Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 22 août 2017
Un film dont l'atmosphère vous plonge au coeur d'une enquête policière qui semble avoir toujours un train de retard par rapport aux passages à l'acte du tueur en série.
C’est devenu facile de faire un film aujourd’hui puisque les réalisateurs ne s’imposent plus aucune règle, tout est bon pour attirer l’attention du spectateur. Dans ce fatras d’images qui côtoient le pire, des intentions de cinéphile percent parfois, comme la scène au bord de la piscine la nuit, mais elles sont bien plus rares que le mauvais goût permanent des dialogues, les bassesses incessantes, l’attrait de la laideur pour les faits ainsi que pour la mise en scène. Enfin et surtout la violence qui perd son coté spectacle enfantin pour tomber dans le quotidien de nos faits divers. Nos parents allaient au cinéma pour rêver à d’autres vies plus poétiques ou romantiques. Ce qui nous est offert aujourd’hui est la banalité de notre quotidien poussée à des limites supportables sans cesse reculées au fil du temps qui passe. Il fallait quand même oser utiliser le couteau en guise de sexe pour violer les octogénaires et en faire un fil rouge. Les acteurs sont excellents dans la médiocrité de leurs rôles, ce qui fait que de nombreux spectateurs prendront plaisirs à ce spectacle…Pour ma part il n’est que douleur et tristesse…C’est le cinéma que l’on assassine.
Dans la chaleur d’un Madrid estival sévit un assassin en série, barbare, sanglant et violeur de vieilles dames. Le binôme policier chargé de l’affaire voit sa tâche alourdie par un devoir de discrétion médiatique, étant donnée l’ambiance de manifestations et de prochaine visite du pape dans la capitale. L’un est introverti, bègue, cérébral et fouineur, et l’autre est un costaud sanguin bagarreur et vulgaire hâbleur. Rien ne leur semble commun si ce n’est leur détermination et leur conscience professionnelle, et surtout leurs pathétiques aptitudes à mener une respective vie personnelle ou affective. Ce thriller Espagnol sombre et violent, dans les actes comme dans les sensations, présente en un seul spectacle plusieurs cas à la fois choquants et bouleversants. Bien sûr celui terriblement malsain et palpitant de l’assassin dont les actes nous livreront entre autres l’insoutenable scène d’une agression, mais surtout ceux de nos deux héros et d’une société modelée par notre glauque décadence. Excessifs, coincés, blindés, perdus dans un monde de bêtes, haïs des gens, des criminels, des médias et de leur propre hiérarchie, névropathes touchants, victimes pathétiques et adaptatives d’un système malade, chacun d’eux devient dans les yeux du spectateur l’objet d’une autre enquête presque aussi psychopathique que la première.
Excellent thriller ibérique qui nous tient en haleine malgré ses 2H06. Le scénario simple nous relate la traque de 2 flics que toute oppose à la recherche d'un violeur assassin de dames âgées. L'interprétation est très bonne, la mise en scène et la réalisation également, le tout se suit avec grand intérêt. J'ai bien aimé l'ambiance de Madrid en plein été avec les JMJ, l'atmosphère pesante entre des policiers à cran qui essaient de faire leur job. Un bémol sur la fin du film et l'issue de cette histoire (opinion personnelle) mais un agréable moment de cinéma. A ne pas rater...
Très bon thriller, ne se contentant pas d'appliquer des recettes. Un rythme soutenu et un scénario subtil. Assurément une date dans l'histoire du polar espagnol.
Un polar sans grande réelle nouveauté. Les protagonistes sont caricaturaux et l'intrigue banale. On se laissera tout de même bercer par le film jusqu'au générique de fin.
Avec Que Dios nos perdone, Rodrigo Sorogoyen signe une enquête policière très prenante. Sa mise en scène, l’efficacité d’un scénario situant son action pendant les Journées mondiales de la jeunesse à Madrid en 2011 et la qualité de jeu des différents acteurs donnent à cette œuvre un aspect réaliste qui crédibilise totalement son histoire et la rend passionnante à suivre. Un polar très plaisant.
Ce qui se présente comme une simple enquête policière un peu vieillotte se révèle en fait être un drame psychologique extrêmement prenant. Cela tient en grande partie à ses personnages complexes, forts, torturés qui petit à petit nous embarque. L'enquête en elle même n'a rien de dingue mais elle est sublimée par les 3 histoires humaines (celles des 2 enquêteurs et du meurtrier) qu'elle réunie. Une bonne surprise typique du cinéma espagnol.
Très bon film policier horrible. Les personnages principaux sont des hommes marques par un héritage hétéro- macho - patriarcal. Ils enquêtent à Madrid Alors que les indignés se réunissent déjà à la Pierre del Sol, que le pape arrive pour des JMJ, qu'il fait chaud, et que la contestation tapisse le scénario. Ils enquêtent dans le milieu des vieilles femmes espagnoles agité par cette toile de fond. On est confronté à une grande violence générée par la frustration, qui est le plus violent ?
Quelle claque ! Un film bien perturbant et gênant comme seuls les espagnols savent le faire. Esprits sensibles s'abstenir, car c'est assez violent, oui. Sinon, c'est extrêmement bien réalisé et joué.
Acteurs fabuleux, bon rythme, belle intrigue dans cette Espagne catholique et conservatrice! et surtout, sujet hyper dérangeant!! À voir absolument donc!
RECHERCHE SERIAL KILLER ! ! ! Thriller poisseux, voire vénéneux qui permet à A. De La Torre & R. Àlamo de briller avec ce duo de flics nickel. Reste une fin improbable... Le scénario reste un peu toujours identique, même si ici le maniaque s'en prend aux vieilles dames plutôt qu'à des jeunes femmes stéréotypées, et d'ailleurs, je n'ai pas vraiment saisi pourquoi ? Reste Antonio de la Torre (Tarde para la ira) sur jeu un peu monocorde mais en bègue... Roberto �lamo s'en tirant aussi très bien. Quelques longueurs pour ce Policier-Suspens qui finit carrément avec du n'importe comment . . . Quelques séquences bien glauques pour sans doute pimenter le tout. Bref, plutôt loin de "LA ISLA M�NIMA" d'ALBERTO RODRIGUEZ.
Noir et vénéneux, un excellent polar made in Spain. Intrigue et personnages bien construits, mais surtout la ville, la chaleur, la société madrilène et le charisme des deux protagonistes, impeccables. A proscrire cependant pour les vieilles dames !
Depuis La Movida, avec Almodovar et consorts, l’Espagne nous envoie régulièrement de petites perles. Une fois n’est pas coutume, c’est la bande-annonce qui m’a donné envie de voir ce film. Je m’attendais à quelque chose de très politique. En fait, pas du tout. C'est un vrai thriller, avec serial killer violent et sadique, duo de flics dépareillés, ambiance glauque. Même si c’est sur fond de crise sociale, de protestations, de manifs et de visite du pape (ce qui n’avait rien à voir…). La mise en scène est serrée, tendue. Le scénario est particulier bien écrit. Les personnages, même les « bons flics », ne sont pas spécialement aimables, et même assez détestable. Mais, d’entrée, on est pris dans une atmosphère lourde et un suspens haletant qui le restera jusqu’au dénouement (assez surprenant), après quelques coups de théâtre bien placés. L'interprétation est toute aussi magistrale. Si Antonio de la Torre n’a plus à faire preuve de son immense talent, Roberto Álamo est une vraie révélation chez nous. Très connu en Espagne, il a d’ailleurs raflé le Goya du meilleur acteur cette année pour ce rôle, au nez et à la barbe de son collègue aussi nommé. Bref, un polar noir, violent, pessimsite et poisseux comme on les aime et comme on en voit plus beaucoup malheureusement. Avec Le Caire Confidentiel l’un des meilleurs du genre vu ses dernières années. Et une nouvelle pépite venant d'un des pays européen au cinéma le plus dynamique. A voir sans hésiter donc...