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Angela Ki La
59 abonnés
586 critiques
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1,5
Publiée le 15 juin 2011
La rage c'est un prétexte, évidement. Les nombreuses incohérences du film ne me choquent pas, mais il faut avoir vu "Frissons" avant, comme ça on est prévenu. C'est un film de genre, tout simplement, filmé avec une audace et sans crainte du mauvais goût. Attachez vos ceintures! une fille à la suite d'une greffe de peau, devient vampire, et vecteur d'une sorte de rage, qu'elle transmet en piquant ses victimes à l'aide d'un dard caché dans son aisselle, pour se nourrir, de sang frais. Et même en disant ça je ne déflore en rien le sujet, c'est presque expérimental, pas vraiment épouvante, un peu fantastique, on peut trouver ce qu'on veut dedans, à condition d'être open. Il balance tout à la figure, tout en voulant faire gore et intello à la fois, d'où la sensation de voir un film inachevé, faut aimer, j’accroche pas. Autre divertissement pour adultes avertis, avec beaucoup d'idées à décanter pour plus tard.
Bon film mélangeant, érotisme et maladie vénèrienne. Le film peut ètre aussi compris comme une genre de relecture du mythe vampirique. Chambers joue très bien, les autres ne sont pas mal non plus. Cronenberg signe du grindhouse de qualité.
Rage n'est pas un indispensable de la filmographie de Cronenberg, loin derrière les autres réalisations du cinéaste qui sont, elles, on ne peut plus intéressantes. Il n'en reste pas moins un petit film d'horreur sympathique, qui restera malgré tout anecdotique. Il est amusant de constater qu'à l'époque aussi, l'emploi de stars du X au générique était un argument commercial fort, puisque Marylin Chambers n'est autre que la protagoniste la plus importante du film. Et autant dire que son jeu laisse à désirer ! M'enfin, l'essentiel étant ici que nous passions un bon petit moment, sans en attendre forcément plus.
Entre Frissons et Chromosome 3, David Cronenberg réalisait Rage, au coeur d'une première trilogie de l'horreur. On retrouve ici un grand nombre de thèmes abordés dans les deux autres films : les dérives de médecins illuminés, la métamorphose du corps humain, l'apparition d'une maladie rapidement hors de contrôle... Ce qui est intéressant ici c'est le cas de Rose, une mutante qui incarne à la fois la violence et l'irrationalité d'un monstre mais aussi la conscience et les sentiments de l'être humain. À noter la fin très macabre qui rappelle un peu celle de Soleil Vert (de Richard Fleischer). Même s'il n'est pas le plus connu des films du réalisateur canadien, Rage est encore une fois un modèle de créativité et a très probablement inspiré d'autres chefs d'oeuvres de l'horreur tels que Zombie de George Romero (les zombies dans un cadre urbain) ou 28 Jours Plus Tard (des expériences scientifiques qui engendrent un virus puis une épidémie), et même La Mutante (qui n'est pas forcément un chef d'oeuvre !).
Suite à un accident de moto avec son copain qui s'en sort indemne, une jeune femme gravement brûlée est prise en charge dans une clinique. Le chirurgien tente une nouvelle technique de greffe sur elle. Lorsqu'elle sortira du coma, elle ne pourra se nourrir que de sang frais, toute autre nourriture étant rejetée, grâce à un dard logé sous son aisselle. Les victimes se retrouvent infectées à leur tour et contaminent d'autres personnes, ce qui crée une vaste épidémie dans la région de Montréal. Le film n'est pas terrible en lui-même, limite risible, mais il fait douloureusement écho à l'épidémie de Covid qu'on est en train de vivre. L'épidémie de "rage" (d'où le titre) qui sévit doit être contrainte par les autorités, on déconseille à la population de sortir et il faut un certificat de vaccination contre la rage pour pouvoir sortir. Du coup, ce film qui m'aurait paru sans aucun intérêt il y a quelques années m'a interpellée. On retrouve dans ce film les marottes de Cronenberg, c'est-à-dire la médecine, les expériences, la transformation du corps, le sang. Les acteurs jouent plutôt bien et on ne sombre pas dans le grand-guignolesque. spoiler: Rose est à la fois victime et bourreau.
La fin sera vraiment tragique pour la jeune femme Rose, son cadavre étant jeté aux ordures par des agents masqués et couverts d'une combinaison leur évitant d'être contaminés.
Un film bien dark, bien barré, mais qui manque un peu de structure sur le fond et la forme... bon délire quand même surtout grâce à la bonne trouvaille de l'anus rétractable sous le bras qui attaque !!
Dès le début, il m’a été très difficile de relier la cause à l’effet, c'est-à-dire le banal accident de moto à l’épidémie de rage. Alors, n’y étant pas parvenu, tout m’a semblé incohérent. Et si la situation n’était pas si dramatique, elle pourrait en être comique. Gloire aux acteurs, qui ont dû garder leur sérieux lors du tournage, tant leur composition prête à la caricature. C’est du prévisible à souhait. À une exception près…, que cela finisse dans les bennes à ordures. La classe ! Rien de convainquant, si ce n’est le fait que ça pue le navet.
Marilyn Chambers, actrice X de l'époque apporte à ce film un côté sexuel très assumé ! Le mélange décidé par Cronenberg fonctionne bien et même si l'esthétique du film à vieilli, le charme opère. J'aime les ambiances malsaines que distille Cronenberg dans ses films et ici on est dans le ton. Expérimentations médicales, eugénisme ? , sexe, vampirisme, ces ingrédients nous emmènent vers les obsessions humaines.
Rabid est un bon film de série B malgré ses mauvais acteurs et sa première partie qui flirte avec l'ennui profond . Film d'infectés ayant sans doute inspiré 28 Weeks Later , Rabid trouve surtout sa force dans sa musique , à la fois angoissante et mélancolique , son atmosphère glauque et David Cronenberg derrière la caméra qui ne recule devant aucun style de violence qu'elle soit physique ou morale (il tue le père Noël !) . Film plutôt sympa façon Grindhouse , Rabid aurait pu être très bon sans sa première partie mal fichue .
S'inspirant de son film "Frissons" (Shivers), réalisé deux ans avant, Cronenberg nous relate une nouvelle fois l'histoire d'un virus qui se propage d'humain en humain. Un peu moins bien que le premier, il reste néanmoins d'un bon niveau avec de bons acteurs et de bonnes musiques faisant augmenter la tension du téléspectateur. A noter que Frank Moore (le fiancé de Rose) ressemble à Christopher Walken
Un excellent film gore totalement surprenant en sachant qu'il date de 1976, le sang fait réaliste. Bien joués avec en plus une belle bande son. Ce film m'a vraiment surprise.
Film limitée où l'on suit la dissémination d'une forme de rage qui rend les gens innfectés plus ou moins des zombies! Cela reste du Cronenberg mais comparé au reste celui ci est très moyen.