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    Frantz
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    Vu en avant-première et je peux vous dire que ce film est absolument magnifique. François Ozon a réussi un mélodrame bouleversant dont on ne ressort pas tout à fait indemne. Les acteurs sont magistrales et Paula Beer est une véritable révélation.
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    François Ozon n’est jamais là où on l’attend. C’est certainement l’un de nos cinéastes actuels les plus éclectiques. Si sa filmographie revêt des thèmes récurrents, il passe d’un genre à l’autre sans encombre et généralement avec brio. Ici, il retrouve une veine mélodramatique et romanesque qu’il avait mise de côté depuis « Angel », également tourné à l’étranger. Sa proposition de cinéma est rare dans le paysage actuel du cinéma français et rien que pour ça il peut se voir offrir des louanges. Surtout que son film est maîtrisé de bout en bout même s’il peut paraître froid et manquer un peu d’âme.

    Situé juste après la Grande Guerre, le long-métrage prend place dans un petit village d’une Allemagne vaincue et en deuil de ses soldats. L’irruption d’un jeune français venu saluer la famille d’un ami allemand va semer le trouble. Entre romantisme échevelé et mystère intriguant, « Frantz » déroule doucement ses atouts dans un écrin feutré d’époque qu’on n’a plus l’habitude de contempler sur grand écran et qui nous rappelle forcément au cinéma d’antan. Une gageure réussie même si l’absence de couleurs fige quelque peu le film dans un académisme poussiéreux. Quant au procédé consistant à mettre de la couleur dans les moments de bonheur rappelant au passé, il parait accessoire, sauf dans le dernier plan, sublime.

    Le choix de Pierre Niney pouvait sembler évident mais il n’est finalement pas vraiment à l’aise dans ce rôle d’époque. Et c’est sa partenaire allemande Paula Beer qui attise tous les regards. Dans un jeu d’une pureté et d’une justesse incroyable, elle irradie l’écran, une vraie révélation. Ozon égratigne au passage avec subtilité les stigmates de l’après-guerre entre haine anti-français (ou anti-allemand) tout comme il exalte, lors d’une Marseillaise inattendue et qui prend aux tripes, le souvenir d’une France qui n’est plus. « Frantz » ne fera pas partie des immanquables du cinéaste par ses partis pris esthétiques radicaux et ses longueurs mais dénote agréablement du tout-venant cinématographique. De sa musique intrigante aux sentiments qu’il met en scène, il marque l’esprit à défaut de passionner réellement.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Difficile à croire que le réalisateur de "Frantz", François Ozon, est celui qui a réalisé "Jeune et jolie", "Potiche", "Dans la maison" ou "8 femmes", films aux ambiances diamétralement opposées mais tous ayant rencontré un certain succès dans le genre qu'ils proposent. Ici, l'image en noir et blanc rappelle les vieux classiques d'antan, à l'action passive mais servis par des acteurs de prestige. En effet, on y croit à cette Allemagne d'après-guerre teintée de toutes les tensions franco-allemandes. La langue allemande est subtilement dirigée (personnellement, j'adore les sonorités de cette langue mais je sais que les avis divergent beaucoup sur ce point...) et donne du cachet à cette histoire qui oppose les Allemands aux Français, autant dans l'Histoire que dans le montage du film qui est ciselé en deux parties distinctes, présentant ainsi la famille allemande ayant perdu un fils sur le front dans un premier temps et la famille française ayant aussi subi des pertes. Cette opposition est belle car on remarque que les différences sont minimes et que c'est l'Histoire et la guerre qui ont créé cette différence dans les mentalités. Ça résonne encore aujourd'hui fortement avec tous les amalgames et les disparités que créent les médias et les politiques dans notre société. D'autant plus que les deux parties sont leadé par un super tandem, à savoir Pierre Niney qui signe ici l'une de ses plus belle performance, très juste dans la retenue et en même temps très riche émotionnellement, et sa partenaire Paula Beer qui est incroyable, autant dans sa langue natale qu'en français et dont la simple présence est totalement magnétisante. A noter également la perfection du jeu des parents allemands endeuillés, Ernst Stötzner et Marie Grüber, en quête d'un renouveau possible suite à l'arrivée du soldat ayant connu leur fils mort, interprété par Pierre Niney. C'est une histoire de mensonge, confondant mystère et amour naissant, alternant intelligemment des passages de l'ombre à la lumière lorsque le renouveau apparaît. Certes, il n'y a pas d'action, mais beaucoup de dialogues intensément interprétés. Tout reste plutôt prévisible dans l'histoire, mais le montage et la réalisation ont le don de nous emporter ailleurs, dans une autre époque, qui fait curieusement échos à la nôtre par moment. Et ce casting m'a juste subjugué par sa justesse et son investissement. Paula Beer en première ligne. Et François Ozon, encore une fois, réussit à surprendre et à convaincre par des choix de mise en scène radicaux et risqués (j'aurai jamais cru qu'un film en noir et blanc puisse me convaincre, "Le Ruban blanc" m'ayant profondément ennuyé). Un film hors-du-commun de ce qu'on a l'habitude de voir en ce moment et rien que pour ça je dis oui !
    leoline
    leoline

    30 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2016
    Voila la parfaite alchimie d'un film réussi de bout en bout. Acteurs, couleurs, langues, culture ou tout passe de l'un a l'autre avec délicatesse, subtilité, sur un fond politico-social lourd et sépia de la grande guerre. Le sujet est difficile, déroutant, rebondissant ,déconcertant. Film chronique où pour une fois les clichés franco-allemands sont évités même si les tensions de l époque sont bien là. Reconstitution parfaite sans excès de recherche de l absolu... tout se déroule en 1h52 (encore 15 minutes de trop) avec une performance du jeu de tous les acteurs... Au fait est ce un film français ou allemand ? laissez vous bercer par la lente et surprenante mélopée d'un désamour toujours recommencé entre ces deux pays. Magnifique.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    J’avais un gros doute en allant voir "Frantz", il faut dire que les mélodrames sur la période d’après-guerre 14-18 sont légion et ne font pas tous honneur au genre.
    Ma crainte s’est vite renforcée en constatant que j’étais le seul homme dans une salle remplies de femmes d’âge mur. Et il faut aussi avouer qu’à l’image de son noir & blanc, le film est aussi austère que l’époque qu’il dépeint.
    Pourtant, par sa mise en scène soignée, son montage élégant qui fait glisser les enchaînements avec subtilité, j’ai vite oublié mes craintes et me suis laissé porter par l’histoire.
    D’autant plus qu’entre les lieux, les véhicules, le mobilier et surtout les costumes fabuleux, la reconstitution d’époque est parfaite et totalement crédible.
    Mais ces atouts visuels ne seraient rien sans un bon jeu d’acteurs. Si Pierre Niney est impeccable en artiste-bourgeois très sensible et fiévreux, c’est surtout Paula Beer qui porte le film.Son visage stoïque - comme il se doit pour porter le deuil dans une société moralisatrice – et sa pâleur naturelle ne font paraître qu’une douleur contenue, tout en retenue. Mais ses magnifiques yeux font passer tout le reste avec une force peu commune !
    Le film est souvent âpre mais ne vous y trompez pas, sous ce vernis sombre, les émotions sont bien présentent et dévoilées avec délicatesse.
    La force profonde du film est de montrer les points de vues des deux camps face à la défaite ou la victoire qui, au final, on toutes deux un goût bien amer. En effet, passé le patriotisme exacerbé qui était de mise, chacun se rend compte que le conflit n’a rien apporté, à part la douleur profonde de la perte de proches.
    Cette force réside aussi dans la démonstration de l’utilité du mensonge face à la douleur contre laquelle la vérité n’est pas toujours le meilleur moyen pour pouvoir faire son deuil.
    Enfin, l’histoire navigue habillement entre différentes culpabilités et incompréhensions, comme celle de tuer, celle de perdre l’être aimé, celle d’aimer de façon coupable…
    François Ozon nous livre une très belle surprise avec talent, à l’image de la scène ou Paula prend le train pour aller en France, on la voit de l’extérieur et son regard change puis les ruines d’un village apparaissent dans le reflet de la vitre, tout est suggéré avec brio et esthétisme.
    Le réalisateur se permet même une petite audace avec des passages en couleurs qui ne se comprennent totalement qu’à la fin du film.
    Voilà un bien beau mélodrame.
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2016
    Le debut est plutôt bien , la fin correcte , l'inversement des couleurs entre le noir et blanc pour la periode post guerre et couleur durant la guerre bien vu mais un film lent avec des longueurs , une histoire sans grosse surprise et donc pas super passionnant.
    circusstar
    circusstar

    136 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2016
    C'est finalement le sujet qui ne m'a pas convaincue me faisant hausser les sourcils à de nombreuses reprises. Pour le reste : les acteurs sont irréprochables et la réalisation remarquable, mais, sans vouloir dévoiler le sujet, beaucoup trop de choses me paraissent complètement incohérentes, je suis sortie sur ma faim avec une sensation d'inachevé. En résumé : bof !
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    après "une nouvelle amie" François ozon change totalement de registre avec " frantz" un mélo sentimental à l'ancienne. Même si le film est très classique je ne peux que féliciter Paula beer et Pierre niney dans la sublitite de leur jeux ainsi qu'une belle cartographie dans ce film qui évoque plusieurs sujet comme le poids de la culpabilité, les conséquences de la guerre sur notre société et la quête d'un amour inaccessible.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    Pour son deuxième film en langue étrangère, Ozon décide de s'attaquer à une histoire franco-allemand, se situant après la première guerre mondiale, autour d'une jeune allemande ayant perdue son fiancé sur le front et l'arrivée d'un français disant le connaitre. Ozon arrive à bien nous manipuler avec des rebondissements nous faisant oublier tout ce que nous avions pu imaginer. C'est bien fait, en tout cas d'un point de vue scénaristique. Pour la réalisation, c'est beaucoup moins le cas car tout est très plat, elle ne nous prend pas aux trips alors que l'histoire à tout pour. Le noir et blanc n'est pas très joli et les passages en couleurs arrivent et repartent sans vraiment de raison. Au départ, on croit qu'il s'agit des beaux moments passés puis finalement non... Pierre Niney est convainquant (il a appris l'allemand et le violon pour ce rôle) ainsi que Paula Beer qui parle parfaitement français, mais il manque une petite flamme. Encore un "Ozon" moyen mais beaucoup moins catastrophique que son premier film en langue étrangère "Angel".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2016
    Magnifique film, tourné presque exclusivement en noir et blanc afin de donner plus de réalisme , les acteurs sont touchants de sincérité ! On y parle de la guerre mais surtout de l'après-guerre , des victimes, de ceux qui restent, de travail de deuil , d'amour et d'art ...Un bijoux , à voir absolument !
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Il faut reconnaître à François Ozon une capacité unique à changer totalement d'univers d'un film à l'autre, tout en restant fidèle à ses problématiques préférées.

    C'est plus ou moins réussi suivant les films, mais on a toujours le plaisir de la découverte et de la surprise.

    Avec Frantz, Ozon tente un pari risqué : faire un remake d'un film oublié de Lubitsch (et son plus gros échec commercial), en noir et blanc, et en allemand. On imagine la moue dubitative des producteurs...

    Le résultat est très réussi. Je me suis laissé emporté par cette intrigue étonnante, qui semble au départ limpide et tendue comme un arc, avant de bifurquer vers des directions tout à fait improbables. Durant toute la première partie, Ozon joue habilement avec ce qu'on croit savoir de lui et de son cinéma (j'essaye de ne pas trop spoiler), et c'est très bien fait.

    Le film présente de nombreuses qualités au rang desquelles on peut citer une interprétation parfaite (quelle découverte que l'actrice Paula Beer !), une grande finesse dans les approches psychologiques, un suspense teinté de nostalgie qui m'a rappellé les récents films d'Almodovar, une science aigüe des décors (intérieurs et extérieurs), une résonance politique avec l'actualité (Brexit, réconciliation), etc.

    Un bon moment de cinéma, étonnamment chaste et retenu pour un Ozon !
    Oliv_78
    Oliv_78

    29 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Un film magnifique, l'un des plus beaux de ces dernières années. Un véritable bijou, d'une émotion d'autant plus forte qu'elle est contenue tout au long du film. Une histoire forte et subtile, une fable sur les ravages de la guerre, sur les peuples voisins, amis, déchirés par des conflits qui leur sont imposés. Et les interprètes sont prodigieux, à commencer par cette actrice allemande, une révélation comme il n'en apparaît qu'une ou deux fois par génération. Un visage d'une grâce sublime, sur lequel passent toutes les émotions. Pierre Niney est également remarquable, dans un rôle de souffrance intérieure qu'il restitue avec beaucoup de subtilité. Courez voir ce film, dont vous resterez longtemps imprégné.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2016
    "Frantz" est en soi une grande nouvelle dans le monde du cinéma, à savoir le retour de François Ozon, qui après quelques années d'égarement dans un cinéma fantasque, désinvolte, revient à ses œuvres de début où, au-delà de la mise en scène toujours très soignée, brillent d'un bout à l'autre du film, le non-dit et le mystère. Naturellement, on pense au fameux "Sous le Sable" qui cultivait, derrière un récit du deuil, l'ambivalence de la mort et de la disparition. "Frantz" se situe jusque après la guerre de 14-18. On a oublié que derrière la grande Histoire, se cachent des douleurs familiales, des séparations insupportables, et c'est ce que François Ozon engage dans ce récit. Car "Frantz" est d'abord l'histoire d'une déchirure, finalement peu important la nature même de cette fracture dans le cœur d'Anna ou d'Adrien. Si le réalisateur s'amuse à brouiller les pistes, jouant d'ailleurs avec brio avec le passage du noir et blanc à la couleur comme pour mieux dire l'ambiguïté des relations humaines, il n'en demeure pas moins que c'est un film à multiple facettes. Le spectateur peut se contenter de suivre le récit comme il se déroule, sans y voir une prétendue ambivalence amoureuse, ou au contraire, il peut se perdre avec Ozon dans ces détails dont on n'a jamais véritablement la clé comme la passion que voue ce Frantz à Verlaine, les roses que lui dépose Adrien, et les sourires des protagonistes qui semblent savoir bien des choses sur lui. De facture plus classique que les œuvres précédentes, le film fait montre d'une photographie et d'une lumière impeccables. La direction des acteurs est parfaite, et les deux acteurs principaux, Niney et Beer s'adonnent à ce récit avec grâce et dévotion. D'ailleurs, ce film signe le retour sur les écrans d'un grand acteur, Pierre Niney, qui, depuis qu'il a quitté la comédie française, se perdait dans des œuvres mineures et sans grande envergure à part peut-être Yves Saint Laurent. "Frantz" est une œuvre totalement inspirée où la patte d'un Françoise Truffaut est lisible dans un grand nombre de plans. C'est un cinéma de la douceur, de la douleur aussi, parfaitement mis en scène, qui parle d'amour déçu, souvent impossible, et comme dirait Verlaine, "Tout ce qui m'est cher / D'une aile d'effroi / Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ?"
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Un bien beau film, avec ce qu'il faut d'émotions, de surprises et de dénonciation de la bêtise humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    Comme à son habitude, François Ozon surprend à nouveau avec « Frantz », film en noir et blanc se déroulant juste après la Première Guerre mondiale. Une histoire adaptée du roman L’Homme que j’ai tué (Broken Lullaby) de Ernst Lubitsch. Une adaptation sobre, académique qui dessert le film.
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