle pour le rôle et en tout cas moins habitée qu’Emmanuelle
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 22 septembre 2020
La Confession est l'histoire d'un prêtre et des gens qui l'entourent dans sa petite paroisse. Comme il se déroule dans la Seconde Guerre mondiale en France. Il existe de nombreuses opportunités de dialogues et d'événements émotionnels et dans ce film mais ils ne sont pas exploités. Les performances sont juste bonnes en particulier les deux principaux acteurs. Cependant même avec tout cela de nombreuses scènes ne parviennent pas à tirer pleinement parti du drame qui se déroule et nous avons de simples aperçus de ce qui aurait dû être des scènes beaucoup plus puissantes et en fin de compte du film lui-même. Il y a peu de détails et des occasions manquées qui si elles étaient bien faites auraient fait de ce film un bon film. Mais tel quel La Confession n'est pas bon et pas grand. C'est simplement un mauvais remake de Léon Morin, prêtre et Nicolas Boukhrief n'a pas le talent de Jean-Pierre Melville...
deux comédiens excellents sur un sujet difficile et combien actuel . deux comédiens pour un dialogue au plus que parfait. deux comédiens dans une mise en scène délibérément lente. sans oublier le rôle important de l'admirable Anne Le Ny . un film philosophique un film sur le droit d'avoir une foi ou pas. sur le droit d'aimer ou pas.
Un super film avec un suspens prenant jusqu'au bout. Elle est postière et ne croit pas en Dieu. Il est prêtre et a une foi profonde. Tout les sépare, ils s'affrontent mais ils se respectent. Et c'est fin, pas de manichéisme, Boukhrief respecte les croyances de chacun. Des images superbes, en intérieur comme dans la nature, on se croirait dans un tableau, et le rythme du film nous entraine. Un grand film qui marquera.
J'ai trouvé le film vraiment bien. L'histoire est sympa même si en soit elle n'a rien d'original sur le papier, en revanche ce qui fait toute la saveur de ce film ce sont les dialogues entre les deux personnages principaux qui sont splendides ! Je recommande !
Une histoire bouleversante et plein de suspens jusqu'à la fin. J'ai adoré. Deux acteurs tops et au top. Une lumière magnifique et une bande son super belle.