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Rnbman
96 abonnés
16 critiques
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5,0
Publiée le 11 avril 2017
Vu en avant-première lors d'un festival, c'est un premier film puissant, sensible avec des images magnifiques et des acteurs qui illuminent l'écran. A voir absolument car des films de cette qualité sont rares !
J'adore !!! DEPARTURE est d'une beauté plastique à couper le souffle. Bande-son, rares moments musicaux, bruit du vent dans les feuilles, souffles courts nourrissent le regard que porte le jeune Elliot sur le monde qui l'entoure. Une beauté à la fois vibrante et étouffante. C'est tout le sujet du film : la tentative maladroite, parfois violente cruelle et égocentrée d'un adolescent qui rêve d'une vie différente. Une vie où il se passe de vraies choses. Une vie où la poésie et l'amour auraient leur place. Une vie où l'on pourrait aimer et être aimé. Une vie où les petits rien du quotidien ne sont pas seulement du temps qui passe mais du temps qui vibre. Aspiration naïve mais nécessaire de la jeunesse. Rien de plus urgent en ces temps de crise car la révolution commence peut être dans cette dimension de l'intime avant de s'étendre au social ou au politique. Tout l'art du réalisateur est de jouer de la frontière des clichés qui servent de référence au jeune Elliot (Rimbaud, la poésie...) et de la réalité à laquelle ils renvoient (force et sensualité de la nature, désir d'une expression qui brise les convenances du langage quotidien et urgence d'un contact charnel retrouvé). Plonger une famille anglaise corsetée par la sauvegarde des apparences dans la sensualité du sud-ouest français crée immédiatement un cadre propice à ce conflit. L'entrechoc des deux langues - français et anglais - rend concret la question de la langue comme vecteur ou barrière à la communication. Les acteurs sont formidables. Nul doute que nous entendrons souvent parler d'eux dans l'avenir. Quant au réalisateur, c'est son premier film. Un futur classique.
Que de poésie dans Departure ! La mise en scène, la lumière, les cadrages, tout est aérien dans cette succession de scènes toutes plus belles les unes que les autres. Le scénario est simple, déjà vu, mais l'intérêt est ailleurs, dans la grâce des mouvements des comédiens et de la caméra. Baignant dans une atmosphère musicale et sonore très travaillée, le spectateur se laisse porter par cette courte tranche de vie déterminante dans la vie de ce jeune homme homosexuel et de sa mère délaissée et dépressive. On pensera désormais à Terrence Mallick en voyant le nom de Andrew Steggall.
Malgré quelques affêteries de style mais aussi de très belles idées de mise en scène, Andrew Steggall dont c'est le premier film offre un drame intimiste touchant, pudique et surtout très nuancé sur un amour naissant quand un autre se meurt. Il sait parfaitement jouer avec les décors, les différentes lumières de la journée pour accompagner les bouleversements intérieurs des personnages. Et puis, une découverte essentielle : le jeune acteur Alex Lawther qui irradie l'écran d'une foultitude d'expressions d'une justesse et d'une sensibilité touchantes.
Film plein d'émotion pourtant Je n'ai pas été convaincu. C'est le recit d'un ado à la sexualité naissante, et à l'espoir d'une vie rêvée et pleine, que promet l'existence. Le sens du film semble dire que si chacun s'en donne les moyens, et dépasse ses craintes et le poids social, alors cela semble possible. Le parallèle entre les renoncement que ses parents ont dû faire pour mener une semblant de vie heureuse ne m'a pas convaincu non plus. Voir m'a embarrassé! Discours appuyé, signifiant, et très métaphorique: l'automne la saison et l'automne d'un couple, la maison que l'on vend et dont on déménage et tri les affaires et meubles à garder ou jeter.... Alex Lawther qui incarne le jeune garçon a un regard de poupon à la fois naïf et plein de clairvoyance. Le sud ouest a inspiré le réalisateur Andrew Steegall dont c'est le 1ier long métrage. La photographie est soigné , et tres picturale. Il joue sur les contraste en permanence entre les lieux et les sentiments. La direction d'acteur est parfois très délicate et quelquefois maladroite . Le scénario est au final pas simple à suivre. Et insistant sur les émotions. Enfin la chute reste assez belle et tente d'ordonner le puzzle, c'est un passage vers un avenir prometteur. En toute humilité, selon moi, c'est l'œuvre d'un auteur en construction. À suivre. Idem le comédien Alex Lawther , à l'émotion contenu.
pour moi le cinéma c'est le mouvement. ici ce n'est qu'images fixes interminables, des photos même pas bien gérées, donc pas de mise en scène . les dialogues minables, quand il y en a. et la fin est tellement grotesque et ridicule qu'on a envie d'en rire, mais non, tant c'était insupportable, un gâchis lamentable pour un scénario qui demandait une autre réalisation;
« Departure » est sans conteste un film merveilleux à regarder, d’une beauté picturale incontestable; qui dira le contraire sera taxé de n’avoir aucun goût. Et surtout c’est un premier film, on louera donc d’autant plus la maîtrise visuelle d’Andrew Steggall qui soigne ses images et ses plans comme personne. Cette chronique automnale est bercée d’une douce lumière et un soin tout particulier est apporté à la construction de chaque scène, de chaque plan. Le choix d’un joli village du sud-ouest et d’une maison de vacances en passe d’être vendue n’est pas étranger à la magnificence des images. Mais pour aboutir à un résultat formellement si abouti, il est logique d’y mettre le décorum adéquat. Et son film est si beau à regarder, emballée par de belles mélodies classiques appropriées, qu’il en devient envoûtant sans pour autant tomber dans le film d’atmosphère.
Néanmoins, cette qualité plastique est à la limite de porter préjudice à l’œuvre… Et sa qualité principale d’en devenir presque le défaut. En effet, on a parfois l’impression que Steggall se regarde filmer et en oublie de couper, trop fier de tous les plans qu’il a capturé. Un petit quart d’heure de moins n’aurait donc pas été de trop, certaines séquences s’étirant légèrement pour rien et certaines scènes s’avérant inutiles. Mais dans l’ensemble, « Departure » parvient à s’extraire du constat du film poseur, juste pourrait-on le qualifier de contemplatif et naturaliste mais dans le bon sens du terme. L’aspect autobiographique se ressent fortement et on ne peut reprocher à l’auteur de vouloir retranscrire certaines sensations éprouvées lors de son adolescence dans leur intégralité.
Le long-métrage suit deux personnages. Le jeune anglais Elliott d’abord et son éveil sexuel face à un adolescent français du cru et sa mère en proie à une vie de couple difficile et au bord du divorce. Tous deux sont venus vider la maison de villégiature en France avant sa vente et leur retour en Grande-Bretagne. Il y a un certain déséquilibre entre les deux parties, le cinéaste étant logiquement beaucoup plus à l’aise avec le premier personnage que le second, quand bien même tout cela se marie à merveille à l’écran. Et si on tombe parfois dans un symbolisme et des métaphores appuyés, « Departure » n’en demeure pas moins un beau drame et un joli récit d’initiation, dont les contours formels masquent sans peine l’émotion qui peine parfois à éclore. Pour un premier film, l’indulgence est de mise et les qualités du film sont bien supérieures à ses nombreux petits défauts.
Dans le cadre du Marais Film Festival et en présence de l'équipe du film (sauf La mère d'Elliot) j'ai eu l'occasion, et le plaisir, de voir ce jolie film. Portrait mélancolique d'une famille, qui n'en est plus une, qui part en brille, qui est plutôt formée des individualités qui se remettent en question qui ne communiquent plus entre eux, qui se cherchent. Des relations faites de non dits, des tabous.... Le metteur en scène, se basant sur son propre expérience, construit ici une histoire autobiographique quelque peu décousue parfois, lente souvent, mais toute en finesse et subtilité, où l'esthétique des décors et la beauté des plans jouent un rôle à part entière. Les acteurs sont aussi un autre point fort du film. Les quelques petits défauts de débutant sont parfaitement perdonables, vu le résultat de cette histoire ou tous les personnages se découvrent un aspect de soit même insoupçonné. Une découverte pour eux, mais aussi pour le spectateur. Ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu aplaudir ainsi, à la fin de la projection.
"Departure" est un film monotone plein de mélancolie et de tristesse. Cette morosité est bien capturée par Andrew Steggall et bien imprégnée dans le joli cadre automnal du sud de la France. On remarque ici que le terme "famille" est un bien grand mot puisqu'on a surtout affaire à des individualités qui souffrent en silence. Le réalisateur dresse trois portrait avec Béatrice qui est très esseulée et voit sa vie partir en lambeaux, Elliott qui se cherche autant sur le plan intellectuel que sexuel puis Clément qui derrière sa carapace cache une grande blessure. Le réalisateur aborde de nombreux thèmes, mais c'est surtout un film sur l'amour sous toutes ses formes que ça soit l'amour d'une mère pour son fils, d'un fils pour sa mère ou entre deux personnes. Je n'ai pas grand-chose à reprocher au film, la réalisation est très soignée et participe totalement à l'ambiance parfois poétique qui se dégage, les acteurs sont très bons et font oublier des personnages un peu stéréotypés, mais il m'a manqué ce petit truc en plus pour mettre la note au-dessus, le film est peut-être trop gentil, trop sage... 5,5/10
dans une ambiance lourde, un couple au bord de l'implosion, un mère en dépression, un fils troublé et seul. et ce dernier inexorablement attiré par cet autre ado, plus fou et plus libre dont une amitié improbable se développe. jusqu'au final qui ne délivre personne, pas même le spectateur, que cherche t-on à nous dire alors que tout est étouffé et abstrait?!
Un petit film bien agréable à regarder, mais qui est vraiment très sage dans son fond et sa forme . Tout est trop léché et le scénario n'arrive pas à se lâcher, ainsi qui que la mise en scène qui ne semble pas assez oser. Dommage, rien d'exceptionnel !
Un joli film sur la fin de l’enfance et le passage à l’âge adulte. Mais aussi la fin d’une relation. Les parents se déchirent pendant que le fils découvre la sensualité et les sentiments. C’est fait avec beaucoup de tact et de douceur. Chacun pourra y retrouver un peu de sa jeunesse et les sentiments de l'adolescence de l’éveil à l’amour et à la sexualité. La très belle interprétation ne gâche rien. Un joli moment plein de délicatesse.
Tout est clairement indiqué dans la synopsie. Juste que le rythme du récit est lent, mou. Que le spectateur s'ennuie, le but de tout ceci, la ou les raisons, qui nous poussent à comprendre, et ressentir le mal être d'une mère et d’Elliot qui découvre peut à peu sa sexualité. Pour ma part, il ne m'a pas emballé. L'histoire est singulière, ou la nature omniprésente, et dans laquelle Elliot à plaisir à découvrir tout en la parcourant. Il fera la connaissance de Clément, et entre ces deux garçons une amitié se liera mais pour Elliot c'est beaucoup plus...
" departure" est un joli film indépendant. en effet en dépit de quelques errances et facilité scénaristique, j'ai apprécié cette histoire sur le temps qui passe , la dépression, le désir la confusion des sentiments, l'amour et l'homosexualité.