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    Frantz
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    L_huitre
    L_huitre

    82 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    Quel joli film !... "Frantz" est tout à la fois la douceur, la paix et la sensibilité rassemblées dans un film. Un film intimiste au plus près de son époque qui raconte une très belle histoire de réconciliation entre Français et Allemands, encore sous le choc de la grande boucherie de 14-18. Adrien ( Pierre Niney plus vrai que nature en homme des années 20 ) vient, en effet, en Allemagne se recueillir sur la tombe d'un ami allemand. Il va y trouver Anna ( Paula Béer, étonnante de naturel ) sa fiancée éplorée, et des parents qui n'arrivent pas à se résoudre à la disparition de leur fils. Mais Adrien cache quelque chose, et l'attirance qu'éprouve Anna pour le Français va rendre les choses encore plus difficiles. François Ozon réalise un petit chef d'oeuvre avec ce film, d'une image apurée, dans un noir et blanc limpide. La reconstitution des immédiates années d'après-guerre est superbe, tant dans la photo que dans les mentalités. Les acteurs sont épatants, avec notamment ce couple de vieux parents allemands qui semblent directement sortis de la naphtaline des années 1900. C'est aussi cette jeune actrice allemande au français très pur qui capte la lumière et retransmet les émotions du coeur quasi à livre ouvert. Le film dégage une bienveillance incroyable et le baiser final sur le quai de la gare est sans doute un des plus beaux baisers du cinéma. On sort de la salle pacifiste et heureux, avec une folle envie de parler allemand. C'était pour ainsi dire écrit, puisque le film est librement adapté d'une oeuvre d'Ernst Lubitsch, le réalisateur par excellence du bonheur et de la joie de vivre. Mais Ozon a totalement réussi son coup. Avec la morale délicieuse que quelques petits mensonges ne font pas de mal, parfois.... A voir !
    Nicothrash
    Nicothrash

    368 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    Mis à part son "Dans la maison" j'ai toujours un certain mal à entrer dans l'univers de François Ozon, un soucis qui n'aura pas lieu d'être ici puisque j'ai été immédiatement absorber par l'atmosphère unique de "Frantz". Ozon nous offre un superbe noir et blanc et une très belle reconstitution d'époque pour évoquer l'après guerre en Allemagne et en France par le biais d'une histoire d'amour singulière qui réserve son lot de rebondissements même si ces derniers sont relativement prévisibles. Il y évoque le poids du mensonge, le besoin de pardon et nous expose les stigmates de la guerre avec notamment quelques personnages qui ont la rancoeur tenace ... C'est franchement un beau film, un peu long certes mais qui sait se relancer à mi-parcours alors que tout paraissait réuni pour faire s'effondrer l'intérêt. Le casting quant à lui est exemplaire avec notamment la très jolie et très douée Paula Beer mais aussi et surtout l'excellent Pierre Niney qui continue de surprendre et que l'on dirait volontier fait pour ce rôle, il transcende tout ce qui l'entoure dans le métrage et fait parfaitement passer l'émotion pour le spectateur. Ce n'est pas le film qui va vous filer une pêche d'enfer c'est clair mais c'est un très bon moment de cinéma, maîtrisé et agréable à défaut d'être complétement passionnant.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Difficile à croire que le réalisateur de "Frantz", François Ozon, est celui qui a réalisé "Jeune et jolie", "Potiche", "Dans la maison" ou "8 femmes", films aux ambiances diamétralement opposées mais tous ayant rencontré un certain succès dans le genre qu'ils proposent. Ici, l'image en noir et blanc rappelle les vieux classiques d'antan, à l'action passive mais servis par des acteurs de prestige. En effet, on y croit à cette Allemagne d'après-guerre teintée de toutes les tensions franco-allemandes. La langue allemande est subtilement dirigée (personnellement, j'adore les sonorités de cette langue mais je sais que les avis divergent beaucoup sur ce point...) et donne du cachet à cette histoire qui oppose les Allemands aux Français, autant dans l'Histoire que dans le montage du film qui est ciselé en deux parties distinctes, présentant ainsi la famille allemande ayant perdu un fils sur le front dans un premier temps et la famille française ayant aussi subi des pertes. Cette opposition est belle car on remarque que les différences sont minimes et que c'est l'Histoire et la guerre qui ont créé cette différence dans les mentalités. Ça résonne encore aujourd'hui fortement avec tous les amalgames et les disparités que créent les médias et les politiques dans notre société. D'autant plus que les deux parties sont leadé par un super tandem, à savoir Pierre Niney qui signe ici l'une de ses plus belle performance, très juste dans la retenue et en même temps très riche émotionnellement, et sa partenaire Paula Beer qui est incroyable, autant dans sa langue natale qu'en français et dont la simple présence est totalement magnétisante. A noter également la perfection du jeu des parents allemands endeuillés, Ernst Stötzner et Marie Grüber, en quête d'un renouveau possible suite à l'arrivée du soldat ayant connu leur fils mort, interprété par Pierre Niney. C'est une histoire de mensonge, confondant mystère et amour naissant, alternant intelligemment des passages de l'ombre à la lumière lorsque le renouveau apparaît. Certes, il n'y a pas d'action, mais beaucoup de dialogues intensément interprétés. Tout reste plutôt prévisible dans l'histoire, mais le montage et la réalisation ont le don de nous emporter ailleurs, dans une autre époque, qui fait curieusement échos à la nôtre par moment. Et ce casting m'a juste subjugué par sa justesse et son investissement. Paula Beer en première ligne. Et François Ozon, encore une fois, réussit à surprendre et à convaincre par des choix de mise en scène radicaux et risqués (j'aurai jamais cru qu'un film en noir et blanc puisse me convaincre, "Le Ruban blanc" m'ayant profondément ennuyé). Un film hors-du-commun de ce qu'on a l'habitude de voir en ce moment et rien que pour ça je dis oui !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    Dans un élégant noir et blanc, le long-métrage penche son regard vers les traumas de la Grande Guerre, tout en dessinant en souterrain une valse d’amour contrariée. Dans la paysannerie allemande, Ozon trouve la bonne balance entre la suggestion d’une fresque et l’analyse de caractères. Le mystère diffus tient en haleine grâce à une mise en scène à hauteur humaine et une écriture au cordeau qui parvient à émouvoir. Un peu piégé au sein de son noir et blanc cotonneux, le cinéaste penche plus pour la romance que pour l’œuvre anti-militariste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    J'y suis allé avec ma cousine dans mon cinéma Pathé car il faisait trop chaud dehors. Eh bien on a tellement pleuré qu'on a perdu 5kg ! Bon, je plaisante, mais on a a-do-ré. Enfin un film romanesque et romantique ! Des grands sentiments, de beaux costumes, de la grande musique, de beaux acteurs… que demander de plus ? On a bien fait d'y aller.
    vincentasc
    vincentasc

    33 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    Ozon n'est jamais là où on l'attend. Metteur en scène le plus surestimé de ces dernières années,("Une nouvelle amie" est d'un ridicule sans nom et "Dans la maison" un ratage complet). Il vient ici de signer probablement son plus beau film, au scénario impeccable et à la direction d'acteur parfaite. Le travail sur la lumière, qui n'est pas sans rappeler "Le ruban blanc" y est probablement pour quelque chose ! Passé certains effets de style dispensables (dont je ne parlerai pas afin d'éviter de spoiller) le spectateur est embarqué dans cette très belle histoire de culpabilité. Très belle surprise de cette rentrée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    Vu en avant-première et je peux vous dire que ce film est absolument magnifique. François Ozon a réussi un mélodrame bouleversant dont on ne ressort pas tout à fait indemne. Les acteurs sont magistrales et Paula Beer est une véritable révélation.
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    Magnifique film qui raconte une histoire bouleversante
    entre une jeune allemande et un Français dans une mise en scène
    sobre et puissante. Les acteurs jouent avec pudeur et délicatesse
    une partition tout en retenue et émotion. Pierre Niney n'a jamais été aussi beau et bon.
    Quant à la jeune actrice allemande, Paula Beer c'est une grande révélation.
    A voir en ces temps troublés pour son beau message pacifiste et humaniste.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Réalisateur prolifique, François Ozon est également un réalisateur inégal, capable de toucher le fond, comme dans "Swimming Pool", et d’enchanter les spectateurs, comme "Dans la maison". Pour son 16ème long métrage en 18 ans, François Ozon s’est très librement inspiré de "Broken Lullaby", un film américain de Ernst Lubitsch, lui-même adapté d’une pièce de dramaturge français Maurice Rostand. La réussite est totale, faisant de Frantz une œuvre majeure dans la filmographie de François Ozon, voire même, tout simplement, son meilleur film ! En effet, avec "Frantz", François Ozon prouve qu’il est arrivé au sommet de l’art cinématographique, cet art dans lequel il a fait ses premiers pas avec de nombreux court-métrages et qu’il pratique depuis près de 30 ans. Il faut en effet beaucoup de doigté et de maîtrise pour réussir à marier avec autant de bonheur de l’émotion jamais forcée, des surprises de scénario jamais « téléphonées » et une très juste réflexion sur les conflits armés et leurs conséquences. Et, en plus, il nous permet de faire connaissance avec Paula Beer, une jeune comédienne allemande dont tout laisse à penser qu’elle est à l’orée d’une très grande carrière.
    Nicolas M
    Nicolas M

    25 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Le noir et blanc est envoûtant ! Et provoque une frustration merveilleuse. Whaouuuuu. C'est un petit chef d'œuvre.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    La mise en scène mise sur la sobriété, une photo magnifique et quelques très bonnes idées (...). Un mélodrame qui évite le pathétique et bouleverse jusque dans ses derniers instants.

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    Blog Be French
    Blog Be French

    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Enigmatique projet que le nouveau film de François Ozon. Dans la plus grande discrétion, le réalisateur sort, à peine deux ans après Une nouvelle amie, Frantz, drame historique en noir et blanc mené par Pierre Niney et la quasi-inconnue Paula Beer. Le duo marche à merveille et le film s'avère être une belle romance, émouvante, symbole d'une époque charnière entre deux évènements funèbres pour l'Europe et l'Histoire. Car dans Frantz semble retentir la chanson de Barbara, Göttingen : « S'il fallait reprendre les armes, mon cœur verserait une larme pour Göttingen ». Dans ce remake d'Ernst Lubitsch (Broken Lullaby, adapté d'une pièce de Maurice Rostand), Ozon montre avec beaucoup de sensibilité que la guerre ne se résume pas qu'à tuer un ennemi, mais laisse derrière des morts et des remords, les mêmes rancoeurs et les mêmes larmes pleurées, quelque soit le côté dans lequel on se trouve. De superbes séquences post-1ère Guerre Mondiale exposent avec beaucoup de poésie toute la reconstruction (matérielle et humaine) à laquelle la France et l'Allemagne furent confrontés après 1918 (puis après 1945), tout en questionnant la notion de pardon. L'histoire principale, la relation entre Adrien et Anna, tient aussi la route, abordant spoiler: l'amour impossible
    sans tomber dans certaines facilités scénaristiques, mais sans non plus bousculer les codes contemporains des drames français. Pierre Niney (qui dialogue même en allemand selon certaines scènes) est comme un poisson dans l'eau avec le côté très théâtral de la direction d'acteur d'Ozon. Côté allemand, Paula Beer est étonnante, alors que le duo parental (Ernst Stötzner/Marie Gruber) amène une certaine mélancolie appréciable grâce à leurs regards bienveillants et sympathiques. Par son sens du cadre, un noir et blanc très léché et une photographie soignée, l'esthétisme de Frantz laisse percevoir aussi quelques beaux plans de cinéma. Notons aussi qu'une recherche dans le soin des costumes a été effectuée.
    Pourtant, quelque chose manque à ce film pour lui donner une toute autre dimension. Peut-être que son déroulé et sa mise en scène classique clochent avec la réalisation tant appréciée de François Ozon. Non pas que « classicisme » et « François Ozon » ne collent pas (on avait d'ailleurs apprécié le classicisme mis au service d'un hommage à Jacques Demy dans 8 Femmes), mais ce qui est appréciable avec Ozon c'est sa faculté à toujours distendre son sujet pour créer un propos neuf et voué à une réflexion. Avec Frantz, on a l'impression que le réalisateur s'établit dans une zone de confort qui ne lui conviendrait pas, une zone où il mettrait en scène un drame historique, presque linéaire et sans réelle passion. Au point de vue esthétique et visuel, on retrouve quelques similitudes avec Le Ruban Blanc mais le résultat ne trouve pas la même intensité et la même sincérité que le film d'Haneke. Ces passages du noir et blanc à la couleur selon les émotions ressenties par les personnages font aussi partie d'un effet de mode, de ces facilités dans lesquelles le cinéaste aurait pu éviter de tomber. Le film, très verbeux, suit en plus un rythme lent qui tend à classer Frantz dans la catégorie « clichés du cinéma d'auteur ». Dommage car les deux histoires (l'amour et la guerre), thématiques vénérées par la littérature classique, finissent par s’emmêler l'une avec l'autre, non sans accrocs, et perdent donc un peu de leur puissance initiale au fur et à mesure que le film avance. Le problème n'est pas que l'histoire qui nous est racontée n'a plus d'intérêt, mais simplement que l'intrigue initiale finit par se disperser dans un contexte qui aurait pu prendre n'importe quelle apparence.

    Frantz s'avère donc être une sympathique romance, portée par Pierre Niney et Paula Beer, véhiculant un message pacifiste louable et emplie de sensibilité. Dommage que l'écriture parfois simpliste et la réalisation très sage de François Ozon ne transcendent pas ce sujet qui aurait pu laisser place à plus de libertés cinématographiques… Quitte à prendre le risque de diviser son audience.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Ozon qui nous a souvent barbé malgré des scénarios originaux, réussit ici un quasi sans-faute sur un sujet déjà bien exploré - le retour de la guerre - et en dépit d'une une reconstitution de l'après- première guerre presque trop réaliste et scolaire.
    Une petite poignée d'acteurs porte ce film dont bien sûr l'élégant Pierre Niney. Mais c'est surtout la découverte (pour nous, en tout cas) d'une émouvante comédienne allemande, Paula Beer, que l'on souhaite revoir très vite, qui fait le clou de ce film.
    Après un début un poil laborieux - on ménage le suspens - le film prend peu à peu de l'altitude et devient franchement intéressant à partir du voyage de la fiancée de Frantz en France.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    Pour son deuxième film en langue étrangère, Ozon décide de s'attaquer à une histoire franco-allemand, se situant après la première guerre mondiale, autour d'une jeune allemande ayant perdue son fiancé sur le front et l'arrivée d'un français disant le connaitre. Ozon arrive à bien nous manipuler avec des rebondissements nous faisant oublier tout ce que nous avions pu imaginer. C'est bien fait, en tout cas d'un point de vue scénaristique. Pour la réalisation, c'est beaucoup moins le cas car tout est très plat, elle ne nous prend pas aux trips alors que l'histoire à tout pour. Le noir et blanc n'est pas très joli et les passages en couleurs arrivent et repartent sans vraiment de raison. Au départ, on croit qu'il s'agit des beaux moments passés puis finalement non... Pierre Niney est convainquant (il a appris l'allemand et le violon pour ce rôle) ainsi que Paula Beer qui parle parfaitement français, mais il manque une petite flamme. Encore un "Ozon" moyen mais beaucoup moins catastrophique que son premier film en langue étrangère "Angel".
    Julie D.
    Julie D.

    9 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    Une nouvelle oeuvre de François Ozon nous surprends aujourd’hui avec un film en noir et blanc. La présence du héros en Allemagne dans un contexte d’après guerre 14-18 provoque un chaos. Spectateur des lamentations des personnages principaux pendant les trois quart du film, nous restons trop longtemps dans la plainte, la nostalgie et le passé. En dehors de cet aspect, la qualité d’image d’Ozon est toute à fait qualitative et poétique, une annale à la fois historique et humaine, bercée par les excellentes bandes sons de pianos et de violoncelles.
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