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Lea M
7 abonnés
10 critiques
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5,0
Publiée le 2 mars 2017
Ozon signe une pure merveille ! Le noir et blanc est sublime, la rareté des couleurs l'est tout autant... Les acteurs jouent justes dans une atmosphère à la fois pesante, légère Et tellement nécessaire ! Quant à Paula Beer, elle est juste lumineuse, une vraie révélation. Pierre Niney incarne quant à lui, le mystère, celui qui fait mal et qui se retient, quel charisme et excellent comédien ! À revoir avec plaisir.
Chapeau bas Mr Ozon, Frantz frôle effectivement le chef d’œuvre, c'est ce que l'on pourrait appeler un film d'une grande profondeur grâce à son histoire et ses grands acteurs. L'atmosphère pesante de l'humiliation allemande à l'après guerre (et ses conséquences) est une merveille, d'une réalisation exceptionnelle. Peut être pourrai t on lui reprocher quelques longueur mais jamais gratuite, Cette histoire d'amour et d'amitié passionne et intrigue mais surtout émeu.
Je connais mal la filmographie de François Ozon, dont l'univers est assez éloigné du cinéma qui m'attire habituellement. Ceci dit, après « Jeune et jolie » qui m'avait interpellé par ses qualités sociétales, j'ai été tenté de me lancer dans le visionnage de « Frantz »... Et j'ai bien fait ! Dès le début, j'ai été séduit par l'univers mélancolique de ce petit village Allemand qui pleure ses morts au lendemain de la 1ère guerre mondiale. Le choix du réalisateur de tourner en noir et blanc ajoute au côté immersif, d'autant que l'image est agrémentée de passages en couleur qui marquent les transitions d'un scénario qui se révèle plein de rebondissements. En effet, l'histoire de ce jeune Français qui part en Allemagne pour fleurir la tombe d'un soldat Allemand est absolument splendide et ne manque pas d'intérêt. Elle met en évidence toutes les contradictions de deux pays, voisins et amis, qui se sont pourtant fait la guerre à plusieurs reprises. On comprend peu à peu à quel point les valeurs de chacun des deux peuples sont identiques, ce qui renforce le terrible sentiment de gâchis qui prédomine en constatant les dégâts collatéraux. Pourtant, malgré l'aridité du sujet, il reste des raisons de se réjouir. En effet, les personnages sont tellement beaux que l'espoir renaît de voir les hommes arrêter, un jour, de se détruire. Reste à signaler l'interprétation géniale des deux acteurs principaux qui font un travail sensationnel dans un film hommage, fort réussi et respectueux. Impeccable !
Enfin vu #Frantz, un beau film, c'est lent sans être long... Dans un village allemand où l'atmosphère est feutrée mais où haine et rancœur sont sous-jacentes, Anna pleure son fiancé mort en France pendant la 1ere guerre mondiale. Adrien, un jeune soldat français vient troubler ce deuil et la vie de cette jeune femme. C'est beau, c'est en noir et blanc mais la couleur surgit parfois pour rendre l'avenir ou le passé plus joyeux. Ce film est plein d'émotions et les thèmes abordés l'amour, la haine, la guerre, le suicide, le sont avec beaucoup de pudeur. Pierre Niney est toujours aussi juste, mais il se dégage de Paula Beer une telle grâce qu'elle porte vraiment ce film, elle est superbe, son aura et son talent sont immenses, sa prestation est vraiment remarquable.
Très beau film. Le jeu des comédiens est remarquable de justesse et de sensibilité. Sur le thème de cette période d'après-guerre, l'histoire est originale et traitée de manière forte et sobre. A voir et revoir.
Ce film est un chef d'ouvre de finesse et d'intelligence.Je vous le recommande vivement. Tourné en partie en noir et blanc, parfois en couleur, il fait aussi alterner la langue allemande et le français avec beaucoup d' à propos et de réussite. Pierre Niney et sa partenaire Paula Beer sont tous deux magnifiques dans leur interprétation touchante et sensible de deux êtres qui se rencontrent après que le français (A.Rivoire dans le film) se rende sur la tombe d'un soldat allemand qu'il présente comme un de ses meilleurs amis à sa famille qu'il est venu retrouver en Allemagne après la guerre de 14. S'ensuit une histoire émouvante entre l'ex petite amie du soldat décédé et son ami français artiste et mélomane.Pas un moment on ne s'ennuie, tant le scénario est construit et finement ciselé. Le dénouement de cette histoire est inattendu jusqu'au bout. L'ensemble des acteurs apporte par ailleurs à ce récit une grande justesse et intelligence de jeu. On en redemande...
Un film d'époque qui nous montre tous les travers post-guerre des deux cotés de la frontière. nus sommes dans un film de François Ozon donc rien n'est aussi simple qu'il n'y parait, personne n'est aussi clair qu'il ne semble. PLV : un film dont deviner la fin est oublier que nous ne sommes pas dans un film americain.
Une idée originale que celle d’Ozon, de faire survenir ce jeune Poilu au sein d’une famille allemande marquée par le deuil d’un fils/amant disparu sur le front. Mais le mystère de sa présence est vite levé, et le film perd alors peu à peu de son intérêt. Surtout Niney n’est pas crédible un seul instant dans son rôle de soldat tourmenté par le remord, bien trop lisse et cabotin pour cela. Heureusement, le casting allemand, en particulier Paula Beer, sauvent la mise.
Un film subtil et touchant en noir et blanc qui met en lumière les blessures indélébiles que la première guerre mondiale a pu causer dans la vie des familles allemandes et françaises (perte d'un fils, d'un époux, problèmes psychologiques liés au conflit).
Les acteurs allemands sont vraiment tous excellents (mention spéciale pour Paula Beer qui joue avec justesse, retenue et pudeur le rôle d'une jeune veuve qui intériorise ses sentiments de peine, de chagrin et également d'amour pour Adrien). Quant à Pierre Niney, il interprète également son rôle de manière efficace. Un film à voir.
Très beau film. François Ozon est très inégal, mais là, c'est un bon opus. Pierre Niney est époustouflant de justesse, de sensibilité, et même si l'intrigue est très prévisible, on s'attache totalement à son parcours.. Tous les acteurs sont d'ailleurs parfaits, de Paula Beer à Alice de Lencquesaing. Un des très beaux films de 2016.
François Ozon au sommet de son art. Une histoire assez simple, prenante de A à Z. Ce film fait partie de ce que le cinéma produit de meilleur. On aime ou on n'aime pas, c'est une affaire de goût mais cela reste du grand art.
Ce film est assez surprenant: il est en noir et blanc, avec quelques passages colorisés, et est en Allemand et en Français, et aussi il dénote un peu, je trouve, par rapport aux précédents films de Ozon. L'histoire racontée est plutôt étrange mais on peut s'imaginer que cela aurait pu arriver en vrai. Le cher Frantz, un Allemand, est mort à la guerre et sa fiancée, très attristée va recevoir une visite insolite et inattendue, qui va transformer sa vie ainsi que celle des parents de Frantz. Les relations qui vont se créer entre ces 4 personnages, très ambiguës, vont s'inverser pour une fin assez triste finalement.
Frantz est l’adaptation libre d’un film réalisé par Ernst Lubitsch en 1931. On ne vous donne pas le titre, car François Ozon va mettre en place un mystère sur la relation entre le protagoniste principal et Frantz. Les curieux iront trouver ce titre révélateur d’eux-mêmes. En employant un noir et blanc sublime, mais pas toujours compréhensible dans ce choix, Ozon accentue l’effet énigmatique de son récit. Frantz est l’histoire de la rencontre entre Anna, la jeune veuve allemande de Frantz et Adrien, un jeune soldat français joué par Pierre Niney. Nouvelle icône du cinéma français, le comédien n’avait pourtant pas prouvé ses talents jusqu’à présent. Il apparaît ici sobre et touchant et c’est ce qui lui vaudra enfin un film de qualité à son curriculum vitae. Frantz est un film à la mélancolie douce et émouvante où chaque mot et pas est placé avec rigueur. A l’aube de ses cinquante ans, notre cinéaste français nous surprend une nouvelle fois, sans s’installer dans un genre de prédilection. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Avec Frantz, François Ozon réalise avec subtilité, élégance et délicatesse un film parfait sur l'après 1ère guerre mondiale. Pierre Niney et Paula Beer sont bouleversants et d'une incroyable justesse. Le spectateur est directement embarqué tout au long du film dans des émotions très intenses, notamment à travers le deuil, la culpabilité et le pardon. Un film dense et ô combien réussi.
Inspiré du film de 1932, François ozon signe l'une de ses pépites cinématographiques avec "Frantz". Une précision des images, une sublime réalisation, des décors qui reflètent sans nul doute l'atmosphère de 1919. On ajoute à cela deux acteurs qui nous porte humblement tout au long de cette histoire dramatico-romanesque. Même si l'on devine rapidement l'enigme principale du film, on y trouve avec surprise une autre problématique qui emmène le spectateur vers un chemin bien plus intéressant.. La rédemption, le pardon, l'envie de vivre. Un lien unit cet homme et cette femme: la mort de frantz. Ce lien qui les poussera malgré eux à vouloir revivre..