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my77do
2 critiques
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3,5
Publiée le 3 septembre 2016
Je suis allée voir ce film un peu par défaut mais j'ai été agréablement surprise Natahlie Baye et Emmanuelle Devos jouent juste, le scénario est parfois un peu incohérent mais ça ne nuit pas au film. Bon moment de cinéma ...
Le film manque de rythme mais le jeu de Nathalie Baye et d'Emmanu
elle Devos est excellent. Surtout pendant la scène ou l'une se fait maquillée par celle qu'elle croit être la meurtrière de son fils c'est saisissant !
J'y suis allé sans réelles motivations, le synopsis ne m'attirant pas, mais l'horaire m'arrangeait et l'autre choix était la grosse production américaine Jason B. J'ai été pris par l'histoire, happé, ému. Belle surprise.
Film qui manque de souffle dommage, Scénario convenu, ça manque d'émotion et la mise en scène reste très conventionnelle . Emmanuelle Devos et de Nathalie Baye, deux grandes comédiennes, sont réunies pour la première fois dans un long-métrage. Leur talent respectif permet de capter l'attention.
Diane a perdu son seul fils. Désarmée face à une police qui n’agit pas, elle tente de vaincre sa dépression en recherchant elle-même les coupables de cet acte qu’aucune mère ne devrait avoir à faire face. Ses indices la mènent vers une Mercedes couleur Moka. Elle va alors s’obstiner à s’immiscer dans la vie des propriétaires de la voiture pour qu’enfin son âme reste en paix. C’est Emmanuelle Devos qui endosse ce rôle difficile de mère. Mais on connaît l’aptitude de l’actrice pour les drames et comme toujours, elle parviendra à nous toucher où il faut. En face d’elle, la sublime Nathalie Baye, en blonde platine, semble tout droit sortie d’un film d’Hitchcock. D’ailleurs ce douloureux drame est construit comme un thriller, dans les décors somptueux du lac Léman. C’est donc dans l’élégance amère qu’est construite cette histoire souvent troublante. Malheureusement pour Frédéric Mermoud, qui a réalisé quatre épisodes de la série Les Revenants, son rythme est trop amorphe pour nous sensibiliser perpétuellement. Moka, c’est surtout des émotions et des regards, comme insiste d’ailleurs l’affiche montrant les yeux de la protagoniste dans le rétroviseur. Mais les éléments de mises en scène sont trop rares. La musique aurait pu jouer un rôle primordial dans ce chemin de la vérité. Moka gagne en intérêt grâce à ses actrices mais s’affaiblie considérablement par son manque de dynamisme. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Face à face entre 2 grandes actrices qui manque de force et d'emballement. On ne s'ennuie pas mais on pouvait en attendre mieux, plus âpre. La faute peut-être au scénario qq peu paresseux ou à l'oeuvre littéraire d'origine de Tatiana de Rosnay (que je n'ai pas lue) ? Ce sont d'ailleurs Nathalie Baye et Emmanuelle Devos qui portent tout le film et contribuent donc à l'intérêt du spectateur. Elles sont comme d'habitude majestueuses, mention à Devos où tout est dit dans ses yeux! Je n'ai pas aimé la réalisation que j'ai trouvé plate et sans envergure (plans serrés sur les visages tristes assez faciles, ou plans plus larges sur les paysages - splendides). Le final est presque mou et facile par rapport à l'ensemble. Peu de révélation ou de grandes questions sur tout cela. L'histoire est pourtant forte et prenante mais remplie de facilitésspoiler: (pourquoi cibler les voitures de la région uniquement ? Et si c'était une voiture de passage ?) . Il y a une belle ambiance néanmoins, qui monte crescendo. On est emporté par la conviction de cette mère qui pense avoir retrouvé la coupable de l'accident qui a coûté la vie à son fils. Et sa profonde tristesse qui est aussi le thème du film assez sensible sur ce point : comment surmonter l'irréparable ? Pas la vengeance ? La haine ? S'engouffrer dans un chemin sans retour ? C'est donc un film sur le deuil et l'impossibilité de le faire quand il s'agit de son enfant. Encore une fois, c'est grâce à l'interprétation tout en subtilité de Devos que son chagrin est digne et sincère.
Moka, du suisse Frédéric Mermoud, est un thriller psychologique assez quelconque mais que j'ai voulu essayer, alléché par la distribution : N.Baye et E.Devos, je me disais ça va donner. Dans cette histoire d'un projet de vengeance au petit bonheur, Emmanuelle Devos campe une Diane Kramer plutôt convaincante. Rien d'étonnant à cela étant donné sa classe, toujours aussi discrète et efficace. En face d'elle, N.Baye en pleine possession de ses moyens est Marlene. Elle n'a aucun mal à donner de la présence à son personnage de femme pourtant plutôt insignifiante, présumée conductrice de la voiture qui tua le fils de Diane, que cette dernière cherche à cerner de plus près pour éventuellement venger la mort de son fils, si elle le mérite . En tant que spectateur, on est enclin à oublier longtemps la présomption d'innocence pour cette blonde maquilleuse trop maquillée. En cela le film marque un point. En prime on a droit à de splendides extérieurs, les ambiances apaisantes du lac Léman sont un beau contrepoint à une tension censée monter en puissance à mesure que Diane avance dans son enquête... Tout ça c'est bien, mais n'est pas Chabrol ou Hitchcock qui veut. Le film manque de rythme et c'est son gros défaut : même si le déroulé des évènements joue la carte de l'ambiguïté jusque bien tard dans l'intrigue, ce drame qui se voulait sans doute inquiétant a peiné à emporter mon adhésion. spoiler: A noter d'ailleurs que la tocade de Diane pour Vincent, la petite frappe qui lui fourgue un pistolet, est peu crédible et inutile. C'est sans doute ce dernier point qui décidément me retient de mettre à ce film plus que la moyenne, malgré ses qualités esthétiques, malgré sa direction d'acteurs et la prestation des deux têtes d'affiche.
Film répertorié dans les drames mais pourtant la nature du sujet et le fil de l'intrigue auraient pu (ou dû ?) le faire pencher vers le thriller. C'est finalement ce qui manque dans ce scénario pour donner un cadre à davantage de rebondissements, de fausses pistes et tout simplement d'action. L'accroche du spectateur sur l'affiche "Qu'auriez-vous fait à sa place ?" est de ce point de vue inappropriée car là n'est finalement pas la question, là n'est pas le thème. Cela dit, ça se laisse regarder par la qualité de l'interprétation de cette approche entre deux femmes. Et cette voiture omniprésente dont la couleur Moka donne le titre.
Un bon scénario portée par une bonne actrice. Les paysages sont beaux la musique bien trouvée. Un peu lent toutefois mais je pense que c'est le style du réalisateur.
Librement adapté du roman de Tatiana de Rosnay, le deuxième long-métrage du cinéaste suisse Frédéric Mermoud, offre une intrigue légèrement Hitchcockienne qui aurait pu être encore plus malsaine. Emmanuel Devos y est époustouflante dans le duo avec Nathalie Baye.
Depuis "que la bête meure" jusqu'au récent "la volante", on n'ignore plus rien à la vengeance à froid de celui dont l'enfant a été tué par un chauffard qui s'est enfui après son méfait ! Ici, rien de nouveau, aucun génie particulier et un duo de bonnes comédiennes sous-employées par un réalisateur plus proche du tâcheron télévisuel que du maître du suspens hollywoodien. Quelques invraisemblances, des dialogues dilués dans le bavardage, un rythme ... suisse peinent à maintenir le spectateur éveillé. On ne gardera que la "séquence émotion" de la petite amie musicienne qui partage avec E. Devos le dernier enregistrement de la jeune victime.
Ce film, c'est sans aucun doute une tentative de saisir la moindre tressaillement sur le visage et le corps d'une grande actrice, Emmanuelle Devos, au jeu assez stupéfiant. Presque magnétique. Ce film, c'est aussi l'ambiguité d'un personnage subtilement incarnée par Nathalie Baye. Si Moka, commence comme une enquête, il devient peu à peu une quête. Ou comment vivre avec ses fantômes...