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    Frantz
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    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2016
    Je ne suis pas du tout entré dans ce film, certes formellement très beau, cette photo en noir et blanc qui se colorise à l’évocation des moments heureux, mais qui peut donner une impression glaciale et distanciée…ce récit ample et romanesque mais nourri d’incohérences…à commencer par cet Adrien qui surgit dans cette petite ville allemande on se demande comment… et cette Anna qui vit chez ceux qui auraient du être ses grands parents, mais dont on ne sait rien de son passé…le film reprend le thème de la culpabilité et du pardon…culpabilité d’Adrien, mais aussi culpabilité d’un pays dont les pères ont envoyé les fils à la boucherie, comme l’exprime si bien le père de Frantz devant ses amis à la brasserie…complexité d’une réconciliation franco-allemande, clin d’œil à l’actualité, mais qui en 1919 est d’abord un désir de revanche laquelle interviendra vingt ans plus tard…quant au thème du pardon, j’entendais s’exprimer cette religieuse témoin et victime de l’assassinat du père Jacques Hamel et qui disait combien le pardon était difficile…le pardon d’Anna m’ a semblé trop rapide…mais en pardonnant elle se libère du chagrin de tous les autres et redevient une femme libre…libre de s’assoir à coté d’un bel inconnu devant le Suicidé, tableau de Manet qui l’avait tant troublé auparavant…C’est peut être la seule émotion que j’ai ressenti….c’est un peut tard…
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    Un petit village après la Grande Guerre. Anna va au cimetière pour amener des fleures sur la tombe de son fiancé Frantz, mort au front. Cependant, quelqu'un est arrivé avant elle. Des fleures restent sur la pierre, apparemment amenées par un jeune français qui bientôt rencontrera la jeune veuve. Qui est cet homme qui rentre dans un pays hostile pour visiter Frantz? Quelle relation avait-il avec Frantz? Et quelle relation aura-t-il avec Anna?

    Ozon, toujours une garantie pour remplir les salles, est de retour avec une histoire librement inspirée par The broken lullaby, de Lubitsch. Le film, élaboré impeccablement, nous permet de connaitre la vraie ambiance de l'Europe d'après-guerre. Aujourd'hui, un siècle après la Première Guerre Mondiale, on est habitués aux films qui montrent la période d'entre-guerres comme un jovial passage où la prospérité des heureux années vingt ont fait que l'hédonisme et la culture triomphent de Paris à Berlin. Cependant, Ozon réussit quand il préfère laisser de côté le point de vue étasunien de cette époque pour créer une Europe plus réaliste: deux nations voisines plongées dans la dépression de leurs habitants ruraux, dévastés par la perte humaine du conflit.

    Le réalisateur évite d'idéaliser la période pour s'approcher plus au style des récits désenchantés de l'Europe de Stephan Zweig, nous enfonçant dans une atmosphère pessimiste et obscure, similaire à celle de l’effrayant Le ruban blanc, laissant que l'espoir et l'optimisme ne surgissent que des passions des protagonistes. Pour ceci, la couleur prend petit à petit la place de l'image noir et blanche dans les scènes les plus émotives. Une transition si subtile comme fabuleuse, dommage que cette ressource soit utilisée jusqu'à satiété.

    Les derniers films de Ozon ont été très efficaces d'un point de vue financier: des scénarios passionnels, mais retenus à leur mesure au même temps que le rythme marche comme un métronome qui marque la durée de chaque élément à la perfection, sans passer les bornes, sans être trop timide non plus. Comme réalisateur de studio, Ozon est un des meilleurs. Le souci c'est qu'il s'entête à nous montrer des génialités d'auteur qui s'avèrent trop artificielles pour un style si académique, si clément. En plus, ce n'est pas la première fois que le réalisateur le fait: Dans la maison déconstruisait un récit qui semblait plus à une innocente blague de cinéaste qu'à n'importe quelle avant-garde pour découvrir.

    Frantz est un très beau film qui monopolisera les nominations aux Césars grâce au merveilleux casting et au twist de scénario à moitié du film, passant de l'intrigue au romance: toutefois, il reste superficiel quand il devrait approfondir, limité forcement par un patron trop rigide pour ceux qui ont déjà affranchies les frontières du grand public. Mais d'un autre côté, et sans être condescendant ni méprisant, n'est-ce pas formidable que le grand public puisse compter sur ce genre de films qui, espérons, serviront comme tremplin pour des plus grandes découvertes, inquiétudes et curiosités? Sans doute. Rendez aux Césars ce qui est aux Césars.

    /// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    Philippe G.
    Philippe G.

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    J'ai beaucoup aimé ce très beau film.
    Beaucoup d'humanité, de respect, de dignité, de douceur.
    Les images en N& B sont belles, les cadrages sont beaux.
    Très bon jeux d'acteurs.
    L'histoire contient des surprises étonnantes, et on ne sait pas où ça va nous mener.
    Vraiment un très beau film.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2016
    On ne reconnait pas trop Ozon dans ce film très différent de ceux qu'il a pu faire auparavant. Film d'époque, austère, qui nous place au lendemain de la première guerre mondiale dans le camp du perdant, L'Allemagne. On ressent la rancœur contre l'ennemi. Quoiqu'un peu trop académique, le film est un réquisitoire contre la guerre, la réconciliation est difficile et chaque famille à ses victimes. Belle performance de Pierre Niney, qui parle parfaitement l'allemand tout au long du film.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2016
    Cela fait des semaines que le dernier film de François Ozon est sorti dans nos salles. Des semaines aussi que nous manquions le rendez-vous avec ce cinéaste que nous apprécions tant. Aussi, c’est avec une joie non dissimulée que nous nous sommes callés dans les fauteuils rouges de notre cinéma pour un voyage dans le temps et en noir et blanc…

    « Frantz », c’est un drame qui nous fait sombrer (nous-aussi) dans la noirceur de l’après-guerre où Français comme Allemands gardent de la rancœur les uns pour les autres. Dès lors, quand Adrien Rivoire vient dans un petit village allemand fleurir la tombe de son ami français, cela ne peut que déplaire à la population locale. Mais qui est véritablement Adrien? Pourquoi vient-il sur cette « tombe » ? Qu’est-il véritablement venu chercher ? Le suspense est loin d’être intenable et on se fait très vite sa petite idée… mais qu’importe, ce n’est finalement pas le nœud de l’histoire et ce volet ne constitue qu’une petite partie de l’intrigue. Elle permet de s’interroger sur qui était Frantz également, ce soldat pacifiste embarqué dans une guerre qu’il ne voulait pas. Mais au-delà de tout çà, la véritable aventure est sans aucun doute celle qui anime Anna et qui sera tout aussi emblématique que celle présentée dans les premières minutes. Le dernier film de François Ozon n’est pas une idée originale puisqu’il s’inspire de la pièce de Maurice Rostand, déjà adapté dans les années 30 au cinéma mais qu’importe, il s’est approprié le sujet et nous le livre avec une habilité et un professionnalisme qui n’est plus à démontrer.

    Pour illustrer son propos, Ozon opte ici pour des tons gris, à l’image du désespoir des personnages. Seuls les souvenirs et quelques moments de joie colorent véritablement la pellicule. Si nous pensions à un choix réfléchi, nous avons appris que cette volonté de tourner en noir et blanc venait davantage d’un choix budgétaire qu’artistique (en effet, reconstituer des décors d’époque coûte cher et le monochrome permet aisément de dissimuler certaines approximations). Il n’en reste pas moins que l’époque est merveilleusement bien reconstituée ! Les costumes, les lieux fréquentés nous transportent dans un Paris et une Allemagne du début du siècle. La musique, discrète mais très à propos, tient malgré tout une place de choix dans la vie des personnages puisque Frantz comme Adrien sont de formidables violonistes.
    Pour les besoins film, Pierre Niney (Adrien) a d’ailleurs pris quelques leçons pour être au plus près de son personnage. Et ce n’est pas sa seule prouesse puisque le pensionnaire de l’Académie française a appris à danser la valse et … à parler allemand ! Aidé par sa compagne de jeu, le jeune comédien nous bluffe lorsqu’il se met à parler la langue de Goethe. Très professionnel (comme toujours), cet « Homme idéal » revêt le costume d’Adrien avec beaucoup d’humilité et d’intensité. Fidèle à lui-même, Niney démontre une fois encore qu’il est une étoile montante du cinéma français. Bientôt à l’affiche du très attendu film « L’Odyssée » de Jérôme Salle, l’acteur enchaîne les rôles et les performances (on se rappelle de son interprétation magistrale dans « Yves Saint Laurent ») avec une aisance à faire pâlir de jalousie tous ses contemporains !
    A ses côtés, l’incroyable Paula Beer. Très souvent comparée à Romy Scheider (et à raison !), la comédienne allemande de 21 ans (!) est sublime : fragile tout en étant tenace, gracile et forte à la fois, ce petit brin de femme nous donne une leçon de vie mémorable. Anéantie par le décès de son fiancé, Anna trouvera un peu de réconfort auprès de celui qui l’a connu les derniers mois de sa vie… à moins que tout ceci ne soit qu’une façade et une nouvelle occasion pour elle de périr à petit feu ? Personnage central de « Frantz », elle donne le ton au film et remet en cause toutes nos certitudes, ébranlant nos notions du pardon et de celles du courage. L’interprétation impeccable et mature de Paula Beer est sans aucun doute un argument de poids dans la réussite du seizième long-métrage du prolifique réalisateur. Pas étonnant d’ailleurs qu’elle ait reçu le prix Marcello-Mastroianni du meilleur espoir à la Mostra de Venise 2016 : pour un premier rôle dans un film français, on ne pouvait rêver mieux !

    Dans la lignée de ce casting de choix, on trouve deux comédiens allemands excessivement touchants dans leur rôle : Ernst Stötzner et Marie Gruber, les parents de Frantz. On notera aussi la brève prestation de Alice de Lencquesaing , en Fanny, le personnage le plus moderne de tous de cette époque encore très conservatrice.

    Ozon aime ses comédiens, c’est un fait certain : il les filme au plus près avec beaucoup de lumière (ce qui est encore plus incroyable vu qu’il a opté pour le noir et blanc, rappelez-vous) et une touchante pudeur. Jamais intrusive, sa caméra se pose à hauteur de leurs visages marqués par le passé, histoire de nous faire partager les confidences et les émotions qui animent ces personnages dans une intimité déconcertante. Si le film manque un peu de surprise (on peut facilement deviner la vraie facette des personnages malgré les quelques petits rebondissements proposés), il frôle néanmoins le sans faute ! Au-delà de ce qu’il a pu nous proposer ces dernières années, son dernier long-métrage fait partie de nos coups de cœur de la rentrée…Mais puisque nous n’avons jamais fait partie de ses détracteurs, on doit bien reconnaître que nous avions ici un parti pris et que notre avis subjectif ne sera peut-être pas le vôtre… A vous de vous faire votre idée, en poussant la porte de votre ciné !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Un film émouvant, sombre et lumineux à la fois.
    Un éclairage intéressant sur un entre-deux guerre chargé de ressentiments vers l'étranger.
    Un regard humaniste
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Frantz est allemand, il est mort au front lors de la première guerre mondiale. Sa prénomination inclut déjà la France dans ses coordonnées identitaires. Anna, sa veuve, vit chez ses beaux-parents, elle est endeuillée, tout comme le sont les parents de Frantz. Adrien, ancien soldat français, surgit pour fleurir la tombe de Frantz en Allemagne. Ozon a osé (!) traiter l'hostilité réciproque des peuples franco-allemands. Il pointe l'absurdité de la guerre, la position sacrificielle des troupes et comment l'histoire singulière des êtres peut brouiller la grande Histoire. Le miroir individuel déforme étrangement les allants-de-soi. Si l'on est personnellement impliqué, alors les évidences, dont nous abreuvent politiques ou journalistes, deviennent beaucoup plus complexes. Ozon ose traiter les ambiguïtés, les ambivalences, les paradoxes, qui animent chacun d'entre nous. Le noir et blanc ne gâchent rien à l'affaire.Parfois, ce que l'on a envie d'entendre prend corps au delà ou en dépit de la réalité. C'est ce voyage que nous propose d'entreprendre François Ozon.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Après des films très ancrés dans notre époque, François Ozon décide de s'aventurer vers le drame en noir et blanc avec "Frantz", variation d'une histoire réalisée par Ernst Lubitsch en 1932. "Frantz", c'est donc l'histoire de deux personnages dont le parcours a l'air d'un miroir à travers les deux parties distinctes du film. La première où Anna rencontre Adrien, mystérieux français venant régulièrement fleurir la tombe de son défunt fiancé et la seconde où elle part en France sur les traces de ce même Adrien, meurtri et souffrant. Très beau film où le mensonge prend une jolie place pour laisser exister le bonheur, "Frantz" montre que François Ozon a laissé la légère impertinence qu'on lui connaissait pour épouser le classicisme de son sujet tout en le parant d'un joli romantisme. Certes, l'ensemble ne convainc pas tout à fait, ajoutant des éléments de scénario rébarbatifs et pas toujours subtils et Pierre Niney ne semble pas vraiment à l'aise dans un rôle difficile qu'il interprète de manière un peu plaintive. Néanmoins, la prestation de la jeune (21 ans !) Paula Beer est impressionnante. Dans le rôle complexe d'Anna, Beer apporte une multitude de nuances et dévoile un talent magnétique, à même de soulever toutes les émotions du personnages dans toute sa complexité et sa beauté. On remarquera d'ailleurs qu'au niveau de l'interprétation, ce sont les acteurs allemands qui épousent mieux la forme dramatique du récit sans avoir l'air d'en faire trop. Sublimé par un noir et blanc extrêmement travaillé et laissant de temps en temps de la place pour la couleur, "Frantz" ne manque pas d'émouvoir et séduit par la beauté de ses sentiments (et celle de Paula Beer, pour ne rien cacher) même s'il aurait gagné à être un peu moins figé et plus creusé.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    On connaît le cinéma de François Ozon : chaque nouveau film est comme une révélation, quelque chose d'inattendu qui peut parfois choquer, le plus souvent enthousiasmer, mais ne saurait laisser indifférent. Cette fois-ci le réalisateur joue la carte du romantisme, d'un romantisme non pas flamboyant mais tout en demi-teinte. Il opte du reste pour le noir et blanc même si, dit-on, il le fait pour des raisons d'ordre économique. Il n'empêche : ce parti pris est judicieux et conduit à l'excellence des images. L'intrigue est apparemment assez simple : histoire d'amour impossible entre deux jeunes gens, Anna et Adrien, une Allemande et un Français, impossible pour des raisons historiques (le contexte n'est pas favorable à un rapprochement des deux nations puisque l'on sort de la Première Guerre mondiale et que tant du côté allemand que du côté français on exprime un nationalisme qui interdit toute histoire d'amour franco-allemande), mais aussi pour des raisons d'ordre plus profond car entre les deux jeunes gens se glisse l'ombre du fiancé mort au combat, qui est aussi celle de l'ami d'Adrien. L'intrigue repose donc sur un malentendu doublé d'une illusion partagée. Autant le dire d'emblée : il est rare de voir des films aussi limpides, aussi riches de non-dits, aussi prenants du début à la fin même si l'intrigue semble assez mince. Et quelle distribution : Pierre Niney, superbe dans son rôle d'amoureux guindé qui a de lourds secrets à cacher, et Paula Beer, jeune actrice allemande que l'on découvre et dont la grâce et l'élégance font songer à Ingrid Bergman ou à Romy Schneider ! "Frantz" est un film à ne pas manquer et tout amoureux du septième art ne pourra qu'être sensible à l'art pleinement maîtrisé du cadrage, des mouvements d'appareil qui concourent à l'extrême fluidité du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    "On nous demande d’aimer ou de détester tel ou tel pays et tel ou tel peuple. Mais nous sommes quelques-uns à trop bien ressentir nos ressemblances avec tous les hommes pour accepter ce choix". Cette citation d'Albert Camus illustrerait à la perfection l'ambiance de ce film. De l'intelligence. De la nuance, comme souvent chez François Ozon. Une intrigue à rebondissement. Quelques passages, un peu long, pour moi. Mais le spectateur est amené à être moins dans le jugement, et plus dans la connexion avec les autres habitants de cette planète. Et ça, c'est tellement rare, qu'il faut l'encourager et le souligner. Merci Mister Ozon. Vivement le prochain film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 octobre 2016
    Frantz est un soldat allemand mort durant la première guerre mondiale sur le front, dont le sort va réunir au lendemain de la guerre, on est en 1919, sa fiancée allemande, Anna, et un jeune français, Adrien. Si la première partie du film mettant en avant le personnage d’Adrien (Pierre Niney pour une fois en sobriété pour interpréter un personnage sensible) et de cette rencontre reste assez classique, la suite autour du personnage d’Anna (Paula Beer parfaite) et son périple en France est passionnante. Le réalisateur Ozon a su bien reconstituer les sociétés allemandes et françaises juste au lendemain de la première guerre d’une manière juste et maîtrisée. On y voit les ressentiments de la part des Allemands vis-à-vis des français et vice-versa, compréhensibles lorsque la guerre a fait perdre un fils, un fiancé, etc. Tout le monde ou presque a perdu quelqu’un et chacun ne réagit pas de la même façon, avec plus ou moins de tolérance. D'ailleurs, le pardon est un thème central de cette oeuvre autour d’une intrigue intéressante. Ce film d’Ozon est une réussite tant dans l’hsitoire que dans la sensibilité des personnages. Frantz est un magnifique film romantique intelligent sans mièvrerie et riche en émotions.
    officiel76
    officiel76

    46 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Je suis resté dubitatif pendant les trois premiers quarts d'heure, d'autant plus que je n'aime pas du tout Pierre Niney auquel je trouve toujours le même jeu. mais ELLE...Paula Beer....quelle actrice...et quand le film bascule enfin, quand on connait les raisons de la présence de Frantz...quel film... en plus d'être très esthétique, c'est délicat, sensible...une pure merveille de beauté, d'élégance, de raffinement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    un film magnifique, sensible et qui interroge sur le mensonge, le deuil, le pardon, la culpabilité... réalisation sobre et magnifique. des acteurs principaux exceptionnels et des seconds rôles tout aussi justes.
    sehr schön herr Ozon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Le jeu de Pierre Niney est parfois surjoué. Certaines scènes n'évitent pas la mièvrerie.
    Cependant,J'ai apprécié la puissance et la charge émotionnelle que peuvent apporter ce film finalement assez classique dans son écriture.
    La relation entre Pierre Niney et Paula Beer est remarquable et on reste ébloui jusqu'à la scène finale.
    Paula Beer que je ne connaissais pas est divinement belle !
    Ollia
    Ollia

    9 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Ce film m'a laissée pour le moins dubitative...difficile de trouver le chef d'oeuvre dans ce film pour le moins perplexe. La réalisation est sublime, sobre, délicate. Le noir et blanc et le jeu des acteurs subliment la langue de Goethe, on comprend bien les moments de bonheur avec les retours ponctuels de la couleur à certains moments du film. Sur ce point, Ozon a tout bon.
    Mais l'histoire...on est loin du 8 femmes qui avait un réel suspense et un genre de folie douce qu'on pourrait regarder des centaines de fois sans s'ennuyer.
    Un lourd secret dites vous ? Mais sincèrement, vous ne pouviez pas faire mieux que ça ? spoiler: Le type qui se pointe qui n'est autre que l'assassin du fils allemand de la famille qu'il vient voir ?
    C'est ce que vous appelez du secret vous ? Ce sont de bien trop grosses ficelles...On se dit ah....bon. A par le fait que spoiler: finalement ils n'avaient aucun lien entre eux,
    rien de bien exceptionnel sous le soleil. Générique de fin ? Ah...c'est pas fini. spoiler: Voilà que Mademoiselle décide de ne rien dire aux beaux parents, trop heureux de retrouver un nouveau fils en la personne de cet inconnu débarqué, et d'aller retrouver le jeune homme en France parce qu'elle s'en est entichée sévère mais pas de chance, Monsieur est déjà pris, en fait".
    Et cette partie là est d'une lenteur interminable, on s'en serait bien passés. Et que dire de la scène finale, qui franchement, à part se la jouer "pseudo intello qui veut se la péter sur une phrase de la mort qui tue" ben c'est réussi, ça vous donne les yeux ronds, et ça n'apporte rien.
    Déçue de ce que je m'attendais être un film plus haletant, plus poignant, qui ne m'a même pas sorti une larme, mais qui esthétiquement et au niveau interprétation vaut son pesant d'or.
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