Extraordinaire de voir James McAvoy jouer autant de personnalités différentes, en arrivant à jouer sur les intonations de voix, les mimiques personnalisées et tant d'autres choses... Un film qui vaut le coup d'oeil pour son ambiance, son scénario génial, ses décors et pour la maladie des personnages interprétés par l'acteur. Brillant !
Après ma dernière expérience M. Night Shyamalan catastrophique avec "The Visit", j'ose tout de même retenter ma chance avec ce petit dernier annoncé comme un énorme thriller fantastique. Un homme possédant un trouble de la personnalité multiple (23 personnes en une !) et se faisant suivre régulièrement par un médecin, va tout à coup enlever et séquestrer 3 jeunes filles sans réelle raison apparente. L'histoire ne s'arrête pas là : la 24ème facette de ce drôle de type est toute proche d'éclore... Comme souvent avec Shyamalan, le rythme est lent et soupesé, aucun plan n'est tourné par hasard... Mais du coup, je me suis un peu ennuyé dans la première partie censée nous prendre aux tripes avec cet enlèvement odieux (beaucoup de longueurs). Et c'est finalement dans la deuxième moitié que l'adrénaline monte véritablement pour nous emporter dans un final aux portes du surnaturel (type X-Files) plutôt bien ficelé. Dommage, ma note globale reste, de ce fait, un peu tiède... Dernier point : ne partez pas au début du générique de fin, un clin d'oeil bien sympa vous attend juste après !
J'ai aimé la performance d'acteur que demande ce rôle et le climat du film qui est très étrange et angoissant. Après l'histoire m'a paru se limiter à une partie du film et j'aurais voulu plus...
Excellent film. L'intrigue et le suspense vont crescendo et le dénouement est imprévisible: Des personnages incroyablement bien interprétés. On rentre dans l'histoire à fond et on retient son souffle jusqu'au bout. La fin n'est pas trop gore comme on pourrait s'y attendre (- 12 ans) mais très impressionnante. Ce film est le meilleur thriller que j'ai vu depuis longtemps. À voir
" Split " est un très bon thriller à la M. Night Shyamalan (logique il en a écrit le scenario, réalisé et produit le film) extrêmement bien servi par un James McAvoy en très grande forme. Suspense, peurs, frissons parfois conduisent le spectateur là où il ne voudrait pas forcément aller. " Split " ne fait que confirmer ce constat en forme de lapalissade : qu'il est bon de se faire peur ! Un très bon moment donc... enfin façon de parler ;)
Avec "Split", M.Night Shyamalan fait un retour fracassant après une succession de films assez décevants et décriés. James McAvoy interprète ici Kevin, qui partage sa tête avec 23 identités différentes dont une, Dennis, est particulièrement dérangée et en vient à kidnapper trois adolescentes. Suivi régulièrement par une psychologue très habile, il devient de plus en plus difficile pour lui de masquer ces identités émergentes dont une appelée "La Bête" n'a plus rien d'humain. McAvoy est exceptionnel dans ce film, être capable de jouer avec autant de justesse tant de personnalités différentes, seule une poignée d'acteurs en sont capables. McAvoy est de ceux-là. Il arrive à être à la fois terrifiant en Dennis, étrange en Patricia et drôle en Hedwig, jeune garçon de neuf ans. Quant à la transformation physique pour la Bête, ce n'en est que plus impressionnant. Anya Taylor-Joy, que j'avais déjà découverte dans "Morgan" confirme son fort potentiel émergent en tenant tête à McAvoy tout au long du film. Très bien écrit et très bien réalisé, "Split" est une réussite totale, thriller de haute qualité.
Une excellente surprise au scénario bien construit et imprévisible avec un twist final super audacieux. Je regrette vraiment de ne pas avoir vu "Incassable" avant pour comprendre ce dernier directement. Le suspense est sinon bien présent et le côté fantastique du dernier tiers du film, qui parait assez superflus au premier abord, s'inscrit en fait dans la parfaite lignée de la filmographie de Shyamalan et est donc une démarche tout à fait cohérente. J'émet par contre une réserve sur la surenchère marketing du fameux "23 personnalités différentes" qui ne nous permet pas de bien illustrer les multiples facettes du personnage. Même s'il est plus pertinent de se concentrer sur certaines. McAvoy est sinon épatant dedans, de même que l'actrice principale que j'ai beaucoup aimé. Un thriller psychologique tout à fait recommandable donc!
Ca faisait longtemps que je cherchais une sorte de film mêlant thriller psychologique et film d'horreur. Après avoir vu l'excellentissime The Machinist et le très troublant Schizophrenia, j'attendais donc Split avec une certaine impatience et très franchement, le résultat est excellent. On est directement plongé dans le feu de l'action, en effet l'intrigue ne met même pas 5 minutes à démarrer et à partir de ce moment, tout s'enchaîne à une vitesse effréné. On est littéralement captivé par le jeu d'acteur phénoménale de McAvoy. Son rôle est certainement le rôle le plus difficile à jouer et il ne joue pas son rôle, il le vit. De tout les films que j'ai vu, celui ci est certainement un des plus aboutis en terme de jeu d'acteur. On ne voit plus James McAvoy comme un acteur, on ne se rappelle plus de ses précédents films ; quand on regarde ce film on voit seulement Dennis, Patricia, Hedwig, Barry, et ses autres personnalités. C'est absolument captivant de voir comment l'acteur peut jouer un personnage avec son caractère, sa façon de parler et à la seconde suivante, interpréter un personnage radicalement différent. Bluffant. Il faut aussi parler de l'interprète de Casey, Anya Taylor-Joy. Je ne connaissais pas cette actrice et il faut dire que sa performance est remarquable. Elle joue avec une justesse irréprochable tout au long du film. Elle est bien supérieure aux héroïnes que l'on retrouve habituellement dans les films d'horreurs. A aucun moment elle ne surjoue où devient agaçante. On a de l'empathie pour elle et pour ce qu'elle a vécu (merci aux flashbacks qui pour une fois étaient réellement utiles et servaient l'histoire). Sa proximité avec Hedwig est presque touchante et le lien qu'elle à avec Kevin Crumble est très surprenant. Pour ce qui est du reste du casting, Becky Buttley, l'interprète du Dr. Fletcher, joue très bien son rôle sans être non plus mémorable. Le reste du casting est anecdotique mais n'handicape pas du tout l'histoire. Pour ce qui est de l'esthétique du film, c'est très bien fait. Les décors sont parfaitement choisis et ajoutent un côté oppressant tout au long du film. On se sent séquestré avec les filles dans ce sous-sol crasseux. Comme je l'ai dit précédemment, le rythme de l'histoire est effréné. On est bombardé de nouvelles informations sur Kevin et Casey. Les 2 heures passent très vites. L'histoire est justement excellente. Il s'agit en réalité d'une sorte de huis clos. 80 % du film se déroule dans ces fameux sous-sols et pourtant on ne s'ennuie pas à un seul instant. Là où le film se démarque des autres c'est aussi dans sa capacité à suggérer les scènes violentes où gores. En effet il n'y a pratiquement aucune scène de violence physique pendant tout le films. Les seuls passages violents nous sont simplement suggérés et c'est absolument génial. Pourquoi je ne mets pas 5 me direz vous ? Et bien j'ai trouvé qu'à la fin, la Bête n'était finalement pas si convaincante. Le fait de marcher sur les murs m'a sembler quelque peu incohérent mais on pourra au moins dire que ca a rajouté un côté horrifique plutôt appréciable. Pour finir, le film se conclut sur un gros cliffhanger et l'apparition d'un acteur qui semble être ressorti des profondeurs (Hippikay). Très impatient de voir la suite. Ce film mérite largement la note de 4.5/5. Il n'y a presque rien à redire, c'était génial du début à la fin. Grand respect pour James McAvoy.
Film génial, je vous conseille d'aller le voir, il n'est pas du tout comme tout les films d'horreur de maintenant avec des effets spéciaux irréalistes. Tout est bien dosée, un peu de peur mais pas trop, avec une bonne intrigue, j'ai vraiment passée un bon moment en regardant ce film.
Après une série d'échecs plus ou moins mérités, M. Night Shyamalan revient en force au box-office pour un résultat légèrement mitigé mais intéressant. À ce titre, autant vous prévenir tout de suite : « Split » n'est pas du tout une superproduction !!! Produit par Jason Blum (Monsieur « Paranormal Activity », entre autres) pour neuf millions de dollars, le budget est pour autant bien exploité, l'auteur de « Sixième Sens » parvenant habilement à créer une atmosphère glauque et oppressante, sans jamais miser sur des effets faciles où tape-à-l'œil. Il y a toujours chez l'auteur de « Sixième Sens » (même dans ses films les plus ratés) une manière de filmer, de raconter une histoire, de présenter des situations pas comme les autres, rendant à chaque fois l'expérience un minimum personnel, stimulante. Dommage toutefois que certains dialogues et aspects de l'œuvre soient un peu répétitifs, m'en faisant sortir à quelques reprises, le récit prenant lors du final un tournant vraiment étrange et qu'à moitié convaincant. Maintenant, il peut aussi être ouvert à diverses interprétations, ce qui est toujours intéressant. De plus, malgré des enjeux et des scènes un peu inégaux, plusieurs moments sont vraiment intenses spoiler: (la tentative d'évasion avec le cintre, formidablement menée) et l'inquiétant rapport s'installant entre le kidnappeur (excellent James McAvoy) et ses victimes (dont la très belle et très talentueuse Anya Taylor-Joy : une vraie révélation) provoquant une angoisse sourde minutieusement dosée. Ce n'est pas le film que je m'attendais à voir : légèrement décevant sur certains aspects, très fort sur d'autres, « Split » confirme toutefois que Shyamalan n'avait pas perdu son talent et ne demandait qu'à l'exploiter à nouveau : de quoi croire en un futur prometteur.
Monstrueusement palpitant ! Après « The Visit », M. Night Shyamalan confirme une resurrection jouissive. Il démontre la bonne conservation et exploitation de ses meilleurs œuvres. Sa mise en scène est toujours travaillée pour donner une atmosphère étouffant et angoissant par frénésie. Hormis l’intrigue qui occupe la charnière centrale du rythme, tout repose sur un travail d’ambiance. Les jeux de lumière, les codes couleurs, les reflets comme il le connait si bien sont au rendez-vous. La mise en scène est alors théâtrale, ne perdant pas de temps à introduire le premier contact entre les victimes et « les bêtes ». On soulignera alors la prestation fulgurante de James McAvoy dans « les rôles » troublés d’un patient atteint de schizophrénie prononcée. La métamorphose s’avère esthétique, tant dans le physique des personnages qu’il incarne que dans la mentalité. Tout est un ensemble maîtrisé, sans être surjoué, et avec un bonus de gestuel qu’on l’on admire aisément. Et ce phénomène renferme des subtilités très profondes, en présence de foi et de volonté. Dans le cas de Casey Cooke, incarnée par Anya Taylor-Joy et récemment vue dans « The Witch », elle partage bien sa place aux côtés d’un McAvoy inspiré. Bien que ce ne soit étrangement trop explicite par moment, les flashbacks à son égard auront raison du développement de l’intrigue poignante et fracassante. Par ailleurs, d’autres qualités sont à découvrir notamment ce changement soudain de de code personnel, afin de camoufler une surprise à la hauteur qu’un dénouement engagé. C’est dans ce dernier acte que l’épouvante peur alors prendre une valeur plus concrète. Et sans sombrer dans un gore gratuit, Shyamalan opte pour la tension ultime, résultant de tout ce qu’il a pu contextualiser de manière concrète et spirituelle. Le final tend à la réflexion, et ceux qui auront constaté ces plans serrés qui nous enferment avec les victimes pourront développer la meilleure des analyses. En résumé, Shyamalan abdique de ses erreurs passées pour nous offrir une œuvre sensorielle de haut vol. Et il ne retient pas non plus son envie de voire plus grand, suite au twist final qui annonce une ouverture plus que séduisante pour ceux qui tiendront la référence.
Cinéaste qui a donné l’impression de s’être un peu perdu pendant plusieurs années, M. Night Shyamalan prouve avec Split qu’il est toujours capable de réaliser un film plein de tension et de suspense. Split est, en effet, une œuvre bourrée de suspense mettant en scène un psychopathe rappelant par certains aspects le Norman Bates de Psychose. On est pris du début à la fin et on est étonné par le dernier plan du film présentant un caméo reliant le film à un des plus connus du cinéaste. Shyamalan est de retour : enfin !
Revenu d'entre les morts après de piètres grosses productions, Shyamalan remonte à la source de son savoir-faire par l'auto-financement et nous livre Split, un thriller mystérieux, poisseux et plus dense qu'il n'en a l'air. Avec un petit budget de 9 millions de dollars, le cinéaste parvient à prouver comme jamais son inventivité formelle toujours sous le signe hitchcockien : motif de la symétrie, travellings, vues subjectives ou zénithales, jeux de hors-champ... Avec le chef opérateur d'It Follows, Mike Gioulakis, l'objet est une merveille. Dans le fond, le pitch alléchant vendait un film en huis-clos oppressant, plein de mystères - dommage que Shyamalan ne l'assume pas complètement, n'évitant pas le didactisme avec le point de vue régulier du docteur en charge de Kevin et de ses 23 personnalités. Appuyés de plusieurs flash-backs prosternés devant les êtres brisés, le film nous offre finalement un kaléidoscope un brin maladroit, mais brique d'un grand mur dans l'ombre : car derrière l'absence de twist significatif se révèle une oeuvre à retournement, grande et belle promesse. L'atout majeur est évidemment James McAvoy, aussi drôle qu'effrayant, fort d'improvisations où chaque facette a son petit détail physique qui fait mouche. Dessin scindé d'un esprit labyrinthe, Split est la somptueuse esquisse d'une fenêtre ouverte que l'on ne demande qu'à traverser.
On n'y croyait plus ! Shyamalan retrouve enfin de sa superbe ! Alors certes et disons le de suite, "Split" ne sera sans doute pas son plus grand film mais après ses derniers échecs et surtout son insipide et agaçant "The Visit", on a l'impression qu'il renaît presque de ses cendres. En revanche, même si ça fait plaisir, ne nous enflammons pas trop vite non plus, Shyamalan, pour se refaire la cerise, construit ici tout son métrage sur la performance de McAvoy car si ce dernier est excellent dans ce rôle si particulier, il ne fait pas oublier non plus le manque de profondeur du scénario et surtout l'absence quasi totale d'une quelconque tension. Les seconds-rôles n'apportent pas grand chose non plus et même si le personnage de Anya Taylor-Joy est intéressant dans sa psychologie (elle m'a rappelé l'héroïne du roman "La méthode 15:33"), elle parait peu crédible. Le manque de tension et donc d'enjeu abouti forcément à un moment ou un autre à quelque ennui malgré, je le redis, la grosse perf de McAvoy mais je dois bien avouer que le petit clin d'oeil final m'a redonné du baume au coeur avec cette impression de retrouver petit à petit le grand réalisateur qu'est M. Night Shyamalan. Très encourageant !