Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
titicaca120
384 abonnés
2 179 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 18 novembre 2018
un bon polar en plein été à Madrid pour rechercher un tueur en série de vieilles dames , battues et violées. on suit en même temps la vie personnelle des deux policiers qui enquêtent . c'est parfois dur , beaucoup de violence et malgré une belle progression pour retrouver le suspect et coupable la fin reste partiellement bâclée.
Un bon polar espagnol , dans cette nouvelle "tradition" du thriller espagnol. Mais peut-être un peu déçu après avoir lu toutes ses critiques dithyrambiques. Les deux flics , très bien joués , sont peu crédibles; toutes ces petites bagarres entre flics à l'intérieur du service décridibilisent l'enquête, . Le côté hyper-réaliste , la manière de filmer Madrid sont très réussies.
Très bon thriller, ne se contentant pas d'appliquer des recettes. Un rythme soutenu et un scénario subtil. Assurément une date dans l'histoire du polar espagnol.
Un bon polar, c'est avant tout une bonne recette : un duo de policiers un peu dérangés (ici l'un est violent, l'autre asocial) et mal assorti (quoique), une ambiance bien noire, un suspens au cordeau, et un scénario béton. Dans le cas présent, tous ces ingrédients sont choisis avec soin : les personnages interpellent (il faut dire que les acteurs sont excellents) et l'intrigue se montre solide malgré quelques grosses ficelles. L'ambiance est glauque et pesante au point qu'on se demande si le réalisateur ne pousse pas le bouchon un peu loin.
Deux ans après "la isla minima", le cinéma espagnol nous délivre un thriller magnifique ancré dans la situation sociale d'un pays. Les personnages semblent d'abord être des caricatures et l'on découvre peu à peu toute leur complexité. Les faux-semblants sont battus en brèche par des oppositions bien mesurées entre le sacré et le profane, la pureté et la corruption, la probité et la malhonnêteté. Le malaise des flics, leur tâche ardue et ingrate est superbement illustrées. Les démons n’ont pas la tête que l’on imagine, les anges ne sont pas où on les attends …
Un très bon polar captivant. Malgré quelques clichés dans les binômes : le cérébral et le violent écorché, et la haine qu'ils éprouvent vis-à-vis de leurs collègues, ce film tient en haleine et on s'attache à ces 2 flics. Intrigue bien ficelée, scenario reste relativement orginal et aspect psychologique est plutôt abouti. Acteurs tous excellents. A voir !
Quel tour de force ! Nous faire avoir de l'empathie pour deux flics atypiques et assez peu fréquentables qui malgré leurs défauts s'efforcent de faire leur métier ! Ben oui les flics sont des gens comme tout le monde avec leur travers et leurs problèmes, et ne sont pas à cet égard différents du commun des mortels. L'intrigue policière n'est ici qu'un fil rouge, mais elle est traitée avec sérieux, les aspects glauques n'ayant rien de gratuit (on n'est pas dans Seven), Une astuce de scénario (ou une facilité de scénario, question de point de vue) fait basculer le film dans sa seconde partie dans le film de sérial killer dressant un portrait hallucinant du tueur. Le contexte est présenté par petites touches sans aucune surcharge, délires papistes, violences policières. Certaines scènes sont hallucinantes comme celle ou Alfarospoiler: poursuit seul un suspect en parquant une centaine de pèlerins dans un coin de la gare. Le film est tellement bien fait qu'il nous en fait accepter la conclusion en forme spoiler: de loi du talion , mais on a compris qu'on était décidément pas chez les bisounours et que ce n'était pas un plaidoyer mais une démonstration d'un profond mal-être social, car le film reste ancré dans la réalité, (on n'est pas dans Seven, bis). Chef d'œuvre
Avec Que Dios nos perdone, Rodrigo Sorogoyen signe une enquête policière très prenante. Sa mise en scène, l’efficacité d’un scénario situant son action pendant les Journées mondiales de la jeunesse à Madrid en 2011 et la qualité de jeu des différents acteurs donnent à cette œuvre un aspect réaliste qui crédibilise totalement son histoire et la rend passionnante à suivre. Un polar très plaisant.
Madrid. Été 2011. Tandis que la capitale espagnole se prépare à accueillir le pape Benoît XVI et que la contestation des Indignados enfle, les meurtres s'accumulent. Les victimes : des femmes âgées d'abord violées puis cruellement assassinées. Les inspecteurs Velarde et Alfaro suspectent un criminel en série.
Le cinéma espagnol nous réserve décidément d'excellentes surprises. Un genre est en train d'émerger : le polar ibérique avec des pépites telles que "La Isla Minima" ou "La Colère d'un homme patient". Des films nerveux, violents, complexes.
"Que Dios nos perdone" est d'une facture plus classique. Il s'agit d'une enquête policière menée par un duo de flics aussi dissemblable qu'attachant. Velarde est bègue et génial : c'est lui qui fait le lien entre les crimes commis dans la capitale et qui dresse le portrait robot du tueur. Alfara est une montagne de testostérone qui explose à la moindre occasion ; mais sa violence débridée, contre les autres ou contre lui-même, n'a d'égale que sa fidélité à son partenaire.
Le résumé du film annonçait l'utilisation d'un arrière-plan politique. Cette dimension-là est sous-exploitée. Mais l'enquête est suffisamment haletante - et sa conclusion glaçante - pour qu'on la suive sans avoir besoin d'y ajouter autre chose.
Un thriller espagnol au top, des comédiens qui savent jouer et qui jouent admirablement bien, une histoire à suspens, des dialogues réels, des rebondissements qui tombent à pic.... tous les ingrédients pour réussir un film. La traque de ce tueur par deux flics antagonistes au milieu d'une Espagne en proie à ses démons actuels est fascinante de bout en bout. Une réussite.
Un très bon policier ou vous êtes transportés du début à la fin dans cette histoire ou un homme assassine des vieilles dames et les violes. Une équipe de la Police va être chargé de l'enquête pour découvrir l,assassin et ses raisons au péril de leurs vies à ne pas rater c'est super bien fait
Madrid, été 2011 pendant la visite du Pape. La crise économique bat son plein.
Deux policiers, Velarde et Alfaro, l’un bègue et intuitif, l’autre frontal et impulsif, enquêtent sur des crimes en série sordides.
L’enquête, chaotique, perturbée par la vie privée des deux hommes va pourtant aboutir.
Le film, violent, avec des images dures, se déroule dans une Madrid fébrile, filmée parfois la caméra au poing, envahie par la foule, sur une BO oppressante.
C’est l’été des bons polars poisseux, avec « Le Caire confidentiel » vu récemment. Si vous êtes amateurs, je pense que vous ne serez pas déçus. Mon blog : larroseurarrose.com
Réalisateur de nombreux épisodes de séries pour la télévision espagnole, Rodrigo Sorogoyen livre son troisième long-métrage destiné au cinéma. À l’image de son précédent film, Stockholm (2013), Que dios nos perdone interroge la psychologie masculine au fil d’une intrigue limpide et au rythme d’un suspense sans faille. Ce film policier empruntant au polar dans sa deuxième moitié est d’une efficacité redoutable. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Mine de rien les Espagnols sont en train de coloniser le genre polar en renouvelant les codes habituels. Cette fois les 2 "héros" flics, eux même assez borderline, recherchent un serial killer et violeurs de mamies. Le film vaut autant pour cette intrigue que pour l'ambiance du film, ce qu'il dépeint de l'Espagne en arrière plan. À voir, si vous en avez assez des mauvaises comédies idiotes qui sortent chaque été.
L’histoire se déroule en août 2011 à Madrid pendant les journées mondiales de la jeunesse et où s’est rendu le Pape Benoît XVI (événement historique superflu). Deux inspecteurs sont chargés d’enquêter sur des meurtres et viols en série touchant des femmes seules âgées : l’un, Velarde [excellent Antonio de la Torre, vu récemment dans « Tarde para la ira » (« La colère d’un homme patient ») (2016) de Raúl AREVALO], spoiler: bègue, vivant seul et écoutant du fado (Amalia Rodrigues) , l’autre, Alfaro (Roberto ALAMO), spoiler: impulsif, et souvent absent de son foyer . C’est un polar poisseux avec un sujet peu souvent exploré ; malgré la lumière de l’été, tout est noir, y compris les 2 flics, spoiler: l’un, refoulé sexuellement et l’autre, violent, y compris à l’égard de ses collègues (l’un d’eux a perdu la vision d’un œil, suite à une bagarre) ; Alfaro est d’ailleurs trop développé dans le film spoiler: (femme ayant un amant, mort de son chien) , ne faisant que rallonger le film (2h07 mn).