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py314159
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3,5
Publiée le 16 janvier 2017
Drame historique de François Ozon qui se déroule juste après la grande guerre. Rencontre improbable de deux âmes tourmentées par la guerre. Anna, allemande, qui a perdu Frantz, son fiancé, au front. Adrien, artiste français qui ne se remet pas des horreurs de la guerre. La photo est superbe, les acteurs sont bons, notamment Paula Beer, l'intrigue est classique mais l'ensemble est plutôt réussi.
Très beau film, essentiellement filmé dans un noir et blanc d'une grande beauté, et occasionnellement un recours à la couleur, subtil et discret. Pour raconter l'histoire de "Frantz", ou plutôt d'un soldat français l'ayant connu, ou plutôt de la fiancée qui l'a perdu, Ozon fait preuve ici d'une émotion et d'une sobriété auxquels il ne nous avait pas franchement habitué jusqu'ici. Tout ici est parfait, scénario, dialogues, interprétation, photo, musique et mise en scène. On pense parfois au Truffaut romanesque, c'est dire si Ozon signe ici son plus beau film et de loin.
Film de la maturité, "Frantz" fascine par son découpage très élaboré, sa mise en scène d'une élégance rare à la hauteur d'un Douglas Sirk (par le trouble entre ce qui est sous - entendu et ce qui est réellement montré) et sa direction d'acteurs d'un niveau rarement égalé (si Pierre Niney continue de convaincre, Paula Beer est la véritable révélation du film, tendue en permanence vers une vérité qui se refuse). Seul bémol : même si le ou plutôt les mensonges font dévier sans cesse le scénario, si les faux semblants sont toujours là, la perversité inhérente aux films d'Ozon est définitivement absente. Tant pis pour lui, il n'avait qu'à pas nous habituer à ces petits jeux jouissivement malsains.
Visuellement magnifique, un peu lent dans son déroulement mais par ailleurs très séduisant dans sa démarche scénaristique divisant le film en deux parties bien distinctes, « Frantz » ennuiera sans doute certains (y compris des fidèles d'Ozon), mais difficile d'enlever au réalisateur une élégance, une douceur, un amour pour ses personnages transpirant à chaque plan, la relation complexe « unissant » les deux héros étant traité avec beaucoup de pudeur et de non-dit, alors qu'il eut été si facile de l'abreuver de centaines de mots qui auraient enlevé beaucoup de force émotionnelle. Ça n'est pas captivant, mais le contexte historique et la manière de traiter un sujet délicat m'ont réellement touchés : un beau film.
Mon Dieu, que ce film est ennuyeux. Pourtant, la problématique posée au début du film s'avère prometteuse, déjà une scène (chez la famille allemande) me frappe le coeur d'émotion, puis plus rien, ou si peu. Cette héroïne qui s'accroche à l'amour de ce gars qui est de plus en plus douteux et insaisissable, on a envie de lui dire, arrête de te faire mal, pauvre fille, et on souffre avec elle, sauf que notre souffrance, c'est celle de regarder ce film trop long, et ce n'est pas la perfection des costumes et de la photographie qui nous fait mieux supporter le destin de cette pauvre fille qui nous est complètement indifférent(e) tellement on n'y croit pas, tellement trop c'est trop.
chef d'oeuvre de l'année, poétique, vrai et délicieusement linguistique, c'est l'histoire d'un après-guerre difficile à gérer autant d'un côté ou de l'autre du Rhin
Quel chef d'oeuvre artistique! Couleur et N&nb se confonde parfaitement avec les émotions du films. Famille attachante. Bien qu'il s'agisse de la 1ère guerre mondiale, on ne tombe pas dans le drame mais dans l'espoir où tout humain attend l'occasion de "Vivre"... Bon film!
Quand les pères regrettent d'avoir envoyés leurs fils à la guerre et pardonnent aux ennemis. Un sujet rarement abordé. Belle réflexion sur les êtres humains qui composent la guerre.
Avec un point de vue original, Ozon ravive la flamme d'un soldat dans le coeur de ses proches. Une palette d'émotions finement maîtrisée et sublimée par l'image qui feront renaître une certaine humanité dans ce contexte meurtri d'après guerre.
En Allemagne, Anna (Paula Beer) se rend régulièrement sur la tombe de son fiancé, Fritz, et un jour se rend compte qu'un jeune français, Adrien (Pierre Niney), vient également s'y recueillir. François Ozon signe un mélodrame poignant avec deux acteurs sublimes où les dialogues passent de l'Allemand au Français, le noir et blanc à la couleur. Le scénario est astucieux et inattendu jusqu'à la scène finale. Paula Beer est resplendissante et Pierre Niney nous démontre, s'il le fallait encore, qu'il sait tout jouer et quasiment tout faire : parler Allemand, jouer du violon, danser la valse et surtout faire partager au spectateur ses tourments. Un film rempli d'émotion.
Une pale copie du film de LUBITCH de 1932. Malgré la présence de Pierre NINEY qui ne parrait pas toujours à l'aise. On y croit à moitié . Peu de passion douloureuse . Limite académique . C'est parfois beau comme l'est Pierre NINEY et aussi Paula BEER . Mais cela ne suffit pas ! Une belle histoire certes mais où il manque ce petit quelque chose pour nous prendre aux tripes.