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Greg A.
48 abonnés
455 critiques
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3,5
Publiée le 25 septembre 2018
Plutôt un bon western dans l'ensemble ; Une histoire et une relation fraternel agréable à suivre . les décors et les paysages sont fabuleux et le casting parfait ! Loin d'être incontournable mais à voir ! 14/20
Un nouveau Audiard ... un western ... on s'attend à un nouvelle interprétation du mythe des Etats-Unis. A l'arrivée ? un honorable film mais très académique qui ne renouvelle en rien le genre. D'où une petite déception et une incompréhension devant ces critiques dithyrambiques de la critique ...
Pas mal ce western ! un peu ennuyeux par moment mais néanmoins on se ballade avec les brothers dans leur épopée et leur changement pour ne pas dire leur rédemption car je ne pense pas qu'ils en fassent une!!!!! Pour ceux qui cherchent un très très bon western avec des frères , voyez la Proposition un film de John Hillcoat ......Magnifique scénario et musique de Nick Cave
Pour sa première traversée de l'Atlantique, Jacques Audiard a choisi le genre par excellence propre au cinéma américain à savoir le western. Plutôt casse-gueule au départ, on peut dire que son pari est dans l'ensemble réussi. "Les frères Sisters" est un long-métrage agréable, au ton irréprochable, et bien interprété. Au niveau esthétique, on a droit à des plans parfois sublimes et une bonne typographie. De façon encore plus surprenante, on dira que le cinéaste a bien saisi certains mythes de l'ouest notamment la ruée vers l'or et ses cruelles désillusions. "Les frères Sisters" reste un western assez balisé et il est inutile de parler d'une innovation de genre ; plutôt une succession de situations efficaces mais prévisibles. Ce film est malgré tout largement supérieur à "Hostiles" sorti la même année, dont on a pas tari d'éloges. Même si on est encore très loin du Audiard des débuts, cela lui permet de se racheter une santé après l’innommable "Deephan".
Les frères Sisters est sans doute pas le meilleur Western du monde mais il s'en sort avec les honneurs sa manque juste parfois d'intensité mais sinon c'est plutôt bien réalisé peut-être un peu trop propre
Le film connaît des hauts et des bas. J'avoue avoir ressenti de l'ennuie à certains moments même si globalement, le rythme reste correct. Il finit par s'accélérer après un début un peu lent et ne décélère pas avant la fin. Le scénario n'est pas spécialement original mais se montre tout de même assez imprévisible. Le duo mené par les frères Sisters Joaquin Phœnix et John Reilly fonctionne, bien que celui ci ne soit pas non plus un véritable point fort. La violence traditionnelle du western est présente, même si je trouve qu'elle est assez "cachée"... Au final, j'avoue que ce film ne m'a pas transcendé. C'était sympa, mais sans plus, je n'étais pas à fond dedans tout du long et puis un couple irrespectueux n'a pas arrêté de parler et cela ne m'a pas beaucoup aidé non plus (je leur ai quand même demande de se taire). Voilà, assez mitigé.
Un western de Jacques Audiard... Plutôt inattendu. si l'aspect sale, violent et crade qu'Audiard nous présente souvent dans ses œuvres, finalement cela colle merveilleusement à ce genre même si on ne retrouve pas le génie du réalisateur derrière ce film au déroulement finalement classique. Bon, mais pas grandiose pour Audiard.
Un western psychologique intéressant. Presque intellectuel!! « Ma vie ressemble à un barillet vide » Les deux ont besoin d’aller se confier sur le sens de leur vie. Dans son déroulement, le film sonne véritablement comme une course vers la mort, en vérité celle de tout humain, mais ici comme un destin inéluctable où la scène de la pêche serait comme un pressentiment. Très jolie fin d’ailleurs paisible et apaisante.
Sympa. Un très bon casting avec des acteurs et des personnages attachants et même surprenants. On tient là un western assez original ou l'on ne s'ennuie pas mais ou certains passages sont un peu longuets. Très bonne bande originale, hors du commun et paradoxalement adéquate aux diverses scènes. Jacques Audiard nous démontre là qu'un français peu avoir d'immenses figures du cinéma américain tout en les dirigeant à merveille. D'ailleurs, il faut préciser que parfois c'est dur, violent voire glauque. Il y a un peu de tout mais pour moi il manque quand même ce petit quelque chose pour faire des "Frères Sisters" un très grand film. Ceci dit j'ai bien aimé. Pas mal de beaux paysages, une ambiance réussie, des décors au top, on passe du jour à la nuit et vice versa. Je reproche aussi la VF car je l'ai vu au cinéma et elle n'est clairement pas un gage de qualité. La VO doit tout changer, comme d'habitude. Enfin bref, un bon moment passé devant l'écran. 13/20.
Visuellement et techniquement beau et efficace, fait plutôt rare pour un western français, le casting pourtant 100% américain fait des merveilles avec un J.Phoenix encore une fois brillant dans un rôle ambigu de presque méchant. Reste un scénario un peu convenu et facile sans vraies surprises. Il ne manquait rien pour un faire un vrai bijou.
Le thème de ce film, aux allures de road movie du genre western, convoque la notion de la l'amitié et de la fraternité ainsi que la vision d'un monde en fin de vie. Ce dernier thème fait appartenir Les frères Sisters au genre du western crépusculaire, comme si le monde allait changer, basculer dans une autre époque. On remarque ainsi l'apparition du brossage de dent, des logements avec WC et bains. Pourtant, nous sommes en en 1851, et non pas à la fin du 19ème siècle génialement évoqué dans le chef d'oeuvre La horde sauvage où l'amitié était aussi évoquée, comme dans le film d'Audiard où les deux frères veulent changer de vie. Il faut attendre la dernière demi heure du film où le film, assez lent aux péripéties répétitives, prennent toute sa valeur en affirmant la relation d'entraide qui lie ces quatre hommes. Il faut attendre longtemps car si le film n'est jamais ennuyeux il est sans surprise. Le fin est d'ailleurs d'inspiration fordienne manifeste. Jacques Audiard, qui abuse de la pénombre, n'a pas toujours maîtrisé son scénario mais l'élégance de sa mise en scène sauve le film de même que l'interprétation de haute volée, avec une mention spéciale à John C. Reilly et Jack Gyllenhaal, très émouvant. Bref, le film est loin du chef d'oeuvre mais reste une oeuvre divertissante et une ode à l'amitié. La musique est belle.
un assez bon western dans l'ensemble avec un bon scénario, une belle relation familiale des 2 frères, de beaux paysages et jolis décors, j'ai particulièrement apprécié ce film qui se laisse bien voir, il y a des petites longueurs mais qui ne se font pas trop ressentir, cela passe très bien les 2 heures de visionnages sont justes parfaites.
Evidemment en regardant les critiques presses et spectateurs ainsi que le casting 5 étoiles, j'attendais énormément de ce western signé Audiard. Sans doute un peu trop. Loin d'être un chef d'oeuvre, Les Frères Sisters est un bon film qui dépeint une Amérique d'une banale cruauté au travers de deux frères hors la loi. Les acteurs ne déçoivent évidemment pas (on est dans du très lourd avec même une petite surprise Riz Ahmed que je ne connaissais pas) mais il manque le frisson, l'étincelle qui rend un film si spécial, si particulier. Je m'attendais à un peu plus d'humour, à plus de passion. Je me contenterais de cette "ballade" violente dans l'ouest américain.
Ce western a décidément une touche toute.. française...il intellectualise les choses. La photographie est magnifique, la bande son...particulière mais pas désagréable, es acteurs très bons, l'action peu présente mais bien restituée...pourtant, il reste quelque chose d'un peu décousu dans ce film. On n'accroche pas réellement, peut-être parce qu'on est un peu éloigné des codes habituels. Pour un vrai bon western, optez alors pour open Range ou Impitoyable....
Un réalisateur français de plus qui va s’essayer (et se planter) au western ??? « Les frères Sisters » ??? C’est Audiard (jacques, le fils). Ca va être « La cage aux folles » au far West. Craintes et scepticisme se sont renforcées à la lecture des critiques. Pour certains d’entre eux (la plupart) c’est le septième chef d’œuvre du réalisateur, ce qui le range dans le top ten des dix plus grands réalisateurs de l’histoire du cinéma. Après le très moyen « Deephan », Palme d’Or à Cannes… Aïe, aïe, aïe… Eh bien pas du tout. Pour commencer les acteurs sont américainsJack Gyllenhaall, John C. Reilly, Joaqin Phoenix, excusez du peu) pour la plupart et très professionnel, avec une culture du western innée et ça se voit : ils font vrai, même si c’est clairement du cinéma. Imprimez la légende disait John Ford à la fin de « Liberty Valance ». Et Audiard ne va pas se gêner. Il reprend la plupart des codes du genre avec le plus important, au sens fordien du terme : la causerie le soir au coin du feu. Là où peu à peu l’histoire dans une curieuse forme récursive va opérer un virage à cent quatre vingt degrés (U Turn disaient-ils). Pendant plus d’une heure, le film expose les additions successives du mal avec le mal. Gunfight, assassinats, poursuite, etc… Même l’association ne l’est que par cupidité. Et c’est en touchant le fond qui génère de plus un désastre écologique dans une rivière, que le chemin de la rédemption commencera. Si le happy end symbolique filmé dans l’encadrement d’une porte qui s’ouvre sur les grands espaces est un hommage à « The Searchers » (La prisonnière du désert) de John Ford, il rappelle aussi que comme le maître, Audiard est incapable de filmer correctement une bagarre. Et là, les comparaisons avec John Sturges, l’inventeur du western psychologique, Sam Peckinpah dont il reprend la noirceur et la violence, Clint Eastwood et Arthur Penn pour son côté décalé, trouvent, contrairement au cinéma d’Eastwood, des limites dommageables avec pour conséquence une fin peu crédible dont la seule surprise provient du fait qu’Audiard ait osé le faire. Question qui ne se pose jamais chez les grands maîtres (certes, pas pas chez Peckinpah puisqu’à une exception près, ce sont des tragédies). A noter la très intéressante musique d’Alexandre Desplat avec des orchestrations étonnantes mais qui sonnent juste.