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Adelme d'Otrante
183 abonnés
1 172 critiques
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2,5
Publiée le 4 octobre 2018
Pour son premier film anglophone (mais avec une production en grande partie française) Jacques Audiard s'attaque à l'un des mythes fondateurs du cinéma américain : le western. Dans une Californie en pleine ruée vers l'or nous suivons deux frères-tueurs suivant un détective suivant un orpailleur qui a découvert une technique révolutionnaire qui pourrait bien rendre tout ce petit monde riche. Bien qu'ayant de nombreuses qualités, parlant d'un monde en mouvement et même d'utopie ce film déçoit par son rythme, sa mise en scène quelconque (pour un Audiard) et une certaine langueur qui confine à l'ennui.
J'apprécie énormément Jacques Audiard, un réalisateur français talentueux et multiple. Son parcours de réalisation est riche et diversifié. "Les frères Sisters" en est une nouvelle preuve, de par son originalité et son audace. Alors chef d'œuvre ? Et bien non. Car l'œuvre, malgré ses qualités, manque de souffle et s'enlise dans une histoire un peu mince.
A signaler toutefois une interprétation solide qui pallie un scénario parfois faiblard.
Jacques Audiard a voulu réaliser un western basé sur les relations humaines voire y intégrer une certaine morale. Mais dans cette lignée "3h10 pour Yuma" est largement meilleur. Jacques Audiard reste superficiel et la morale frôle parfois la naïveté. Reste J.Phoenix et J.C Reilly excellents.
Je serai plus sévère que la majorité des critiques, tout en ayant aimé le film: interprétation solide, scénario bien ficelé, paysages "far West".Par contre la durée inutilement étirée n'apporte rien, sans parler de la fin un peu " fleur bleue". Alors, à voir bien sûr, Audiard reste les" boss" du cinéma français !
Audiard est l’un de nos meilleurs cinéastes par l’étendue de son talent ou la variété des genres qu’il aborde. En se lançant dans le western, il nous faisait craindre, dans ce genre très balisé, une dégoulinade dans le pastiche ou l’apparition d’un accent français qui trahirait l’imposture. Sans faute à ce niveau, ouf ! Là où ce film pêche, c’est dans l’absence de recul, on est toujours dans le premier degré, comme si l’apprenti avait eu peur de trop s’éloigner des maîtres du modèle standard des années 60 voire 50. On s’ennuie vite à ces longues chevauchées au petit matin, ces souleries du samedi soir et autres bagarres sanglantes. Le scénario ne rebondit qu’à des intervalles très espacés. Le casting est recherché même dans les rôles secondaires. Où est passé l’Audiard du Prophète, de De rouille et d’os ou même celui de Dheepan ?
Ce film est un petit bijou bien caché derrière so. Apparence de western, il est une belle demo de ce que l'on peut faire avec le cinema : créer des personnages qui évoluent un scénario ou tout n'est pas deviner d'avance. Un Excellent moment pour moi d'autant que je suis très critique avec le cinema français ayant tandance à trop aller chercher les complication pour devenir intéressant. Ici, tout est chouette.
Pour sa première traversée de l'Atlantique, Jacques Audiard a choisi le genre par excellence propre au cinéma américain à savoir le western. Plutôt casse-gueule au départ, on peut dire que son pari est dans l'ensemble réussi. "Les frères Sisters" est un long-métrage agréable, au ton irréprochable, et bien interprété. Au niveau esthétique, on a droit à des plans parfois sublimes et une bonne typographie. De façon encore plus surprenante, on dira que le cinéaste a bien saisi certains mythes de l'ouest notamment la ruée vers l'or et ses cruelles désillusions. "Les frères Sisters" reste un western assez balisé et il est inutile de parler d'une innovation de genre ; plutôt une succession de situations efficaces mais prévisibles. Ce film est malgré tout largement supérieur à "Hostiles" sorti la même année, dont on a pas tari d'éloges. Même si on est encore très loin du Audiard des débuts, cela lui permet de se racheter une santé après l’innommable "Deephan".
« Il y a de la poésie dans ce film » Voici la première phrase en sortant de la salle. On oublie le western qui n’est en faite qu’un moyen de nous raconter autre chose de bien plus fondamental : la vie. Le jeu d’acteur est tout simplement à la hauteur du scénario qui transporte le téléspectateur dans l’intimité.
Un film où le déroulement du récit est constamment contrarié par l’instabilité de la mise en scène, comme si Audiard ne savait pas comment aborder le genre. Un western auquel le sens de l'espace fait défaut. Dommage car les personnages, les dialogues, les thèmes abordés (la relation fraternelle, la soif de l'or, l'idée d'une nouvelle communauté) ne sont pas dénués d'intérêt. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Le film se met en place petit à petit , peut être un peu lentement ,lorsqu'enfin nous avons les tenants et aboutissants nous suivons avec plaisir les péripéties des protagonistes. Les images son superbes ,les grands espaces magnifiquement filmés et la ruée vers l'or esquissée d'une manière plutôt réaliste. Les acteurs sont parfaits notamment J.C Reilly Un seul bémol :la banalité avec laquelle est traitée la violence; Où mène la haine du Père?
Je ne comprends pas la note pour ce film. Je l'ai vu avec un collègue qui aime "tous les films" même ceux que je trouve ennuyeux et là, lui-même le trouve "pas terrible. Moi j'ai passé deux heures à m'ennuyer comme un rat mort ; le scénario écris sur un ticket de métro étiré à 1km, pas de rebondissements, aucune intelligence dans le scénario et la réalisation. Un navet comme un réalisateur français sais en faire. Il n'y a que l'excellent jeu des acteurs, les beaux paysages et les beaux travelling qui sauvent un peu le film et encore je suis gentil et il fallait trouver un truc positif.
Grosse attente et comme souvent grosse déception. La preuve une fois de plus que les « critiques » officielles sont totalement « déconnectées ». J’ai tout lu sur le dernier Audiard. « Western crépusculaire », « Audiard réinvente le genre », « sublime » etc. Et au final je me retrouve devant un « french road movies » sympathique... avec des acteurs épatants, une image superbe, une partition musicale décalée MAIS où sont les codes du western ? Il n’y a pas le moindre soupçon de suspense... l’histoire s’étire autour de personnages à la fois profonde et insipides qui ne comprennent même p s eux même leurs propres motivations. Audiard utilise pour relancer le tempo des scènes violentes ou la mise en scène d’une nature hostile mais sans jamais vraiment la mettre en scène car toutes les scènes d’actions sont « invisibles » !!! Le manque de moyen ne doit pas justifier un pseudo effet de style. Nous sommes très loin vraiment très loin d’ « Impitoyable ».
En pleine période de la Ruée vers l'or, "Brothers sisters" est avant tout un très bon western confirmé par le duo surprenant John C. Riley et Joaquin Phoenix. Le duo fraternel infernal est joué d'une extrême justesse. Joaquin Phoenix est le frère leader par rapport à son cadet que l'on qualifierai d'un peu balourd. Cependant, au fil du film, celui-ci se révèle être redoutable pour, au final, prendre le leadership sur son cadet. Les deux frères poursuivent un second duo formé par le détective J. Gyllenhaal et le chimiste Riz Ahmed. Dans la première partie du film, Jake Gyllenhaal traque le second mais finalement, la traque se termine en amitié et nous donne un duo attachant. Dans des paysages et des décors époustouflants d'authenticité, le film se poursuit, certes assez mollement, mais non pas sans intérêt. On découvre le duo de frères sous un autre angle ; un angle attachant qui nous donne presque de l'empathie. Dans cette second partie, toujours, le second duo est également inspiré par des idées utopistes (création d'une société nouvelle). Au final, la mayonnaise prend bien, le quator d'acteurs est génial, l'humour volontaire ou involontaire du réalisateur est également présent et la fin moralisatrice nous fait penser que dehors, on peut être les pires brutes mais une fois à la maison, on redevient de véritables petits agneaux.