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soniadidierkmurgia
1 180 abonnés
4 173 critiques
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3,5
Publiée le 8 février 2017
Dans la foulée du succès de ses compatriotes Alejandro Amenabar et Jaume Balaguero, Jaume Collet-Serra fait ses premiers pas de cinéaste en 2005 à Hollywood sous la houlette du producteur fantasque Joe Silver au sein de Dark Castle, sa société nouvellement créée. Avec "La maison de cire", remake à peine voilé du célèbre film d'André de Toth "L'homme au masque de cire" (1953), il s'inscrit clairement dans le mouvement gore qui fait alors fureur grâce à la radicalité de réalisateurs comme Eli Roth ("Cabin Fever" puis "Hostel"), Rob Schmidt ("Détour mortel") ou Victor Salva ("Jeepers Creepers"). Après la réalisation d' "Esther" un film d'épouvante original sur une enfant tueuse fort réussi et au succès commercial appréciable, Collet-Serra semble se contenter d'un rôle de "yes man" au sein des studios. Il s'inscrit notamment dans la série de films d'action tournés à la chaîne par Liam Neeson ("Non-stop" en 2014 et "Night Run" en 2015). Si ses travaux ne relèvent d'aucune réelle démarche artistique n'ayant pour but que de répondre à un cahier des charges très précis, il acquiert un savoir-faire reconnu et apprécié. C'est par ce biais qu'il est appelé à la rescousse pour remplacer le français Louis Leterrier sur ce projet de survival monté par Sony Pictures qui entend surfer (sans jeu de mots !) sur le succès recueilli en 2003 par "Open Water" de Chris Kentis qui immergeait le spectateur en plein dans le cauchemar vécu par deux plongeurs amenés à passer une nuit entière dans une mer infestée de requins après avoir été oubliés par les guides d'une sortie touristique. Le procédé avait été repris en 2010 par l'australien Andrew Traucki dans "The Reef". Depuis que récemment les grands squales ont montré un regain d'appétit en dévorant les surfeurs de plus en plus nombreux qui viennent empiéter leurs territoires le long des côtes du Pacifique, les films les mettant en scène font un retour en force sous différentes formes, allant du survival immersif déjà cité aux films catastrophes complètement déjantés issus de la série "Sharknado" où les requins devenus volants envahissent Los Angeles. Pour expliquer ces vagues de popularité successives il faut se rappeler qu'en 1973 un certain Spielberg insufflait au public le venin de cette peur panique de manière définitive avec son chef d'œuvre séminal "Les dents de la mer". Très efficace on l'a dit, Jaume Collet-Serra s'accommode du budget restreint alloué par Sony pour offrir exotisme, sensualité et horreur mais aussi une certaine dose de niaiserie en jetant en pâture la belle Blake Lively (compagne de Ryan Reynolds à la ville) à l'appétit insatiable d'un énorme requin qui n'a pas supporté d'être dérangé alors qu'il dégustait la carcasse d'une baleine gisant à la surface des flots. La jeune surfeuse imprudente coincée par la marée à seulement 200 mètres du rivage va devoir passer une nuit réfugiée sur un minuscule récif de corail alors que la bête sanguinaire rôde. Tous les ingrédients sont consciencieusement posés et Collet-Serra s'en empare doctement pour fournir au spectateur le film attendu. Contrat très efficacement rempli mais sans réelle surprise.
C'est vraiment dommage que le scénario ne soit pas réaliste, car tous les ingrédients sont bons. Qui peut croire à ce spoiler: requin obnubilé par cette belle surfeuse ? spoiler: Et à la mouette qui devient sa sister de rocher ! Un enfant de 6 ans peut-être... Rien à dire côté effet spéciaux.
Malgré des dialogues pour la plus part très bancales et quelques scènes clichés le réalisateur frappe un grand coup avec ce film et vient redorer sa filmographie par la même occasion. Le cinéaste a belle et bien créé l'un des requins les plus impressionnants du cinéma.
Le requin est bien fait. spoiler: Dommage qu'il perd à la fin . Un surfer qui meurt, c'est un peu l'océan qui revit. C'est d'autant plus pénible quand le stéréotype de la blonde et spoiler: gosse de riche ne veut pas crever. Triste pour l'animal et pour un film à clichés...
j'ai trouvé les effets spéciaux visuels du requin pas assez réalistes. Aussi, rares sont les fois où on le voit... parcontre il y a des images sublimes. L'actrice est excellente. Mais franchement... j'ai trouvé Thé Reef beaucoup, mais alors beaucoup plus angoissant et travaillé. Ça reste un film agréable à regarder par la beauté des paysages mais sincèrement... c'est à peu près tout.
Plutôt déçue de ce film... J'adore les requins, et je suis plutôt fan de la jolie Blake Lively mais malheureusement ça n'aura pas suffit! Les images sont magnifiques : des paysages paradisiaques, des couleurs très contrastées, une plastique impeccable (seulement 10 mois après son accouchement) et un requin en synthèse pas trop dérangeant. Mais les points positifs s'arrêtent là, l'histoire est complètement invraisemblable, Le requin assoiffé de sang en devient ridicule, la bimbo Warrior qui en vient à bout de façon tout à fait ridicule et la BO Digne d'une série TV pour ado... Tant pis...
SEULE AU MONDE. Peur bleue ou la belle Blake Lively est comme une moule accrochée à son rocher. Wilson la mouette est là, la chirurgie élémentaire présente, toute ressemblance avec des personnages ayant déjà existé est pure coïncidence. En attendant le requin se fait les dents en attendant de lui bouffer le peu de combinaison.....nous aussi. Pauvre gang de requin, toujours le mauvais rôle.
La recette parait simple: d'un côté, une surfeuse au caractère bien trempé (interprétée par la magnifique Blake Lively); de l'autre, un squale affamé, décidé à jouer avec nos nerfs. Une recette simple disais-je, mais efficace. Ce qui m'apparaissait au départ comme un énième film d'horreur, niais et dépourvu d'intérêt, devient après visionnage un excellent divertissement convenablement dosé en angoisse. Ce huis-clos intense mêle frissons et paysages paradisiaques, sur une bande son justement choisie. Jolie performance pour Blake Lively qui fait de cet "Instinct de survie" une jolie découverte estivale.
Certains jours, il vaut mieux éviter le cinéma...J'avais pourtant des doutes car ce thème mâché et remâché depuis le film référence "les dents de la mer" n'a produit que des gros navets. Pourtant, en lisant certaines critiques, notamment le très sévère Télérama qui colle rien de moins que 4 étoiles à ce film, je me suis dit qu'il y avait peut être un intérêt. Mais là je pense qu'on n'a pas du voir le même film. C'est archi nul! Le scénario n'est pas crédible, les effets spéciaux semblent dater des années 60, c'est bourré d'incohérences genre: j'agonise sur un bout de rocher qui se recouvre par la mer, à la merci d'un monstre marin qui n'a pas d'autre but que de me dévorer et je trouve que le moment est idéal pour soigner une mouette qui s'est fait bobo à l'aile (mouette qui par ailleurs est le seul être qui joue bien dans ce film), genre j'enflamme la mer avec une simple fusée de détresse, ou genre le requin avale des tonnes de barres métalliques sans aigreur d'estomac, ou encore un bonhomme déchiqueté dont les tripes trainent derrière lui qui a encore la force de sortir de la mer et de ramper sur le sable, ou encore je sors miraculé de cet enfer mais j'y retourne dare dare quelque temps plus tard et cette fois en famille, et j'en passe et des meilleures...Un moment je me suis demandé si c'était du second degré mais non ça se prend au sérieux. Bon c'est vrai, finalement on s'est bien marré en famille devant cette ânerie monumentale. Quant à l'actrice Blake Lively, elle a bien réussi son coup en montrant au grand public ses formes généreuses sous toutes les coutures. Ah c'est vrai en parlant de couture, j'oubliais le grand moment ou l'actrice recoud ses plaies profondes à l'aide de ses boucles d'oreille...
Blake Lively seul sur son rocher fait face à un requin et va devoir trouver un moyen de ne pas se faire manger. Comme on peut s'y attendre le film est aussi creux que son scénario et ne survie que grace à la surenchère de situations périlleuse rendant le tout parfaitement invraisemblable
j'ai aimé ce film car on arrive à ce mettre dans la peau du personnage tout le long de son combat avec ce requin qui est nikel comparé à d'autre film...la musique est très entraînante aussi...franchement super film j'adore
Instinct de survie n'est pas seulement un film avec Blake Lively en bikini... il ne faut pas oublié qu'il y a le requin le plus borné de la création. Je ne classerai pas vraiment ce film comme un film d'horreur, c'est uniquement un thriller avec une atmosphère assez angoissante qui perdure durant tout le film. Malgré quelques CGI loupées, Instinct de survie reste un film intéressant à regarder. Pas un mauvais film de requin ni excellent, on reste sur quelque chose qui se regarde et qui arrive à garder l'attention du spectateur. Jaume Collet-Serra arrive à utiliser les décors paradisiaques mais pas uniquement comme artifice. Le réalisateur réussis à donner quelques scènes sous marine visuellement très belle. L'interprétation de Blake Lively reste correct sans plus.
j'ai passé un très bon moment avec ce film ! Qui n'est pas seulement une histoire de requins d'ailleurs ! La voix de blake lively est super en plus, et franchement j'ai beaucoup aimé, je ne me suis pas ennuyée une seconde ! top !
Une pale copie des Dents de la mer avec une belle surfeuse jouée ¨par Blake Lively , l'héroïne de la série Gossip Girl et du très mauvais Green Lantern. Le film manque d'originalité. Son scénario est poussif.
Venant du réalisateur du très bon thriller-épouvante "Esther", le voir s'essayer à un 'shark movie' pouvait faire saliver. Ce long métrage de Jaume se révèle plutôt mitigé. Le mauvais d'abord. Sans surprise, personnages clichés. Scénario banal, bande son 'fashion' parfois atroce, final bancal. Au passage, il y a quand même eu 4 Dents de la Mer une pléiade de nanars tournant autour de vilains requins (parfois mutants) obnubilés par la chair humaine. Difficile d'innover dans ces conditions. La prochaine fois, ce sera un requin blanc qui attaque des eskimos ? Au rayon positif, une réalisation dynamique très correcte. J C-S emploie la suggestion de la peur à sa manière, sur et sous l'eau. Efficace. Fait rarissime depuis des années dans le cinéma SF, un réalisateur qui évite le trop-plein de SFX. Le point fort reste cette qualité d'image, cette photographie très contrastée, ces paysages paradisiaques (l'île de Lord Howe, Australie) plus que mis en valeur. Ah oui, et une actrice (Blake Lively) sexy qui se donne à fond car elle ne peut faire autrement. Les cadrages sur ses formes généreuses finissent par être lassants. Presque tous les derniers films de requins sont basés sur des culs et des nibards. Il faut bien formater le public masculin. Film de requin = bonnasse(s). On a parfois aussi l'impression de voir une pub pour les produits dérivés du surf. "The Shallows" ravira donc les spectateurs avides de sensationnel. En tout cas, ce n'est certainement pas grâce à ce film que l'image des requins changera auprès du grand public. De son côté, le "Jaws" de tonton Spielberg n'a plus à s'inquiéter de la concurrence malgré son (leur) âge avancé.