Schizophrénie : trouble mental donnant à la personne l'ayant, une double personnalité.
Ici, James Mc Avoy
n'incarne pas un simple schizo, il fait vivre un homme aux 24 ou 25 personnalités, une prouesse technique déboulonnante de talent ou notre vedette change d'un moment d'une journée à un autre de caractère et de style vestimentaire. Un jeu absolument crédible ou l'on suit également le parcours de sa psy qui le consulte et fini quasiment par suspecter son patient d'avoir enlever les jeunes ados dont on parle aux infos. Une psy se battant pour faire comprendre aux gens d'université et autres spécialistes médicaux, que ces gens-là existent bel et bien.
Puis des jeunes ados qui sincèrement, sont hyper belles et dont le jeu est tout aussi canon, dont celui d'Anya Taylor-Joy
en une véritable incarnation de celle jouant le jeu de la pitié et de la peine pour "secourir" le malade mais en vérité, fait cela pour se sauver avec ses copines.
Des scènes entre nos personnages donnant l'immense impression que tous va péter en quelques gestes ou quelques mots, une ambiance de 8 clos oppressant et dynamique en même temps, même si le genre ne le veut pas d’ambler, il s'agit là du rare 8 clos que j'ai kiffé. Qui est long mais palpitant.
L'instant ou ce psychopathe demande aux fille de sa déshabillées, c'est clair et net, j'me dis que c'est l'instant fatal, bah non, presque.
Ces moments font de ce film un véritable thriller haletant ou nous finissons par découvrir
"la bête", l'ultime personnalité donnant à notre "héros", une force démentielle, un physique démentiel et un visage déformant. Sa prouesse ultime sera lorsqu'il se trouve dans cuisine et change instantanément de figure, un changement exactement comme s'il on changeait de fréquente radio, un fond sonore brouiller, puis le son net nous vient. Ici ce fut le cas. Un jeu d'incarnation schyzonénique impeccable.
Pour finir, je reviens sur cette jeune femme, parfaite du début à la fin, belle physiquement certes, mais un jeu hyper bon, précis et dont certaines scènes là montre en situation de "bug" impeccable. Le final face à la bête est magistrale et son jeu est d'un parfait qui m'aura fait vibrer à 100%. Une actrice débutant dans un premier gros film et directe je la kiffe, m'ayant fait à Alicia Wikander dans "Tomb Raider" et Matilda Lutz dans "Revenge". Quand une actrice me fait autant d'effet, pas compliquer, j'accroche, surtout que je suis ravis de lire qu'elle se trouve au casting de "Glass", la suite de ce film. Même s'il s'agit d'un film long, il est juste percutant avec 2 interprètes canon à souhait. Un film montrant surtout la complexité extrême de cette maladie mentale donnant lieu donc à des instants tous simplement magiques et ultra efficaces.