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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 août 2016
Bon ! la demi-étoile c'est pour la mouette ! Ce film m'a énormément déçu, je m'attendais à une réalisation différente et plus léchée que les nombreux nanars commerciaux sortis jusqu'à présent. C'est bourré d'invraisemblances, d'incohérences et c'est racoleur et pas réaliste du tout : la victime qui, un moment donné se mortifie sur son rocher avec une jambe HS avec la gangrène, et qui d'un coup bat le record olympique du crole ! On peut voir aussi le requin s'enflammer juste avec un tire de grenailles puis faire un bon de 20 mètres avant de replonger ! Ce requin est aussi un chalumeau ; il bouffe l'acier !! J'en passe et des meilleurs !! Ajoutez à cela 500 décibels de niveau sonore ( s'ils veulent faire peur avec le son pas besoin de film, une poignée de pétards suffit dans la sale ! ) alors que les vraies attaques de requin sont silencieuses. Bref, un film pour ados limite "cartoon" J'ai lu beaucoup de livres et vu beaucoup de doc sur les attaques et tout cela ne correspond en rien à ce navet Non Mr Spielberg, tu peut dormir tranquille, ils sont très loin de t'égaler !
Si les cinéphiles se prennent pour des critiques professionnels, il est inutile de rajouter le synopsis une nouvelle fois il suffit de lire sur l'application. Et critiquer ce film de redondant et moyen est encore plus sans intérêt. Les points forts se jouent sur l'effet angoissant qui tient le spectateur en haleine très bien ficelé ainsi que Le jeu de lumière entre la beauté d'un paysage ensoleillé et les profondeurs dangereuses de l'océan. ce film offre un visuel magnifique des eaux troubles, les méduses lumineuses qui contrastent avec toute la nature environnante. Blake Lively nous entraîne avec empathie dans sa lutte et joue avec brio. J'ai passé un super moment!
Le requin est bien fait. spoiler: Dommage qu'il perd à la fin . Un surfer qui meurt, c'est un peu l'océan qui revit. C'est d'autant plus pénible quand le stéréotype de la blonde et spoiler: gosse de riche ne veut pas crever. Triste pour l'animal et pour un film à clichés...
Un film qui diabolise le requin comme animal tueur froid préférant croquer 50 kilos de chair humaine à 5 tonnes de baleine. Il faut arrêter, c'est avec des films comme ça que des peurs sans fondement continues d'exister encore aujourd'hui.
Effets spéciaux médiocres, grosses fautes de scripts... Aucun intérêt... Les dents de la mer peuvent être tranquilles encore quelques années... La relève n'est pas assurée....
Depuis "Les dents de la mer", la menace sous-marine a connu de nombreux avatars et avec l'ère du numérique, le requin est devenu l'objet phare de nombreux divertissements indignes de ce nom. Du coup, quand J. Collet-Serra, réal efficace de série B, s'empare du genre, on jette un oeil distrait dessus. La promesse de voir B. Lively en petite tenue durant 1h20 est alléchante mais la pauvre va tellement souffrir que très vite, le fait d'être en bikini devient vite une torture pour le personnage, qui s'écorche tout son petit corps fragile sur tout ce qui traîne dans les parages. Les attaques du requin sont vraiment bien faites et la tension qu'installe Collet-Serra est vraiment efficace. Il prend également le temps de poser ses enjeux et de les développer, tout en troussant quelques séquences vraiment efficaces, sans oublier la belle inventivité du scénario qui fait de tout ce qui entoure le perso principal un véritable pivot scénaristique. Alors oui, c'est parfois un peu facile et un peu sommaire, mais bon sang, quelle intégrité dans la démarche ! Il en résulte un film prenant, parfois un peu facile et décevant, mais bien fait, avec un final bis au possible. Plutôt sympa et bien troussé ! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Si ce film de requin est assez prévisible, Jaume Collet-Serra parvient tout de même à créer le frisson grâce à quelques bonnes idées de mise en scène. Il est pourtant peu aidé par des effets spéciaux très moyens. Son héroïne esseulée en lutte pour sa survie est assez marquante.
Dans le genre, "Instinct de survie" s'en sort très bien. On a affaire là à une sorte d'affrontement entre l'Homme, incarné par une femme en l'occurrence, la sublime Blake Lively, et un squale aux dimensions particulièrement énormes et démesurées. Une fois passée l'introduction d'usage, le film rentre vite dans le vif du sujet, avec des scènes très réussies de survie, et un suspense qui prend aux tripes. Un petit côté "Vieil homme et la mer" pointe même le bout de son nez quand l'héroïne se met à parler toute seule, ou à une mouette qui traînait par là. Un film de suspense plus que véritablement horrifique, bien fichu.
Heureusement qu'il y a la plastique impeccable de Blake Lively. Parce que sans ça, ce Instinct de Survie ne serait pas mémorable pour un sou. D'ailleurs, est-ce que le physique parfait d'une actrice et de jolis paysages correctement filmés sont suffisants pour faire un bon film ? Non. Les Dents de la Mer, sorti en 1975 je le rappelle, peut dormir tranquille sur ses deux oreilles. Jaume Collet-Serra n'est pas Spielberg et c'est vrai que c'est un peu facile de dire ça puisque ça peut s'appliquer à 98 % des réalisateurs existant. Mais bon, on le voit avec ses collaborations avec Liam Neeson : il tend à s'affirmer comme un spécialiste du film d'action jetable. Comme par hasard, sur Instinct de Survie, c'est Louis Leterrier qu'il remplace. Si Lively n'est pas ménagée par le squale, que j'en suis venu limite par moment à encourager tellement la pauvre n'arrive à rien, pourquoi le scénariste s'est-il senti obligé de lui rajouter une histoire parallèle ? Celle d'une fille présente sur la plage, non pas pour prendre du bon temps en se dorant la pilule, mais pour honorer la mémoire de sa mère grande surfeuse. Car c'est bien connu, si tes parents sont surfeurs, toi, tu l'es aussi. Collet-Serra, ayant démarré sa carrière en réalisant des films d'horreur, arrive à distiller ça et là quelques moments de tension tout en n'oubliant pas de multiplier les plans suggestifs sur les jambes ou les fesses de Lively. Mais l'héroïne trop blonde, la mer trop bleue, le soleil trop jaune font que je préfère Peur Bleue de ce bon vieux Renny Harlin beaucoup plus marrant.
Ca ne vaut pas Les dents de la mer mais le film est réussi dans l'ensemble. Le scénario est peut-être minimaliste mais c'est un film de survie face à un requin donc c'est normale que le film mise plus sur l’angoisse que l'action. Par contre, le film est considéré comme un film d’épouvante-horreur mais quand le requin tue des personnes, on ne voit rien du tout - on voit juste une fois, sur la plage, spoiler: une personne qui rampe avec le corps coupé en 2 pendant quelques secondes. Niveau effet spéciaux, le requin est vraiment réussi. Et le paysage du film est magnifique. J'ai bien aimé la fin, spoiler: la fille est en mode "je vais tuer le requin", un peu comme la fin des dents de la mer 1 et 2 . Sinon on trouve quelques incohérences. Par exemple, spoiler: quand elle est sur le petit rocher, pourquoi le requin n'attaque pas, car il pourrait monter sur ce rocher avec l'avant de son corps... alors que, quand elle est sur la balise, le requin l'attaque ! Ou encore, spoiler: quand elle tire avec le pistolet lance fusée, elle fait un tir sur la mer qui s’enflamme, cela fait une traînée en direction du requin qui fonce vers elle, et on ne sait pas comment la mer s'enflamme, si on a un liquide du genre essence , d'où ça sort ?!!
Le film se contente vraiment de peu pour créer du suspens. Les ressorts scénaristiques sont déjà vus, les effets spéciaux pas foufous. L'interprétation digne de Blake Lively est intéressante mais l'ensemble paraît bien creux. La tension n'existe pas beaucoup.
Il est évident que la fin peut être prévisible, pourtant elle est assez chaotique ! Instinct de survie - The Shallows est un thriller aquatique palpitant. Les bons films de requins étant peu nombreux, on peut recommander ce survival qui s'avère compétent. Frissons garantis
L’espagnol Jaume Collet-Serra, auteur d’un bon « Esther » et errant aux côtés de Liam Neeson dans de du thriller suffisant, sonne le come-back d’attaque de requin sur l’écran large et « sérieux ». L’intrigue a beau tenir sur quelques lignes, il y évoque bien plus qu’une simple traque sanguinaire. Derrière cette barrière horrifique qui entoure l’héroïne se dresse une profondeur plus humaine. Nancy, campée par Blake Lively, est loin d’être le cliché féminin que l’on rencontre bien trop souvent. Il ne suffit que de sa présence et sa performance pour convaincre. On peut douter sur quelques plans au début et à la fin qui sortent du lot, présentant essentiellement le décor du drame. Mais une fois la créature lâchée, elle s’agrippera à sa prise autant que le spectateur à son fauteuil. La dimension réaliste se relâche de temps en temps et on l’accepte. Autrement, l’intelligence de Nancy n’aurait pas lieu d’être. La tension qui l’accompagne est alors mise en scène avec manière. La relation qu’elle porte avec le passé de sa mère en dit long sur ce qui lui arrive ici. Une métaphore qui n’échappe pas aux attentifs et qu’on prendra la peine de déguster. Niveau technique, les plans illustrent aisément la proximité avec le danger de mort. Que ce soit la classique vue subjective de chaque personnage ou bien des vues d’ensemble imprenables, ils transmettent la nervosité nécessaire pour s’emparer du fil conducteur. A croire que les eaux de la mer n’appartiennent ni à l’homme, ni à ses hôtes… Dans tous le cas, chacun ne souhaite partager sa motivation. On ne pousse pas le propos au bout de son idée car il n’a pas lieu d’être. Cependant, il est toujours intéressant de pencher dans cette leçon de vie, indépendante de toute sa propre volonté. Ce qui est tout de même regrettable, c’est de finir sur un dénouement tenant de l’excès, car tout ce qui le précède est à apprécier. Le Carcharodon, d’un point de vue esthétique, ne joue pas dans la même catégorie que celui de Spielberg mais possède son charisme propre au rythme du récit, impitoyable soit-il. Cet « Instinct de Survie » ne se noie pas dans le piège à pop-corn movie. Il met en avant des valeurs scénaristiques surprenantes et relance une machine surexploiter depuis le succès monstrueux des « Dents de la Mer ». Un huis-clos qui ne lâche pas sa proie, autant dire nous autres spectateurs qui convoitons une sortie estivale en mer beaucoup plus reposante.