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John Henry
103 abonnés
707 critiques
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4,0
Publiée le 19 mars 2019
Audiard pose les pieds sur la table et lance une mécanique huilée qui met un peu de temps à démarrer, et puis qui prend son envol et plane loin par-dessus les plaines étendues du grand Ouest. Le système se lance et on se retrouve en terrain balisé et connu, sur une trame classique, jusqu'à ce que tout le monde prenne le contre-pieds général et une sensibilité d'autant plus frappante qu'elle est inattendue surgisse et nous attrape par la main et nous envoie valser d'un mouvement langoureux. C'est brillant, c'est poétique, c'est surprenant et c'est d'une infinie tristesse. On se croyait embarqué sur des rails déjà tracés et subitement tout bascule et on se retrouve au bord du goufre.
Mais Audiard emballe tout ça d'une finesse extrême et il nous tient la main pour nous faire asseoir, un peu hagard, devant un spectacle grandiose.
*Audiard n'aurait pas pu arriver à ce niveau de mélancolie sauvage sans des acteurs hallucinants
Le western est un exercice difficile, mais le réalisateur s'en sort bien. Le scénario est un mélange de chevauché à travers l'ouest americain, de questionnement des personnages et de description d'une époque révolue.
Wouah J'ai kiffé LES FRÈRES SISTERS Synopsis (Charlie et Eli Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Eli, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?) J'ai kiffé les acteurs surtout Joaquin phœnix je trouve que La relation entre Les deux frères est super bien réalise et je trouve que c'est la force du Film Moi j'ai attendu le film Pour La relation Des deux frère et Pour Voir Comment Un réalisateur français travaille avec des acteurs américains et je trouve que Jacques audiard a réussit son défis Et Personnellement c'est un coup de cœur pour Moi (Je vous conseille fortement d'aller jeté un coup d'œil 🔥🎬👌)
Que dire à part que j'ai beaucoup de peine pour Léa gens qui ont mal noté ce chef d œuvre. Sous prétexte que c'est lent et qu'il n'y a pas de rebondissements ? Donc pour qu'un films soit bon il faut trente mille explosions ? des centaines de tirs au pistolet piou piou ? un montage épileptique ? The rock ? Bref je sais que cette jeunesse est habitué à ce genre de marvel ou autre soupe indigeste récente mais le cinéma ce n est pas que ça. Ce film est une perle. Scénario simple mais cohérent dialogue excellents quatuor d acteur magnifique et extrêment bien dirigé ( mention spéciale au toujours parfait John C Reilly). Le réalisateur français a accompagné son film d'une magnifique photographie et d'une réalisation qui fait le travail de manière sobre sans 50 mille mouvement de caméra qui donne la nausée. Et quznd au final il est cohérent avec la psychologie des personnages vosj vouliez une fin a la scarface ou tous le monde se massacre ? Bref pour ceux qui aime le cinéma je ne saurais que trop conseiller cette pepite, pour ceux qui aime le pop corn ya le prochain avengers qui sortira faites vous plaisir...
Une pépite. Un western énigmatique, romantique, poétique. On y parle de bien et de mal, de rédemption, du sens de la vie et des espoirs des pionniers qui ont émigré sur cette terre remplis de reves et de croyances. La photo est somptueuse, la lumière aussi. Joaquim Phoenix prouve encore son immense talent et son charisme hors norme. Il y a un peu de danse avec les loups dans ce film. Danse avec mes reves. Ce film est forme de road movie est un chemin d'apprentissage, parfois spirituel. Un film à ressentir et qui reste longtemps source de questionnement et de joie
Western pour le moins étonnant car il sait allier les classiques du genre avec un certain modernisme. On oublie les shérifs, le concert de flingues et les indiens, on s’intéresse aux chasseurs de tête et d'or. J.Audiard, guidé par le roman de P.deWitt, respecte le genre à la lettre tout en évitant les clichés et toutes les figures imposées. Ce qu’on retiendra de la pâte du réalisateur français sur les terres et le genre typiquement américain, et qui dénote par rapport aux westerns déjà maintes fois vues, c’est cette dose d’humanité et d’une forme de sentimentalisme dans ses personnages principaux, particulièrement dans le personnage de J.C.Reilly. Pas de pitié dans la réalisation des tâches « professionnelles », mais une pudeur et une intimité touchante dans les rapports de ces hommes écorchés. Un casting 5 étoiles mené par un trio de pointures choc (J.C.Reilly dans son meilleur rôle?, le toujours impérial J.Phoenix, et J.Gyllenhaal malgré un rôle moins fort), et secondé par un étonnant R.Ahmed, ne laisse néanmoins pas de place aux femmes. De facture formelle, J.Audiard concentre son énergie à bien faire, et laisse un peu son film partir vers des contrées qualitatives et contemplatives, laissant un peu de côté l’émotion du spectateur, celle qu’il avait tant suscité par ses précédents films. Contrat rempli pour la forme et le traitement de son histoire, certes, comme on en regretterait presque de ne pas assister à un chef d’oeuvre.
La photo est magnifique et c'est là pour moi le vrai plus du film. La mise en scène évidemment est bien maîtrisé (en même temps c'est Audiard...) mais il y a souvent des longueurs inutiles qui casse un peu le rythme et l'intrigue du film. Les personnages sont tous très bien écrits et les acteurs sont tous épatants. ça reste un trés bon moment de cinéma qui mérite vraiment ces césars 2018...
Un western qui réussit sans cesse à nous surprendre tend le scenario est bien construit, les personnages bien écrient et l'atmosphère du Far West, barbare, injuste, régi par la violence, que tous ces éléments prennent tout leurs sens grâce à la mise en scène ingénieuse de Jacques Audiard. Joaquin Phoenix et John C. Reilly se glissent formidablement dans les rôles des Frères Sisters pour former un tandem de choc où se joue souvent une question de pouvoir, de responsabilité, relative à la place de chacun dans la fratrie. Cette aventure est riche, variée, servi par une brochette prestigieuse d’acteurs et se refuse à tout moment de jouer la carte du spectaculaire, pour être tout simplement un western d'une réel profondeur émotive avec des personnages à plusieurs facettes et les décors souvent impressionnants sont dépaysants. Le tout accompagnés d'une douce et belle musique. De très bonne facture.
Ce filmest une catastrophe pour Audiard comme pour les César qu'il décrédibilise totalement. Je vois beaucoup de film et tous jusqu'à la fin. Là j'ai du aller chercher pour la première fois ma tablette et faire qques donnes de bridge pour tenir jusqu'au bout. Scénario inexistant. Acteurs mal dirigés et ne jouant ni vrai ni en pastiche. Les chevaux avancent a une drole d'allure (plus haute ecole que trot ou galop de westerns). Les pistolets crachent des feux de bengale. Le bavardage est insupportable. Et tout ca merite un Cesar du meilleur réalisateur ! Beaucoup de plans serrés mal cadrés. Des scènes filmées a la bougie qui doivent faire que Kubrick se retourne dans sa tombe. Et cela merite un Cesar de la meilleure photographie ! Les extérieurs peinent a faire croire qu'on se trouve en Oregon ou en Californie. La grange en feu est bien peu réaliste. Et encore un César pour les décors. Reste le Cesar du son peut-être? Trop c'est trop.
Que ça fait du bien de voir un bon "Western" comme il y en avait à l'époque..à l'époque de Clint Eastwood ou plus récemment de Tarantino. "Les frères Sisters" entre au panthéon des bons et justes Western avec des acteurs charismatiques et authentiques qui respirent bon la poussière et la crainte, ces deux frères, différents l'un de l'autre mais soudés tiennent à leur réputation de mauvais gars et n'ont peur de personne. Chasseurs de prime, ils iront traquer dans les moindres recoin deux hommes chercheurs d'or, bravant l'hostilité de mercenaires et la rudesse de la nature de l'Ouest. Admirablement bien tourné, la bande sonore est un régal et apporte avec justesse l'authenticité et la cruauté de l'Ouest américain du 19e siècle. On a mis en avant le nouvel effet des détonations des pistolets avec des jeux de lumières étonnants dans le noir lors d'affrontements mais je pense que l'on en a trop fait, les fameuses détonations ressembles plus à des pétoires mouillés où la poudre aurait remplacé les balles, les éclats de lumières provenant des tirs ajoutent, c'est vrai, un effet "dramatique" à la situation mais pas de quoi monter sur le podium non plus. On s’ennuie pas, les frères Sisters est une véritable aventure, dommage que si peu de personnages apparaissent à l’écran, tout tourne évidemment autours de ces deux frangins.
Ça fait plaisir de revoir Joaquin Phoenix , sa meilleur prestation depuis quelques années, suivi d'un casting John C. Reilly et Jake Gyllenhaal. le rapport entre le trio est juste exceptionnel . Pas facile d'accrocher sur un western mais celui là le scenario est juste originale et le film glisse bien . en plus il es réalisé par un français !
Pour son huitième film, Jacques Audiard se frotte au western sur l'invitation de John C. Reilly, fondateur avec son épouse (Allison Dickey) d'une société de production. Le pari était risqué car hormis le grand Sergio Leone, créateur à lui seul d'une révolution et d'un sous-genre (le western spaghetti) qui fit florès le temps d'une courte décennie (entre 1964 et 1972) en Italie, le western toujours en relatif sommeil est depuis redevenu presque exclusivement américain. Le verdict ne s'est pas fait attendre, "Les frères Sisters" engloutissant plus de 25 millions de dollars de pertes au box-office. Pourtant, cette sortie audacieuse du réalisateur chéri de la critique française hors de sa zone de confort ne manque pas d'intérêt, loin s'en faut. Inspiré du roman éponyme de Patrick deWitt publié en 2012, le film nous emmène en 1851, soit dix ans avant le déclenchement de la Guerre Sécession quand l'Amérique était en pleine période aurifère (1848-1856). Deux frères (John C. Reilly et Joaquin Phoenix) aux caractères dissemblables dont le patronyme bizarre les assimile à deux sœurs sont à la solde d'un homme d'affaires sans scrupule, le Commodore (Rutger Hauer), pour éliminer à sa place tous ceux qui pourraient entraver la bonne marche de son business. Après une expédition sanglante tenant lieu d'incipit au film et alors que l'aîné s'interroge sur l'intérêt de poursuivre leur macabre activité,spoiler: ils sont chargés d'aller en Californie exécuter un chimiste chercheur d'or (Riz Ahmed) qu'un détective (Jake Gyllenhaal) se chargera d'identifier sur site . Si la mise en place des personnages peut paraître de prime abord un peu brouillonne, elle réserve une pirouette scénaristique qui produit un réel effet de surprise. Le périple westernien peut alors se mettre en place. Mais s'éloignant un peu des canons traditionnels, Audiard laisse la part belle aux dialogues entre les deux frères qui s'interrogent sur le sens passé et à venir de leurs existences à partir de l'analyse de leur enfance passée avec un père alcoolique et violent. Ces conversations introspectives improbables au regard des origines des deux hommes ainsi que la manière dont est filmée leur longue route entrecoupée de fuites et d'arrêts dans les différents lieux de plaisir des villages qu'ils traversent font penser qu'Audiard a longuement regardé et apprécié le mythique "Butch Cassidy et Billy the Kid" de George Roy Hill (1968) auquel il semble vouloir ici rendre hommage après l'avoir dépouillé de ses aspects romantiques et glamour. L'Ouest finissant qui habite de nombreux cinéastes à partir des années 1960 avec comme chef de file le plus représentatif Sam Peckinpah, n'est pas l'affaire de Jacques Audiard qui n'étant pas américain ne peut sans doute pas en ressentir la nostalgie à travers la glorification d'un mode de vie fantasmé. C'est plutôt aux racines du capitalisme en pleine crise existentielle depuis qu'il est devenu mondialisé que le réalisateur a voulu remonter pour tenter d'en extraire le péché originel qui est de pervertir les rapports entre les hommes après avoir institutionnaliser la course au gain. Le scénario tiré du roman même s'il est entaché de quelques rebondissements curieux et d'une issue pour le moins improbable est suffisamment malin pour exposer clairement le contexte tout en restant parfaitement digeste. Les acteurs quoique venant d'univers très différents se révèlent plutôt complémentaires tout comme la photographie de Benoît Debie contribue à crédibiliser le décor et l'atmosphère qui s'en dégage (le tournage s'est déroulé en Espagne). Comment expliquer alors l'échec du film ? Sans doute parce qu'Audiard en faisant s'exprimer longuement ses personnages sur leurs motivations, les a départis d'une grande part de mystère, finissant par tous les placer sur une ligne médiane qui empêche l'émergence d'un héros et d'un véritable méchant. Le spectateur forcément moins impliqué voit l'intrigue s'étioler tout doucement jusqu'à un dénouement complètement à contre-courant du genre. Sergio Leone plus prudent avait perverti tous les codes du mythe de l'Ouest sans en laisser un seul de côté. Jouer un peu trop à sa guise avec les lignes de force d'un genre mythique qui doit tant aux John Wayne, Gary Cooper, James Stewart et autres Clint Eastwood était certainement trop déstabilisant pour un public américain plutôt conservateur. Dommage
Une histoire des plus classique dans une Amérique en pleine construction et....???? On peut largement s'ennuyer et avoir une impression de déjà tout brillant que soit le réalisateur. PLV : de grand acteurs, un grand réalisateur pour peu
Bon western contemporain sur deux frères qui sont des hors la loi, qui vivent en étant chasseur de prime. A noter bonne psychologie des personnages. Bonne surprise