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Marc de Georgi
35 critiques
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2,5
Publiée le 9 janvier 2022
L'intérêt du film se trouve essentiellement dans son genre, une biographie de Salinger, le reste est banal, réalisation, jeu des acteurs, ... tout semble normalisé.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 26 juillet 2020
Ce n'est pas vraiment une critique du film mais de l'auteur. Je n'ai jamais compris le battage médiatique autour de ce roman. C'est une histoire écrite sur un type gâté et arrogant. Depuis le temps où il était étudiant jusqu'à et après la publication de son livre il était toujours une petite chose pleurnichante et ingrate. Des hommes bien meilleurs ne sont jamais revenus de la guerre en Europe et il n'a fait que pleurer sur tout. Je me suis retrouvé à attendre la fin du film. En fin de compte un biopic inutile sur un type tous aussi inutile...
Une mise en abîme étourdissante sur l'incertitude intrinsèque à la création artistique de la part du talentueux réalisateur et scénariste Danny Strong qui s'est ici confronté aux histoires entremêlées de deux créations artistiques.
Au premier plan, l'histoire de la gestation du roman The Catcher In The Rye né pour l'éternité de l'esprit unique de JD Salinger dont nous découvrons l'évolution de la pensée depuis son éclosion juvénile quasi perdue ensuite lors d'atroces ténèbres jusqu'à son illumination consciente par la beauté et la grandeur attirante mais aussi par la laideur et la folie repoussante du monde humain, spoiler: JD Salinger préférant alors s'éloigner de toute proximité humaine pour pouvoir créer sans dérangements extérieurs, gages d'intranquillité intérieure, et en ne partageant plus ses oeuvres avec le monde extérieur pour pouvoir ressentir pleinement la paix intérieure que procure la création artistique pure telle que JD Salinger l'a exprimée dans sa vie.
Au second plan est mise en abîme l’histoire de la création artistique de toute œuvre d’art telle que ce film lui-même par Danny Strong et son équipe qui ont vécu chacune des étapes créatives déjà connues des artistes talentueux comme JD Salinger : éclosion d'une idée dans l'âme puis modelage de l'œuvre lors du processus de création hors de l'âme jusqu'au résultat final validé, ou pas, en tant qu’oeuvre indispensable, par l'âme du public consommateur.
Au-delà du talent de toutes les équipes qui ont travaillé à la naissance de cette œuvre d'art qu'est Rebel In The Rye, le réalisateur et scénariste nous invite à voyager au travers des enseignements de vie que JD Salinger expérimenta dans son existence devenue iconique tout en nous démontrant physiquement un talent mixant une mise en scène éblouissante de beauté pour attirer notre regard et une écriture scénaristique brillamment ciselée pour conserver notre écoute, Rebel In The Rye offrant ainsi un plaisir incommensurable aux délicats organes de deux de nos sens les plus communément en attente d’excitations extérieures de qualité.
Ce film n'est jamais sorti en salles en France ni sorti en DVD français apparemment en raison des faits graves dont est accusé le grand acteur Kevin Spacey et ces présomptions de culpabilité auront tué la carrière commerciale de cet énième biopic d'un artiste étranger a priori sans grand intérêt pour un public français idolâtrant quelquefois trop ses artistes nationaux au-delà de toute intelligibilité.
C'est bien sûr dommage, ou pas, que Kevin Spacey ait été choisi pour le rôle mais au final je préfère juger l'œuvre dans son entier plutôt que le comportement individuel d'un acteur qui n'était alors, il me semble, accusé de rien lors du tournage et dont on ne peut maintenant décrédibiliser le talent à incarner un second rôle d'exception emblématique.
Quand l’œuvre créée parfaite souffre d’une imperfection à posteriori, voire d’un vice caché à la conscience de son créateur, accepter de ne pas a priori détruire l'œuvre et lui laisser la chance de nous délivrer son message, plutôt que de s'autoriser égotiquement à la honnir à l'avance pour des raisons exogènes, peut finalement nous amener à nous dire que nous aurons eu la chance de pouvoir découvrir cette pépite en VOD ou en DVD d’importation.
Biopic très intéressant sur J.D Salinger !!! Nicholas Hoult est très bon dans ce rôle de poète torturé, Kevin Spacey excelle aussi en prof atypique (et il faut bien en profiter car c'est sans doute la dernière fois qu'on le voit à l'écran), certains passages sont vraiment passionnants et malgré quelques moments plus barbants, je suis très heureux d'avoir découvert la vie de cet étrange écrivain qui a passé la fin de sa vie reclus, sans publier le moindre écrit ! Un beau moment de découverte !
un biopic peu incarné et guère passionnant. malgré son côté torturé, le personnage n'est pas rendu attachant et aucune émotion n'est provoquée. un ensemble élitiste, certains dialogues ou passages ennuyeux ainsi que la doublure française déplorable n'arrangent rien à l'affaire!
Ce premier film de Danny Strong aurait très bien pu être une histoire inventée que ça n'aurait pas changé ma vision sur ce film, car je ne connais pas assez la vie de J.D. Salinger pour juger ce film en tant que biopic. Je ne sais pas si c'est fidèle ou réussi, mais cette adaptation de la biographie de Salinger écrite par Kenneth Slawenski est vraiment intéressante. Il dresse le portrait à la fois de l'homme, mais aussi de l'écrivain qui est incarné par un très bon Nicholas Hoult. On découvre une personne brillante et douée qui avait du mal avec l'autorité ce qui d'une certaine façon l'a freiné dans sa quête jusqu'à cette rencontre avec Whit Burnett. Salinger était plein d'envie et ne se démontait pas malgré les échecs. Un artiste entier qui voulait écrire sa vérité et ne pas mentir à son public en enjolivant les choses. D'une certaine façon, c'était un écrivain avant-gardiste qui avait une vision moderne de son métier, mais pas que... Le plus intéressant est son évolution de ses débuts à sa retraite anticipée en passant par cette guerre qui l'a changé à tout jamais et cette relation avec son personnage fétiche qui permettait d'extérioriser beaucoup de choses. C'est un film traditionnel comme c'est souvent le cas avec les biopics, mais je l'ai trouvé plaisant à regarder.