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alain-92
318 abonnés
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4,0
Publiée le 6 juillet 2016
L'émotion est omniprésente et reste bien prégnante. Le scénario ne s'attarde pas sur la vie des principaux protagonistes. Le réalisateur a déclaré : "le scénario final est à la croisée des chemins : un mélange de l’histoire de cette formation qu’est l’Institut Baccarelli, de la pièce Acorda Brasil d’Antônio Ermírio de Moraes et de mes propres interrogations." La violence, les trafics en tous genres, la misère, le manque évident d'amour et l'indifférence parentale pour ces jeunes, issus d'une favela de São Paulo, sont mis en avant. Certaines images sont cruelles, d'autres tout simplement magnifiques. Au travers des regards, des attitudes, des positions des larmes et de la magnifique bande son, la virtuosité de Sérgio Machado évite tout écueil. Son film, est poignant, sincère, d'une profonde humanité tout en flirtant avec une certaine utopie quand il appuie sur le fait que la musique, seule, pourrait effacer toutes les injustices et les inégalités. Et pourtant, on adhère, essentiellement grâce à au talent et au charisme de Lázaro Ramos. À ses côtés, l'ensemble des jeunes comédiens participent tous et grandement à la réussite de ce film.
Le film raconte l'histoire de Laerte, violoniste surdoué de Sao Polo, destin croisé avec des adolescents musiciens d'une favela.
Le scénario est prenant et bien écrit, même si sa structure est cousue de fil blanc. Sur une BO riche et très bien interprétée, Sérgio Machado parle non seulement des bienfaits de la musique, mais aussi et surtout de l'intérêt et de la nécessité de nommer de bons professeurs dans les quartiers défavorisés.
La ville est filmée sur des tons gris et tristes, contrastant avec la grâce de la musique.
Tiré d'une pièce de théâtre, elle-même inspirée de faits réels, Le professeur de violon n'innove pas dans le genre "L'enseignant qui donne à des gosses démunis les chances de s'accomplir." Classique dans sa mise en scène et attendu dans son propos, le film parvient tout de même à dépasser les clichés avec beaucoup de bons sentiments, certes, mais en évitant les leçons de morale et l'émotion facile. La description de la favela sonne particulièrement juste et le charisme de son acteur principal, au jeu tout en retenue, force le respect. Un cinéma optimiste, somme toute, ce qui est rarissime dans l'ensemble latino-américain. Toujours bon à prendre quand les ficelles ne sont pas trop grosses.
Même si les ficelles sont grosses et rappellent des films américains (le gentil professeur contre les élèves en difficulté), force est d'admettre que le film a des atouts propres, comme l'extrême beauté des pièces musicales interprétées et elles sont nombreuses (Bach, Vivaldi, Mozart, Mahler; Chopin), ainsi qu'une mise en contexte dans les favelas adroitement soulignée par de très beaux plans urbains..... De l'émotion donc, de la sensibilité plutôt rare dans le cinéma sud américain, et une histoire qui même si les seconds rôles sont discrets rappellent l'importance des rapports humains dans toutes les activités sociales...J'ai aimé cette histoire d'un professeur brésilien particulièrement étonnant et sobre à la fois.....
Vu dans le cadre du festival du cinéma Brésilien ce film m'a enchanté de bout en bout l'acteur que j'avais vu dans le rôle d'un très méchant dans" un monde chien" joue la un plus que gentil avec une sensibilité à fleur de peau les jeunes ados sont très justes la vie dans les favelas bien filmée l'histoire tient la route Un conseil allez le voir profitez de la fête du cinéma vous ne serez pas déçus
Après avoir échoué à l'audition pour intégrer le principal orchestre du Brésil, un talentueux violoniste est contraint de donner des cours de musique dans une école des favelas afin de subvenir à ses besoins financiers. J'ai trouvé que l'histoire paraissait par moments un peu éparpillée, suivant principalement le professeur de musique mais étant aussi centrée sur certains élèves, mais cela prend du sens vers la fin. J'ai été un peu surpris par le niveau de la classe qui s'améliore très facilement tout au long du récit malgré la faible maîtrise de départ. Au-delà de la thématique de l'apprentissage de la musique à un milieu défavorisé, qui est finalement mineure dans cette histoire, le film aborde principalement la précarité de la population et surtout de la jeunesse brésilienne dans les quartiers pauvres, ainsi que l'élitisme dans le monde professionnel de la musique.
Film intéressant et rempli d'émotions mais un peu terne dans les personnages (stéréotypés) et la réalisation. Un vent de "déjà vu" souffle sur l'ensemble. Bcp de facilités : les apprentis violonistes se débrouillent par exemple tous (à peu près) très vite très bien !? Le prof de violon est aussi presque antipathique toute la 1ère partie du film. Difficile alors au spectateur de changer d'opinion sur son égoïsme en milieu de film, quand il se révèle (soudainement!) à lui-même. Néanmoins on se laisse emporter par l'énergie et la musique magnifique. Les jeunes acteurs sont tous brillants. Le propos reste important à traiter (la vie des favelas et l'espoir...mince de s'en sortir). A voir en ces jours pluvieux pour une bouffée d'énergie.
film sur un prof qui va enseigner le violon a des racailles d une favelas a sao paulo! un pitch qui aurait pus etre vachement interessant si l enrobage n etais pas si classique et tellement vu apres j ai peut etre pas la connaissance necessaire pour la musique classique ni le rnb bresilien qui ponctue le film ! je n ai pas non plus de sensibilite au montage en cut profonde et brutale qui coupe le scenario et empeche au film d etre ce qu il ets un film et pas un objet ou on raocnte une histoire touchante certes mais de fait on s attache au personnages qui donne l impression de sortir d envoye special edition bresil ! Bref j'ai pas accroche
C'est un film excellent . Un film réaliste concernant la vie sociale au Brésil , face au choix entre le rêve personnel et le rêve des jeunes élèves ... Si vous êtes ce prof, comment choisis-tu ?
à Sao Polo l'histoire d'un violoniste virtuose que le trac empêche de passer son concours d'entrée pour rejoindre un grand orchestre et qui se retrouve propulsé dans une favela où le trafic bat son plein. on découvre la face sombre du Brésil où les enfants sont livrés à eux mêmes pour gagner un peu d'argent ils s'enfoncent rapidement dans la violence et la délinquance. l'arrivée de ce professeur va redonner de l'envie et du bonheur à une bande de gamins qui ne vivent plus depuis longtemps leurs rêves d'enfants.
Plutôt déçu par ce film où il m'a manqué des émotions et du rythme, pour que je puisse totalement adhérer. Le scénario est assez brouillon et a du mal à se marquer pour qu'un développement se fasse correctement . Décevant.
Violoniste classique de très haut niveau, leader, très sévère avec ses partenaires, d'un quatuor à cordes qui cherche à se faire connaître, Laerte se retrouve paralysé par le trac alors qu'il passe une audition pour intégrer l'orchestre symphonique de São Paulo. Paralysé au point de quitter la scène sans avoir joué la moindre note, qu'elle soit juste ou qu'elle soit fausse. Des fausses notes, il va en entendre une belle collection lorsque lui est présenté l'orchestre monté dans la favela Heliopolis afin de convertir les jeunes du quartier à l'apaisement via la musique classique. En effet, il faut bien que Laerte gagne sa croute et on lui a proposé le job de professeur pour cet orchestre. On pourrait croire que si des jeunes se sont présentés pour faire partie de cet orchestre c'est qu'ils sont, a priori, motivés. Certains le sont, mais d'autres ont trouvé là le moyen d'échapper à la prison. En tout cas, Laerte va avoir beaucoup du pain sur la planche pour exercer son métier dans l'entourage brutal de la favela et pour conduire cet orchestre à un niveau lui permettant de jouer honorablement lors d'un concert organisé par une ONG. Bon, vous avez sans doute compris, "Le Professeur de violon" est un film au scénario très prévisible sur les rapports qui se lient entre un professeur et ses élèves. On sait à peu près à l'avance comment le film va évoluer et comment il va se terminer (Quoique ...). Le problème avec ces films (mais est-ce vraiment un problème ?), c'est que, tout en étant conscient de la manipulation dont on est l'objet, on marche à peu près à tous les coups. C'est le cas dans ce film, surtout grâce au jeu des comédiens, qu'ils soient professionnels ou amateurs, et surtout, surtout, grâce à la musique : comment résister à Jean-Sébastien Bach, Pachelbel, Samuel Barber et autres grands musiciens ?
Bon, l’histoire du prodige que l’on découvre un peu par hasard au milieu de nulle part, le cinéma nous l’a déjà fait. Et la manière dont le réalisateur s’engage dans les favelas guidant son héros vers sa destinée parait jouée d’avance. Sauf que sur la trame cousue de fil blanc, il pose en parallèle l’incidence urbaine de ces quartiers brésiliens vivant du trafic de drogue et de rapines auprès des touristes. Tout ce que va découvrir le violoniste confronté à un monde qui ne lui demande qu’à retourner dans ce que l’on imagine être une vie plus confortable. La manière de promener la caméra, de l’immiscer parfois au cœur même de la fange, avec le regard du héros, cette mise en scène du va et vient, incertain, mais pudique, suscite une adhésion progressive, mais très réelle. Les gamins sont parfaits. Avec un héros pas vraiment sympa au départ, mais contraint d’accepter le job dans la favela (pas d’argent, plus de quatuor.). Ceci expliquant cela, le talent de Lázaro Ramos assurant le reste… Avis bonus Un making of chapitré, hyper intéressant . Pour en savoir plus
Histoire classique du prof qui récupère un groupe de jeunes musiciens pas très bons, et qui va les faire progresser pour finir avec un bon concert. Lui même est en prise avec quelques démons (lesquels ?) qui l'empêche de mener à bien sa carrière de soliste. Le tout dans l'ambiance des favelas brésiliennes. Film sympa, auquel il manque juste un petit quelque chose en dramaturgie et émotion pour arriver au niveau de "Whiplash". Pourtant tous les éléments étaient là.