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    Le Divan du monde
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    🎬 RENGER 📼
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    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2024
    A Strasbourg, Georges Federmann est un psychiatre unique en son genre, en effet, 80% de ses patients ont le tiers payant (donc ils n'avancent pas l'argent) et surtout, il travaille sans rendez-vous, en s’adaptant complètement aux patients.

    Le psychiatre accepte de nous ouvrir les portes de son cabinet, ainsi que les caméras du réalisateur Swen de Pauw. En l’espace de 90min, c’est une succession d’entretiens psychiatriques qui s’enchaînent sous nos yeux, en champ-contrechamp. Les patients viennent y chercher une oreille attentive, un refuge, voire pour certains, l’unique espoir de s’en sortir, de voir la lumière au bout du tunnel.

    Les patients sont français ou étrangers et sont atteints de dépressions profondes ou abîmés par des conditions de vie difficiles (trouble dysthymique, dépressif, trouble post-traumatique (un esclave mauritanien), psychotique, …).

    Le spectateur devient alors le témoin d’une société en détresse et de patients qui ne demandent qu’à s’en sortir. On découvre aussi un formidable psychiatre en la personne de Georges Yoram Federmann, personnage charismatique qui tutoie ou vouvoie ses patients, consulte en short affublés de t-shirts geek (avec flocage Batman ou Sarkozy) et qui invite ses patients à choisir quel médicament ils souhaitent se voir prescrire.

    Le Divan du monde (2016) nous donne l’occasion de porter un tout autre regard sur le monde de la psychiatrie, aussi bien du côté des patients que du psychiatre.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Cool que Swen de Pauw ai filmé ces entretiens avec le psychiatre Georges Federmann et quelques un de ses patients ! Georges Federmannest très à l'écoute des individus qu'il consulte et ses réponses sont précises, souvant avec 'humour, voire un peu de provocation mais, jamais méchantes ou malveillantes ! Paix et Amour à lui....
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 mars 2016
    La caméra (comment ne pas penser que sa présence fausse tout ?)est immobile dans le cabinet fouilli d'un psy catastrophique. Son bureau est un capharnaüm et peut-être aussi son esprit. On plaint les "patients" très patients, puisque l'un deux vient le voir depuis vingt ans sans amélioration. Un patient rêve toutes les nuits de ses parents qui sont morts. Le psy lui fait une ordonnance pour des cachets. Au revoir monsieur. Le tout pour la modique somme de 60 euros. Si on a des problèmes, surtout ne pas allez voir ce film sur un psy indifférent au sort des malades. Pourquoi avoir fait ce film ? Ce n'est pas une critique du système psychiatrique, car le psy est censé être "sympa" avec ses teeshirts branchés gauche. Ce n'est pas l'éloge d'une thérapie alternative plus humaine, il n'y a ni tentative d'analyse ni autre "solution" que les médocs. Pourquoi être allé le voir ? C'est une erreur due à la bande annonce, qui est bien montée, rapide, drôle et ne reflète en rien ce film lent, sans objet.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2016
    Un psy un peu bizarre qui porte des t-shirts bariolés, qui fait ses consultations en short, et tout un tas de patients paumés et dépressifs que l'on suit pendant une heure et demi. On doit se faire nous même notre opinion sur les méthodes de ce sympathique thérapeute. Un de ces patients qu'il suit depuis 20 ans lui dit très justement "arrêtez de philosopher et guérissez moi" tout est dit..
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2016
    Il y a bien sûr la collection de tee-shirts tellement improbable du docteur Federmann. Parfois, il consulte également en short. Et puis, il y a aussi le désordre de son bureau, l'empilement de documents, qui s'amoncellent sur le bureau entre lui et ses patients. Mais finalement, le désordre de son cabinet aux murs tapissés d'articles de journaux et d'une photo magnifique en noir et blanc (de Michaël Lonsdale, je crois, mais qui me faisait également penser à Orson Welles), eh bien, finalement tout ce désordre est sans nul doute propice à accueillir le désordre interne de ses patients. Ce qui est formidable, c'est la bonhomie de cet homme accueillant, respectueux, attentif, non dépourvu d'humour et capable de pousser les patients dans leurs retranchements en soulignant parfois les paradoxes de leur plainte. Là où ce documentaire est audacieux, c'est qu'il nous promène durant une heure trente dans une seule pièce à entendre la souffrance morale, qui s'énonce avec la croyance que l'autre saurait pour eux comment moins souffrir. En bon clinicien, Georges Federmann souligne qu'il ne détient pas la vérité, que ce sont ses patients, qui vont trouver en eux, une solution moins coûteuse pour eux. Pour ce qu'il en est des prescriptions de psychotropes, il s'appuie sur les besoins exprimés par ses patients. Un bel exercice de psychiatrie publique en secteur privé. Point d'idéalisation non plus du personnage, juste une disponibilité à accueillir la plainte, parce que de dire ce qui fait mal, ça soulage si c'est entendu authentiquement par un professionnel disponible, attentif et attentionné à ceux qu'il reçoit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mars 2016
    J'ai adoré ce "cinéma direct" pas de sous-titres pas de voix Off pas d'interview - juste des patients avec leur psychiatre - mais quel psychiatre !
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