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Un visiteur
5,0
Publiée le 6 mai 2017
Un film surprenant et déstabilisant. Il prend le spectateur a contre pied. Une belle surprise pour ce réalisateur qui m'avait déçu ces dernières années. J'espère que la suite sera à la hauteur de celui-ci.
Angoissant et surprenant, Split est une expérience à vivre, au script fou mais très réfléchi. C'est un thriller intelligent pour moi, intriguant et déstabilisant, non pas un film "d'horreur". Le scénario se base sur l’enlèvement de 3 jeune filles en plein jour, la force et la prouesse du film sont bien la personnalité du kidnappeur, qui lui mériterait tous les honneurs des plus grands acteurs.Un excellent film à découvrir !
Film très réussi, dès les premières minutes, on rentre dans le milieu fou de James McAvoy qui est juste exceptionnel dans ce rôle de schizophrène. Sombre et angoissant, ce thriller est captivant du début à la fin.
Je salue la performance d'acteur, mais je n'ai que moyennement apprécié ce thriller qui ne comprend qu'une originalité : ce personnage aux multiples personnalités. Le reste est bien convenu, une histoire plutôt classique d'enfermement et un scénario finalement bien maigre, des décors minimalistes, et hormis un climat de tension permanent in fine une palette bien réduite d'émotions.
Très bonne surprise qui tient principalement au jeu d'acteur et à l'ambiance sombre et angoissante sans tomber dans les clichés habituels du film de peur.
Mc Avoy, est exceptionnel dans le rôle d’un psychopathe aux multiples personnalités, il passe du role d’un enfant de 9ans a celui d’une femme d’âge mure sans perdre une once de crédibilité. Le film repose quasiment entièrement sur ses épaules. Si on excepte Anna Taylor-Joy, qui est elle aussi fascinante avec son regard magnétique Autres points intéressants : le décor oppressant à souhait (un sous-sol glauque) et la présence de l’ « animal » tout au long du film (dans les flash-back de chasse, dans les quelques éléments de décors, dans le sous-sol qui s’avère être en fait un zoo désaffecté, dans la transformation en la « Bête ») Comme souvent dans ses films, Night Shyamalan nous permet de nous poser pas mal de questions soit jubilatoires soit mêmes perverses; déjà le fait de mettre le doigt sur la responsabilité du médecin traitant de schizophrènes tel que celui décrit « Doivent-ils les enfermer ou les laisser vivre libre, tout en continuant a les soigner ? ». Ensuite, la psy pose une question à un moment dans le film « Les patients atteints de telles pathologies sont-ils par certains aspects supérieurs mentalement à des gens catégorisés comme "normaux’’ ? » A creuser…. Et puis cette réflexion finale sur le fait que la jeune fille sera finalement sauvée « grâce » à son passé triste (je n’en dirai pas plus pour ne pas complètement spolier…) Angoissant mais trop souvent un peu longuet, ce thriller est sauvé par un dénouement surprenant et une surprise final (en la personne de Bruce Willis)
Une histoire incohérente, des scènes prévisible, une réalisations et des acteurs au-dessous de la moyenne, spoiler: quel intérêt a savoir dé le début qu'il y a une bête qui va se manifester, et d’ailleurs quand elle est la (la bête) elle va ruiner tout le film ...... je crois que c'est un mauvais remake d'un ou plusieurs films...comme le célèbre "Identity" ou "The Machinist" ....et avoir 3.6 comme note sur allociné c'est vraiment du n'importe quoi.
Mais quel bon acteur ! Choqué que James McAvoy soit un si bon acteur, je le conaissais que grâce à X-Men et je le trouvai moyen, mais avec ce rôle il ma choqué. Le film est très bien, on veut toujours en savoir plus et James McAvoy a une telle facilité a changé de personnalté que c'est magnifique. Hate d'une suite qui soit à la même hauteur que ce premier film.
Les films de M. Night Shyamalan sont toujours à la limite entre le génial et le ridicule; parfois l'histoire va me passionner (le sixième sens, signes), parfois je vais la trouver complètement bidon (phénomène, incassable), mais à chaque fois il n'y a pas d'entre deux, car le réalisateur traite son sujet avec une certaine auto-contemplation, donc on bascule vite du passionnant au ridicule. Ici, malheureusement, le côté fantastique m'a un peu semblé foireux, et du coup j'ai tendance à trouver le film un brin foiré. Une suite semble s'annoncer, j'irai tout de même la voir, car je reste encore circonspect, mon avis n'est pas tranché.
Ce film ne vaut que pour la fantastique et surprenante prestation de James McAvoy..... il n'en paraissait pas capable et pourtant il rend crédible les multiples personnalités qui l'habite. Le reste du film est une banale histoire de rapt sans grande consistance.....
Alors qu'une partie de la presse annonçait à tort le retour au premier plan de M. Night Shyamalan avec son film d'horreur "The Visit", elle considère "Split" comme l'un de ses meilleurs films. Pourtant, difficile de considérer ce film, intéressant sur un bon nombre de points, du même niveau de long-métrages comme "Sixième sens", "Incassable", "Signes" ou "Le Village". Ce qui manque à "Split", c'est la pluralité de symboles, de tonalités et d'interprétations qui orientent les meilleurs films de Shyamalan vers la fable retorse, empreinte d'un premier degré bouleversant et d'une dérision aérienne. Au contraire, "Split" marche droit, trop droit, malgré la belle idée de tout diviser – comme son titre l'indique – de séparer très vite les trois jeunes filles kidnappées, le sous-sol inquiétant de l'appartement de la psy et bien sûr la personnalité de Kevin en vingt-trois identités. Le film réussit tout de même à briser sa linéarité à de brefs instants grâce à l'insertion de flashbacks qui expliquent le passé trouble de la jeune Casey, dont le duel qui l'oppose à son ravisseur est passionnant. Moins qu'une opposition, il faudrait plutôt parler d'une relation dans laquelle naît paradoxalement la compréhension plutôt que l'hostilité, un rapport qui doit non seulement aux forces et aux faiblesses des personnages mais également aux interprétations époustouflantes de James McAvoy et d'Anya Taylor-Joy, qui incarnent dans un équilibre fou un mélange d'intelligence, de vulnérabilité et de férocité. Angoissant dans sa façon de filmer ce sous-sol comme un véritable lieu horrifique où l'on ne sait s'il vaut mieux rester prisonnier dans sa chambre plutôt que de s'aventurer dans les couloirs sans issue, à la merci d'une bête féroce qui émerge dans les derniers instants, ce suspense finit par assez mal gérer son enchaînement de twists, les dévoilant comme s'ils étaient anodins alors qu'ils possèdent un fort potentiel émotionnel et psychologique (le corps de Casey, le lieu de l'emprisonnement), des moments bien plus décisifs que ne l'est l'ultime scène qui appelle une suite. Le grand Shyamalan n'est pas encore de retour, mais il est sur la bonne pente.