Que Dios Nos Perdone
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198 critiques spectateurs

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Michel C.
Michel C.

289 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 août 2017
Alors moi, j'ai adoré !!! un thriller espagnol haletant à souhait - 2 heures bien ficelées, jamais lent, toujours du ressort, des surprises. C'est assez fort d'autant plus que le thème limite glauque, surtout sur les scènes de crimes et les détails sur lesquels la caméra s'est manifestement posée. C'est cru, et ça heurte légèrement, mais apporte un relief prononcé et se marie, finalement assez subtilement, avec une certaine violence du comportement d' Alfaro ( Roberto Alamo), et du climat "violent" également des comportements internes de la police (collègues et propre hiérarchie). C'est très bien fait, et personnellement j'aime cette fin, totalement surprenante, et appropriée selon moi..... En fait, chacun pourra se faire son opinion, il suffit d'aller le voir - Belle surprise !! **
Jack R.
Jack R.

15 abonnés 54 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 15 août 2017
Immersion dans l'univers lourd et dangereux de la police criminelle. Le réalisateur ne fait pas de concessions et nous fait vivre le quotidien souvent très glauque de deux inspecteurs de police enquetant sur une affaire de meurtre. C'est en parti une réflexion sur les effets psychologiques dont peuvent être victimes des fonctionnaires de police qui côtoient la mort et l'horreur presque chaque jour. Peut-on rester totalement indemne quand on travaille dans des environnements extrêmes ? Il me semble que c'est la question à laquelle tente de répondre cette production. J'ai ressenti moi-même un certain malaise après avoir vu ce film et cela est peut être la conséquence de scènes assez crues. Cette histoire est bien ficelée et bien filmée mais sa faiblesse réside à mon sens dans une vision un peu trop sombre de la réalité sans y apporter des éléments positifs !
tixou0
tixou0

721 abonnés 2 007 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 14 août 2017
Pour être sûr d'être récompensé aux "Goya", un film hispanique doit, semble-t-il (au moins récemment), répondre à un certain cahier des charges. Voir ce "Dios nos perdone" (sorti en France sous son titre original - peut-être pour éviter la traduction coulant de source, car le mot "Dieu" est assurément mal en cour cinématographique hexagonale...). Ce n'est pas un film policier - "intrigue" à la fois brouillonne et simpliste (mais, "originalité" largement relevée au sordide, bien sordide).... C'est, au mieux, un film "d'ambiance" - poisseux, bien collant....situé dans le vieux Madrid, principalement. C'est en fait surtout une charge appuyée (autant qu'hypocrite) contre les racines de l'Espagne - l'histoire se situe en août 2011, au moment des JMJ, et de la venue du Saint-Père. Cela n'apporte rien à l'intrigue, mais cela permet de taper avec délectation sur la religion catholique.... La mule "d'ambiance" est bien chargée : outre l'argument spoiler: (à la poursuite d'un violeur et tueur en série gérontophile)
, les personnages sont vraiment à l'extrême limite de la caricature, le duo de flics surtout (un sanguin alcoolo qui tape sur tout ce qui le contrarie, et un bègue qui "réfléchit" - tout en ayant des bonnes ressources de violence en lui...) - la police madrilène a beaucoup de mérite si elle trouve cette "fiction" simplement "décalée", ou quelque chose du genre, et non pas réaliste... C'est longuet - sans que le rythme anémié apporte lui non plus beaucoup à l'intrigue. La musique, qui vrille les nerfs, est insupportable... Le montage est inégal - mais cependant c'est là que se trouvent les meilleurs atouts de ce nouveau "coup de coeur" du boboland.... Côté distribution enfin, pourrait-on espérer voir quelqu'un d'autre que le (apparemment) incontournable Antonio de la Torre en vedette du prochain "thriller" en tête de gondole de la production ibérique - ici en bègue ?....
poet75
poet75

280 abonnés 703 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 14 août 2017
A Madrid, pendant l’été 2011, dans une ville étouffée par la canicule mais également surchauffée par les manifestants du mouvement des Indignés d’une part et par les jeunes venus du monde entier pour participer aux JMJ en présence de Benoït XVI d’autre part, dans ce contexte sévit un sérial killer qui ne s’en prend qu’aux vieilles dames, mais de manière tout à fait atroce, les tuant après les avoir violées. L’enquête, menée par deux inspecteurs aux méthodes et aux caractères antagonistes, n’en doit pas moins se dérouler dans la plus grande discrétion.
Tels sont les ingrédients de base de ce polar particulièrement poisseux, nauséabond, qui se regarde sans gros ennui tout en ne proposant que les recettes habituelles du genre. La seule originalité vient du contexte (la présence des manifestants et des jeunes des JMJ), mais cet environnement n’est que rarement exploité. Les deux inspecteurs tourmentés par leur mal de vivre et leurs frustrations n’ont rien de bien surprenant : c’est presque devenu un cliché que d’avoir affaire, dans les polars, à des policiers de ce type.
Mais ce qu’il y a de plus malencontreux dans ce film, ce sont les choix de mise en scène de la violence ou de ses conséquences. Etait-il nécessaire d’insérer des plans des corps nus des femmes suppliciées ? Etait-il obligatoire de finir avec une scène ultraviolente ? Le résultat, c’est un film sinistre qu’il faut déconseiller aux personnes sensibles. Allez ! Finissons-en et passons à autre chose ! 5/10
galau7
galau7

30 abonnés 719 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 août 2017
Un vrai polar noir à souhait, violent, cru, réaliste, dynamique et plein de surprises. Des personnages atypiques avec leur part d'ombre renforcent cette ambiance, en contraste total avec l'effervescence de la venue du Pape.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 août 2017
excellent thriller de l'été
Bien joué , scénario banal mais servi par le création de personnages de flics étonnants.
assez brutal parfois , certaines scènes peuvent choquer les plus jeunes
ATON2512
ATON2512

62 abonnés 1 195 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 14 août 2017
De Rodrigo SOROGOYEN (2017). Un premier film ? prometteur .
Un bon thriller bien ficelé à la manière polar et découpe analytique et scientifique.
Pas de bla bla, d'explication ésotériques et de justification. Si ce n'est l'enfance du sérail killer.
C'est cru, trasch, parfois violent et souvent glauque . Jusque dans l'immersion dans le fonctionnement de la police espagnole. Même si on ne voit pas toujours l'intérêt de ce film, on en savoure chaque plan tant la narration est bien ficelée et l'histoire passionnante.
Avec des acteurs à remarquer : Antonio De La TORRE, , Roberto ÁLAMO et Javier PEREIRA.
Alexandre Cacheux
Alexandre Cacheux

65 abonnés 551 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 14 août 2017
J'ai toujours apprécié les œuvres espagnoles qui nous parviennent. Généralement, elles ont du caractère et surprennent toujours.
"Que dieu nous pardonne" a effectivement du style, un univers visuel bien à lui, qui peut faire penser à "SEVEN" de gluante mémoire.
Le scénario est assez classique, au niveau d'un bon thriller. Plus inhabituelle est l'étude des fractures des personnages principaux et de la société espagnole.
Malgré quelques longueurs, l'attention du spectateur reste sous tension jusqu'aux dernières minutes...surprenantes !
Chris58640
Chris58640

227 abonnés 768 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 août 2017
Il y a beaucoup de bien à dire sur le polar de Rodrigo Sorogoyen, qui tient en haleine sans jamais faiblir pendant 2 heures bien pleines et bien remplies. On peut découper ce film en deux parts égales. La première verse dans le polar très conventionnel mais avec une efficacité assez redoutable. Un duo de flic se retrouve à enquêter sur un sérial violeur et assassin particulièrement ignoble. Tous les ingrédients sont présents : la recherche des indices, les autopsies, la rivalité entre les groupes de la crim, les retombées sur la vie personnelle (et pas seulement pour celui des deux qui en a vraiment une !). Même si le fond est sans surprise, impossible de décrocher tant l’intrigue est claire, bien charpentée, solide sur ses bases et bien ancrées dans son contexte. Puis, au milieu du film survient une cassure dans l’enquête et la trame devient plus originale, la malaise se fait plus fort, plus poisseux, jusqu’au drame. Sorogoyen manie sa camera avec talent, propose des jolis plans, filme une course poursuite à l’épaule de façon efficace. C’est la façon dont il joue avec les nerfs des spectateurs qui est assez remarquable, en utilisant les contrechamps, en jouant avec une musique qui ressemblent à des battements de cœurs (sans en abuser), à s’amusant avec la lumière (et avec l’absence de lumière). Son film est maitrisé, tendu comme un arc et sans aucune baisse de régime. Même dans les moments où on pense que la tension va retomber, elle ne retombe pas. Comme un équilibriste sur son fil, il reste concentré et affuté de la première image à la toute dernière. Il a un duo de comédiens épatant à sa disposition, Antonio de la Torre d’abord. Cet acteur semble être dans tous les bons coups du cinéma espagnol, de « La Isla Minima » à « La colère d’un homme patient » Il campe ici un flic apparemment inoffensif, bègue (sans jamais singer le bégaiement, en tout cas dans la VOST), à la vie sociale proche de 0. La relation qu’il noue avec la femme de ménage de son immeuble est terriblement maladroite, elle met carrément mal à l’aise. Il faut dire que l’inspecteur Velarde est capable de brusquerie, de réactions un peu inappropriées, comme un homme qui n’arrive pas à se situer par rapport à autrui. A de nombreuses reprises on se dit qu’il est autiste ou quelque chose comme ça. Antionio de la Torre est parfait dans ce rôle difficile. De l’autre côté, Roberto Alamo donne corps très efficacement à un flic en apparence plus inquiétant, qui a le coup de poing facile. Mais très vite, ce n’est pas lui qui semble le plus borderline ! Les seconds rôles sont plutôt bien écrits et bien incarnés, et c’est sur Javier Pereira que l’on s’attarde, dans le rôle d’un assassin monstrueux spoiler: caché sous une apparence de fils de bonne famille bien propre sur lui
. A 20 minutes de la fin environ, l’identité de l’assassin nous est dévoilée, comme ça, au détour d’un mouvement de caméra. spoiler: On s’est perdu en conjecture pour rien, son identité n’est pas un coup de théâtre.
Les 20 dernières minutes du film mettent donc en présence deux chasseurs et leur proie et comment ils vont l’appréhender… spoiler: ou pas !
Le contexte de film, à savoir d’une part la canicule (qui échauffe les esprits), et d’autre part la crise de 2011 (mouvement des indignés, manifs qui dégénèrent, crise du logement) et l’organisation des JMJ n’est pas juste une toile de fond. Ce contexte influence l’enquête d’une façon insidieuse mais bien réelle. C’est à cause des JMJ que l’enquête doit rester secrète et c’est parce que l’enquête ne s’ébruite pas que le violeur s’enhardit et devient de plus en plus violent, se sentant invulnérable. La religion est omniprésente, jusque dans le titre du film. La religion catholique imprègne la société espagnole dans des dimensions qui nous sont inconnues en France (un héritage du franquisme, entre autre) mais ici, elle n’est pas mise en cause avec des gros sabots. Elle a son importance, dans les motivations du tueur, dans le contexte, elle est omniprésente sans jamais être au centre de l’intrigue. Il y a dans « Que Dios nos perdone » de la violence, une violence crue, pas gratuite mais qui peut mettre un petit peu mal à l’aise, j’en conviens, une scène d’agression de vieille dame notamment, et la scène finale qui dure en longueur. Le scénario ne donne pas toutes les clefs des motivations psychiatriques du violeur de vieilles dames, il suggère et laisse le spectateur imaginer le pire, l’ignoble, l’abominable… C’est encore pire, je crois, de laisser les imaginations divaguer sur la question ! Il n’y a pas grand choix dans le rayon des petits défauts si ce n’est quelques incohérences : spoiler: des pièces à conviction mise dans une poche sans protection plastique (et les empreintes ? l’ADN ?), ou bien une absence inexplicable de scellés sur une scène de crime (et c’est une erreur qui va se payer cash !).
On pourrait passer l’éponge sur ces erreurs un peu grossières si ces deux éléments n’allaient pas être au centre de la résolution (ou pas) de l’enquête ! Mais franchement, à part ces quelques détails, quel bon film que ce polar espagnol ! Quand il a cette qualité, cette personnalité et cette densité, le cinéma européen n’a rien à envier à personne.
David P.
David P.

26 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 août 2017
Un excellent polar sur fond de crise sociale, de problèmes familiaux, etc... les flics sont à fleur de peau et doivent, en plus de leurs soucis quotidiens, appréhender un tueur de vieilles dames complètement déjanté !
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 13 août 2017
Une ambiance , des acteurs, un scénario intéressant bien que la place faite aux spécificités des deux rôles principaux soit un peu trop importante.

Un bon film un bon thiller à voir.
velocio
velocio

1 350 abonnés 3 192 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 13 août 2017
"Jamais deux sans trois", affirme une expression bien connue. Une affirmation qui, pour moi, a trouvé sa confirmation avec le film "Que dios nos perdone", 3ème polar espagnol encensé par la presse et très bien reçu par un grand nombre de spectateurs mais à qui je trouve beaucoup plus de défauts que de qualités et qui m'ennuie profondément. Les deux précédents avaient pour titres "La isla minima" et "La colère d'un homme patient". Dans "Que dios nos perdone", nous voici en présence d'un film trop long et très mal construit dans lequel le spectateur se trouve très souvent complètement perdu (Je sais, c'est à la mode, c'est fait exprès mais c'est quand même très désagréable !). La recherche du "violeur de mamies" par un flic hyper coléreux et par son collègue bègue s'avère vite très peu passionnante et, in fine, les 3 meilleurs moments du film sont ceux où on entend du fado interprété par Amalia Rodrigues.
Philippe G.
Philippe G.

26 abonnés 169 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 12 août 2017
Voici un film que je qualifierai de Se7en ibérique. Scénario très proche sur la plan narratif et je ne parle même pas de l'atmosphère elle aussi poisseuse et désenchantée qui vous colle littéralement à la peau du début à la fin. Même duo, ou plutôt tandem de flics attachants, bien que très différents à la recherche d'un sérial killer qui s'en prend à de vieilles dames pour les violer avant de les trucider de manière la plus abjecte. Quand au final, ne comptez pas sur moi pour ous le révéler, mais là, en revanche, allez plutôt voir du côté de L'ALPAGUEUR - avec Bebel et Bruno Cremer - que de de celui du chef d'œuvre de David Fincher.
sociable
sociable

5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 12 août 2017
Nous voilà avec le film surévalué du mois.
Les acteurs sont excellents mais que d'artifices pour cacher un scénario insipide.
On pourra dire que l'important est la vision nihiliste de tout ça mais Fincher le fait déjà tellement mieux et depuis si longtemps que la sortie ciné vers ce 'Que Dios nos perdone' n'en vaut vraiment pas la chandelle.
roroland
roroland

17 abonnés 7 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 octobre 2017
un chef d œuvre !!!!
à ne pas rater
scénario prenant , bien réalise , suspens haletant ,tres belle photo
dans la veine de "la isla minima " d alberto rodriguez ( a voir aussi )
antonio de la Toree est un acteur magnifique (il joue aussi dans la isla minima et dans la colère d un homme patient de raul averalo)
les espagnoles on tout à nous apprendre , ils excellent dans ce genre
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