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mbrparis
1 abonné
3 critiques
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5,0
Publiée le 17 août 2016
Un très joli face à face entre Nathalie Baye (charismatique) et Emmanuelle Devos (magnétique), une atmosphère très particulière entre le thriller et le drame, c'est le film à voir cet été!
Autant Frédéric Mermoud avait réussi son premier film (Complices), autant il rate ce deuxième. Tout était pourtant réuni pour faire un bon polar noir. Une histoire, certes classique, mais touchante, un casting de choix, des décors naturels magnifiques. Il manque malheureusement plein de choses par ailleurs. Une certaine tension, une noirceur, une épaisseur psychologique. Sans compter pas mal d'incohérences, ce qui fait qu'on n'y croit pas vraiment. Le dénouement, par contre, est assez inattendu et la dernière scène assez belle. Moka manque donc d'un bon scénario (tiré d'un roman de Tatiana de Rosnay, déjà bien mieux adaptée) et d'une mise en scène plus solide, celle-ci est plus digne d'un téléfilm. Heureusement, il reste l'interprétation. On est rarement déçu par Emmanuelle Devos (déjà dans Complices) et Nathalie Baye. Sans faire d'étincelles, leur duo est agréable. On aurait donc aimé un peu plus de mystère, d'émotion et de perversion peut être, en tout cas une histoire qui nous tienne un peu plus en haleine que cela. Au final, nous ne sommes que devant un banal polar comme on en a déjà vu des centaines. Très dispensable donc...
Diane Kramer a perdu son fils victime d'un accident de la route. Elle n’a qu’une obsession : retrouver le conducteur de la Mercedes couleur moka qui l'a renversé son fils et pris la fuite. Dans sa quête, Diane va rencontrer une autre femme, Marlène...
Moka est un film dramatique adapté d'un roman de Tatiana de Rosnay. Le film s'attache à démontrer la recherche de la vérité de Diane qui semble avoir retrouvé la responsable de la mort de son fils.
Moka est un film à l'envers de "la volante" dans lequel Nathalie Baye interprétait le personnage d'une mère qui voulait également venger la mort de son fils avec un choix de scénario cependant radicalement différent.
Le film est interprété par des acteurs et actrices de talent particulièrement Nathalie Baye et Emmanuelle Devos. Le film constitue surtout une étude psychologique entre 2 femmes que tout oppose, l'une obnubilée par la justice et la vengeance, l'autre bien établie dans une vie qu'elle essaie de préserver entre son compagnon et sa fille.
Pourtant, le film qui est surtout un jeu du chat et de la souris, part dans des digressions un peu surprenantes sans intérêt avec l'intrigue (La rencontre de Diane et Vincent, le personnage interprété par Olivier Chantreau, tout le temps consacré à l'achat de la vieille Mercedes Moka (..)) qui alourdissent le rythme d'un film qui n'en avait déjà pas beaucoup.
Un film d'une lenteur incroyable qui a du mal à trouver ses marques, en partie du au scénario et surtout l'interprétation peu convaincante et limite pas crédible du personnage principal. Sans conviction !
Je suis allée voir ce film un peu par défaut mais j'ai été agréablement surprise Natahlie Baye et Emmanuelle Devos jouent juste, le scénario est parfois un peu incohérent mais ça ne nuit pas au film. Bon moment de cinéma ...
Sans être à aucun moment haletant, le film présente l'évolution psychologique de cette mère qui se bât seule pour découvrir la vérité sur la mort de son fils. Sans élan, le récit nous conduit à l'achat d'une voiture, à des séances de manucures, le tout pour poser des dialogues sur cette rencontre entre Nathalie Baye et Emmanuelle Devos qui ne suscite aucun intérêt de notre part.
Sérieusement, j'en viens à me demander si les critiques de film opérant pour le compte du programme TV que je prends chaque semaine ne manquent pas de références, étant donné que l'un de ces critiques a tout de même réussi à trouver à « Moka » des allures façon Hitchcock... Bon on va pas être vachard, ce film nous montrant une femme désireuse de venger la mort de son fils, mort percuté par un chauffard n'est pas désagréable à regarder, même si le thème est usé jusqu'au trognon. Mais aucun ingrédient, je dis bien aucun, n'est présent pour en faire un grand thriller. D'ailleurs, sans la présence de l'excellente Emmanuelle Devos (même si son personnage n'est pas assez méchant pour être considéré comme réellement vengeur), « Moka » ne vaudrait même pas la peine que l'on s'attarde sur lui.
La grâce d'une Emmanuelle Devos qui déchante. Cette actrice, en plus d'être charismatique, dégage une sauvagerie folle. Elle n'a peur de pas grand chose. En jouant ici la mère effronté, elle agit au lieu de crier et part à la conquête du diable qui a tué son enfant. Brutal, mais banal. La construction narrative n'est pas assez tenu pour en faire un thriller qui sort vraiment du lot. La mise en scène ne décolle pas. Mais les tribulations d'une Devos éclatante suffise à mon bonheur.
c'est un polar très banal sur une histoire de vengeance avec peu de suspens.Sur le même thème Chabrol a fait cent fois mieux dans " que la bête meure" Néanmoins les 2 actrices sont superbes et le film n'est pas désagréable dans l'ensemble.
Le second film de Frédéric MERMOUD (enfin je crois!) s'avère bien mené et donne l'occasion de retrouver Emmanuelle DEVOS. Mais plus encore donne l'occasion, sinon d'un duel , d'un face à face entre deux actrices au sommet . Bien E DEVOS et Nathalie BAYE (en blonde!) . Emmanuelle DEVOS porte incontestablement le film car d'ailleurs on la voit presqu' à tous les plans . Pour autant, bien que d'une durée correcte (1 H 30 quand c'est la mode des plus de deux heures) le film s'avère un peu longuet m^me si cela contribue à instiller les doutes . Quand à Nathalie BAYE, elle remplit son rôle mais sans plus! Enfin, pour passer le temps on a droit à de magnifiques images d'Evian et du Léman !
Frédéric Mermoud nous avait laissé un plutôt bon souvenir avec le thriller « Complices » il y a quelques années. Force est de constater qu’il n’en sera absolument pas de même avec ce « Moka » qui rate la première confrontation cinématographique entre deux de nos plus grandes actrices françaises, Emmanuelle Devos et Nathalie Baye, et ce, dans les grandes largeurs.
Le postulat de base rappelle un mélange de deux films récents qui lui font un effet miroir. D’abord le thriller - autrement plus réussi - « Irréprochable » avec Marina Foïs sorti cet été où une femme en quête de vengeance se rapproche dangereusement de sa victime. Mais surtout, la symétrie avec un autre thriller, « La Volante », où Nathalie Baye jouait peu ou prou le même rôle que celui dévolu à Emmeanuelle Devos ici est troublante. A la grosse différence près que dans ce film elle virait carrément psychopathe.
Dans « Moka », on est plutôt dans un côté attentiste pesant et dénué de toute tension. Pas vraiment de suspense quant à l’identité du coupable sauf dans un dernier quart d’heure un peu plus relevé, des longueurs à n’en plus finir pour un ensemble terne et plat qui ennuie plutôt que de captiver réellement. Si le metteur en scène avait voulu orienter davantage son film sur le côté psychologique c’est raté tant on a du mal à cerner le personnage principal durant les deux tiers du film. Encore une fois, l’épilogue relève un peu le niveau en la rationalisant un peu plus mais il est déjà trop tard.
Quant à la confrontation tant attendue entre les deux femmes, elle n’atteint pas les sommets attendus. Elle ne se fait pas vraiment désirer et leurs échanges au long du film sont ronronnants. De plus, la mise en scène est grisâtre et ne se pare jamais des beaux paysages qui l’entoure ni d’innover dans la manière de filmer. Au final, « Moka » ressemble à un triste téléfilm qui pourrait passer l’après-midi sur France Télévisions. C’est dire l’ampleur de la déception, surtout après la réussite des autres films cités.
Diane a les yeux cernés, la bouche est fendue, et de sa clinique psychiatrique, elle se tape de souffrance le front sur une vitre. La désespérance de cette mère est immédiatement perceptible et ne cesse de poursuivre l'héroïne, décidée à retrouver les chauffards de son fils et de s'en venger. Le récit se passe entre la Suisse et Evian, avec pour figure centrale un lac magnifique, qui, comme le rappelle un protagoniste, peut s'avérer des plus dangereux en dépit de son apparence calme. La métaphore est immense : qui, entre cette esthéticienne bourgeoise et cette mère effondrée est capable du pire ? Ce "Moka" ne figurera pas dans les grands films de l'année. Pour autant, l'idée est bonne. Elle est surtout formidablement portée par deux actrices magnifiques, Emmanuelle Devos, comme d'habitude, intègre et douloureuse, et Nathalie Baye, convaincante et charismatique. C'est un film d'actrices, et ce qui en fait la qualité. La difficulté principale réside dans le scénario. Cousu de fils blancs, le film s'enfonce dans une série de hasards qui n'en sont pas, donnant à la narration un air de mauvais téléfilm policier. Le réalisateur se plaît surtout à filmer des histoires policières. Il aurait dû au contraire, moins s'attarder sur l'énigme, que le portrait de cette Diane, dévorée par un deuil impossible à porter. Ainsi, malgré le talent indéniable de Devos, la cinéaste passe à côté de son sujet, précipitant son œuvre dans une intrigue psychologique, bancale et souvent invraisemblable. Néanmoins, "Moka" vaut le détour pour Devos et Baye qui font de ce petit film, un exemple de mise en scène.
Diane Kramer quitte Lausanne pour Evian. Elle pense avoir retrouvé le chauffard qui a fuit après avoir écrasé son fils.
Emmanuelle Devos est de tous les plans. La caméra la suit, l'observe seule face à son deuil et à sa tentation de vengeance. Le réalisateur semble compter sur le seul talent de l'actrice pour donner vie à son histoire. Rien dans la mise en scène ou dans le scénario ne participe à l'installation d'un climat fort, d'une intention. Et les 5-6 scènes qui réunissent Nathalie Baye (dont la perruque caricature un peu trop son personnage) et Emmanuelle Devos sont bien trop courtes et trop peu écrites pour installer une réelle ambiguïté dans leurs rapports. Dommage.
Après "La Volante" avec Nathalie Baye, l'an passé, film Belge. Voici son avers Suisse : "Moka". Ça ne coûte rien de produire un film de genre de cette façon !! Pourtant l'art cinématographique n'est-il pas de sublimer, d'esthétiser, de dépasser la réalité pour créer une œuvre ? Pas de photographie, pas de musique, un cadrage syndical, pas de mise en scène. Le sujet du film au niveau du fait divers. Juste un téléfilm France 3 Haute-Savoie/Suisse romande ! La bande-annonce suggère tellement de potentiel avec Baye en blonde. Quand la fiction te fait perdre vraiment du temps on appel ça un navet.
Diane vient de perdre son fils, fauché par un chauffard. Elle décide de retrouver seule le conducteur. Elle dispose d’un indice : un témoin a cru reconnaître une voiture couleur moka. Diane croit identifier la conductrice en la personne de Marlène qui dirige une parfumerie de luxe à Évian.
Emmanuelle Devos joue à merveille, comme à son habitude, le personnage de Diane, dont la quête du responsable de la mort de son fils tourne à l’obsession. Nathalie Baye est, elle aussi, impeccable dans le rôle de Marlène qui voit se déliter son couple et échoue à combattre les ravages du temps. Pour autant ce parfait duo d’actrices est un peu trop connu pour faire souffler un vent de nouveauté et ne suffit pas à sauver ce film trop sage de l’ennui dans lequel il s’enfonce.
Est-ce parce que l’action se situe sur les bords du lac Léman ou parce que l’héroïne pénètre incognito dans une famille pour en révéler les turpitudes ? L’intrigue n’est pas sans rappeler l’excellent – quoique mal vieilli – « Merci pour le chocolat » avec Isabelle Huppert et Jacques Dutronc. Sauf que Frédéric Mermoud n’a pas le génie de Claude Chabrol pour distiller un malaise. Sa peinture de la population évianaise (le petit dealer, le moniteur du parc thermal, l’ado rebelle) est aussi peu épicée qu’une fondue savoyarde.