Les Frères Sisters
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563 critiques spectateurs

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Rolling!
Rolling!

60 abonnés 53 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 21 septembre 2018
Quelle déception ! Quel navet ! Le seul exploit du film est d’avoir trouvé des producteurs pour le financer. Ça semble invraisemblable. Mais quel ennui, quel ennui ! Je n’ai jamais entendu autant de soupirs dans une salle de cinéma. Le bouche à oreille ne peut pas fonctionner, et ce film sera le bide le plus monumental de la carrière de Jacques Audiard. Il a le droit de vouloir revisiter le Western, mais là il en a tué l’esprit en nous assénant des bavardages soporifiques et inconsistants, teintés souvent de réflexions pseudo philosophiques de comptoir, dans des décors médiocres de patronage. Il vaudrait mieux d’ailleurs ne pas présenter ce film comme un western si on ne veut pas perdre définitivement la faible clientèle encore amatrice du genre. Il faut savoir aussi que 80% du film est tourné dans l’obscurité. A part l'excuse d'un budget ridicule, je ne vois pas où est l’inspiration et encore moins le génie de filmer sans arrêt un décor de western à la bougie. Vous avez dit gogos ? Adieu Jacques Audiard, c’était la dernière fois pour moi.
velocio
velocio

1 359 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 4 octobre 2018
N'est pas réalisateur de western qui veut ! En s'attaquant à ce genre américain, Jacques Audiard s'est bel et bien planté, nous gratifiant, au début du film, de 60 et quelques minutes sans aucun intérêt particulier et éminemment ennuyeuses. Vers la 65ème minute du film, il commence à se passer des événements dignes d'intérêt et, si on est gentil, on peut même voir dans cette dernière partie du film un plaidoyer écologique montrant que la recherche du profit maximal aboutit au crépuscule de l'humanité. Quant à la musique d'Alexandre Desplat, elle est insipide et totalement hors sujet.
AZZZO
AZZZO

319 abonnés 845 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 septembre 2018
Beau film. L'idée d'Audiard est pour le moins originale : faire un western à la française où, entre deux massacres, les tueurs interrogent l'intimité de leur relation. C'est Rommer chez Clint Eastwood et ça prête à sourire. Le démarrage est très lent mais les acteurs sont formidables et on se réjouit de voir Audiard refaire du cinéma (J'ai cru qu'il était mort en voyant "De rouille et d'os". Ouf, il respire encore !).
andika
andika

108 abonnés 320 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 octobre 2018
Jacques Audiard qui réalise un western, c'est une nouvelle suffisamment étonnant pour qu'on s'y intéresse de très, très près. Comment son cinéma si particulier allait-il se fondre dans ce genre éculé, et si codifié qu'est le western ? On peut le dire d'emblée, l'exercice est réussi. Avec de l'humilité, du panache et beaucoup d’intelligence.

Qu'est-ce donc que les frères Sisters ? L'histoire de deux frères qui tuent pour vivre mais pas que. C'est avant tout un merveilleux conte initiatique qui montre le voyage de deux frères inséparables qui s'éloignent pour mieux se retrouver. C'est aussi l'histoire d'une utopie de monde idéal, basée sur l'absence de conflit, de cupidité et fondée sur de vrais principes démocratiques (monde merveilleux prévu à Dallas, au Texas). C'est l'histoire de l'eldorado. C'est l'histoire d'un philosophe un peu particulier. Le lien avec Candide est tellement évident que cela rend d'autant plus compréhensible la quête de l'acteur John.C Reilly pour engager Audiard comme réalisateur. En effet, qui mieux que lui pour camper le Voltaire du 21ème siècle au cinéma. Après Un Prophète qui raconte aussi l'initiation d'une petite frappe illettrée aux joies du grand banditisme. Ou encore le palmé Deephan qui dépeint la rédemption d'un soldat défait.

Au fil d'un scénario intelligent, on suit Charlie et Eli Sisters qui sont aux trousses de l'alchimiste Warm (excellent Riz Ahmed) qui détient une formule miracle pour l'orpaillage. Les deux frères sont précédés du détective John Morris (fabuleux Jake Gyllenhaal), qui avait pour tâche de localiser le génie. A la rudesse et la violence des deux frères répondent les bonnes manières et le vocabulaire soutenus des deux autres personnages. Au fur et à mesure que l'histoire progresse, les différents antagonistes s'allient au fur et à mesure pour donner un alliage hétérogène et étonnant allant dans la ruée vers l'or dans le grand ouest. Un grand point fort du film.

Un film d'acteurs mais également un film de situations plus ou moins loufoques et absurdes où l'on sent un peu l'influence des frères Coen, notamment lorsqu'il s'agit de tuer ce qui est déjà mort, où lors d'une relation tarifée très particulière. En opposition à cela, on nous offre également une profonde réflexion sur la condition humaine. Gagner de l'argent pour quoi faire ? Pourquoi autant de cupidité et de violence et à quel prix ? Celui de la nature, de la santé ? Est-ce que tout cela en vaut le coup ? Une scène mémorable d'orpaillage la nuit tombée dans une rivière apporte une réponse cinglante à ces questions. Où comment l'argent rend fou et nous détourne de l'essentiel. Mais comment ce qui importe réellement réapparait avec de plus en plus de vigueur. La famille, la liberté, le vivre ensemble. Ainsi, le personnage de Charlie qui semble être la brute épaisse, totalement barré se révèle peu à peu comme la résultante d'un traumatisme de l'enfance causé par un père violent. Une fois de plus, Joaquin Phoenix prouve qu'il est le meilleur acteur pour jouer les hommes instables.

Enfin, cette caméra qui se perd dans la nature, qui montre des situations incroyables, comme cette rivière qui s'illumine d'or la nuit tombée, ou encore ce plan séquence arrangé dans le finale qui permet de montrer comment la boucle est bouclée. Conte initiatique, voyage pour revenir à la source, les Frères Sisters est un film profondément touchant et émouvant qui donne à rire, à réfléchir et qui permet surtout d'apprendre par où pêche l'humain. Candide 2018.
Kévin B
Kévin B

26 abonnés 12 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 4 octobre 2018
avis : 4/10 Quelle déception, après avoir vu et revu cette bande annonce alléchante et son casting prometteur, l'un des films que nous attendions le plus cette année, c'est lui, un western réalisé par un français au casting américain ( oui!).
C'est un rythme à coup de matraquages et de violences gratuites, il manque bien un peu de lucidité à cette histoire. Les frères sisters font justice au cours de leur voyage ( LONG il faut le dire) à travers l’Amérique dans un19 ème siècle où l'on sent encore une grande frayeur pourvus d'hommes s'accaparant les terres encore noblement vierge de cette belle Amérique d’antan.
Le tableau est dressé, malgré cela c'est un film fort décousus, les scènes s’enchaîne sans réel intérêt, seul Jake Gyllenhaal et son coéquipier sauve la mise contre notre ennuie qui lui est profond. Et lorsque le glas sonne les retrouvailles, qui à l’origine veulent tous s’entre tuer, on aurait pensé voir un tant soi peu de cohérence et de profondeur, mais non. Trop c'est trop, le bon vieux western américain n'est pas fait pour être mélangé à l’imaginaire français.La sauce n'a pas pris. Fiasco et ennuie assuré et pourtant...
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 19 septembre 2018
Fan d'Audiard et du genre western, mon impatience était grande pour cette union qui promettait du lourd...
Quelle déception ! Oui j'assume et je refuse de hurler comme tous les autres à la critique dithyrambique... parce que c'est Audiard. Parce que c'est Audiard ???

Un casting fabuleux... Mais pour quelle mise en scène ? spoiler: Hormis l'idée géniale du début avec juste les flammes des coups de feu dans la nuit et l'enchainement des plans de la fin... qui dire ?


Toutes mes étoiles vont à John C. Reilly d'une justesse et d'une finesse qui le met largement au dessus des autres et pourtant j'aime vraiment Joaquin Phoenix et Jake Gyllenhaal.
Mais cela suffit-il ? Hélas non. Un film verbeux avec des dialogues parfois inutiles et inintéressants. Le film n'est qu'une succession de séquences dont le lien est plutôt faible. spoiler: D'aucun parleront des pb existentiels en rapport avec la famille et l'enfance. Chacun y va de son couplet sur j'aime / j'aime pas mes parents...
Mais pour moi ce n'est pas assez développé. On suit deux groupes de personnages, ou plutôt on les subit car ils ne suscitent que peu d'intérêt sur leur objectifs et enjeux... Du coup le film est lent voire carrément pénible pour ne pas dire chiant surtout dans la première heure. J'ai failli partir...

Jacques Audiard est un très grand réalisateur mais je n'ai vraiment pas adhéré à sa mise en scène et au rythme (mon dieu que c'est lent... pour pas grand chose). Cerise sur le gâteau, la musique dépressive d'Alexandra Desplat qui plombe un peu plus l'ensemble. Bref vous l'aurez compris, une énorme déception !
Olivier G.
Olivier G.

5 abonnés 1 critique Suivre son activité

1,5
Publiée le 20 septembre 2018
Décevant !!!
Beaucoup trop long pour une histoire sans rebondissement,
Des longueurs dans les scènes, pas de rythme, une histoire sans suspense, musique trop forte et pas top,
La fin tout simplement nulle, je me suis embêté pendant ce film.
On est loin des 8 salopards de Tarentino.
shindu77
shindu77

97 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 septembre 2018
C’est un bon film dans son ensemble. Pas grand chose à lui reprocher tant d’un point de vue scénario que sur le jeu des acteurs. Seul petit bémol, une certaine lenteur qui fait que cela manque d’intensité et c’est un peu dommage.
patosud26
patosud26

112 abonnés 240 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 septembre 2018
Dans Les frères Sisters, il y a déjà 4 acteurs formidables, impossible pour moi de dire qui est les meilleurs entre Joaquin Phoenix, John C. Reilly, Jake Gyllenhaal et Riz Ahmed. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film et à voir où Jacques Audiard voulait nous mener, malgré une magnifique scène d'ouverture où seules les armes parlent au clair de lune.
Mais ce moment de flottement passé, le film est bien construit et la réalisation est proche de la perfection avec des images époustouflantes.
Les frères Sisters sont des tueurs et personnellement, j'aurais eu la trouille de les trouver sur ma route. Mais finalement sont-ils vraiment des tueurs jusqu'au bout de l'âme ? Pas si sur ! Sur cette interrogation, le destin s'en mêle et change la donne sous la forme d'une possibilité d'autre chose qui se présente à eux sous le forme de l'or. C'est aussi une histoire écologique qui nous ramène aux connaissances sur la chimie au temps de la ruée vers l'or. C'est beau, c'est violent et effrayant, mais toujours avec cette lueur d'espoir que les choses peuvent changer. Un western, il fallait oser, le genre n'étant plus vraiment à la mode. Après les western américains, les western spaghetti, nous allons peut-être avoir l'époque du western-camembert. En tout cas Jacques Audiard a trouvé un gang qui lui va comme un gant.
clint54
clint54

25 abonnés 495 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 septembre 2018
Du Français à la réalisation pour un film presque totalement Américain. Le défi n'est pas là. C'est d'abord réconcilier aussi l'Amérique dans sa génétique mère. Genre moribond, le Western revient dans ce film aux accents flamboyants de violence et de tension dramatique au niveau casting. C'est du bien lourd et costaud. Images léchées,cadrées. Une optimisation du décor et des extérieurs nuits d'un bel effet. Un réalisateur qui s'exporte et qui rapporte...n'en déplaise aux détracteurs Outre-Atlantique mais c'est un petit cocorico qui surgit dans cette vaste plaine désertique de l'Ouest Américain pour encore le sauver du naufrage. Un plaisir donc peut être un peu chauvin, mais pas seulement, car il y a matière à prendre ce plaisir pas si innocent de se prouver que ce genre cinématographique nous surprend encore et c'est tant mieux. Un bon scénario, des acteurs engagés et un réalisateur réactif et dans son élément de confort, le travail, le travail....on obtient ce génial spoiler: "sisters "
islander29
islander29

901 abonnés 2 411 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 septembre 2018
Une incursion d'Audiard dans le western, pourquoi pas ? C'est bien réalisé, il y a de la noirceur dans les caractères et un scénario intéressant …..Le casting est phénoménal (Gyllenhall, Phenix, C Reilly) et l'atmosphère très western contemporain...Bon ne vous attendez pas au western du siècle, John Ford n'est pas près d'être remplacé….Ni les frères Coen....Les couleurs sont souvent sombres, la nuit, et la musique trop rare à mon gout….Cela reste un film de qualité, mais dans le genre c'est perfectible….L'histoire est parfois compliquée, lisez bien le script d'Allo ciné ou autre….Je conseille sans insister……
Cinemadourg
Cinemadourg

794 abonnés 1 565 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 décembre 2021
Les westerns ne sont pas spécialement ma tasse de thé au départ mais j'étais curieux de voir le trio Phoenix/Reilly/Gyllenhaal dans une réalisation française.
L'histoire est plutôt simple : deux frangins redoutables ont pour mission de retrouver un lascar, suivant lui-même un quatrième larron parti chercher de l'or.
Dans cette poursuite à travers les Etats-Unis de 1850, quelques péripéties vont forcément survenir, certaines musclées et d'autres plus loufoques.
Car c'est là où le film marque des points : le sujet est sérieux mais il est traité avec un petit ton humoristique décalé rendant cette oeuvre assez sympathique à suivre, je dois le reconnaître.
Si vous aimez l'ambiance cowboys virils mais ne se prenant pas trop au sérieux, ce film est fait pour vous !
Plaisant.
--> Site CINEMADOURG <--
Tumtumtree
Tumtumtree

180 abonnés 538 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 septembre 2018
Bon western, notamment grâce aux quatre acteurs principaux. Les frères Sisters est un bon film qui vous assurera une soirée réussie. Cependant, Audiard n'atteint pas la puissance d'un "De battre mon cœur s'est arrêté", ni l'émotion d'un "Sur mes lèvres". Là où Clint Eastwood, Jim Jarmsuh ou Andrew Dominik ont su révolutionner le genre, Audiard se contente de le prolonger. Une course poursuite à travers les montagnes, des fusillades, l'éternel combat entre violence sourde et aspiration au bonheur paisible... : on n'a déjà vu tout ça assez souvent. Mais cela ne doit pas décourager d'aller voir ce bel opus. En attendant plus intense la prochaine fois...
LeFilCine
LeFilCine

189 abonnés 589 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 septembre 2018
Jacques Audiard n’a pas souhaité reprendre les codes traditionnels du Western (grands espaces, duels à mort, indiens hostiles, …) qui ont fait le succès du genre, ni se rapprocher du style plus flamboyant de Tarantino. Il a donc choisi sa propre voie pour adapter le roman de Patrick deWitt. Et sur la forme il n’y a pas grand-chose à redire, son film est mis en scène avec grande efficacité. Mais sur le fond, son récit tarde malheureusement trop à délivrer toute sa substance. En effet, le long-métrage prend toute son ampleur seulement dans le dernier tiers du film. Avant, ses héros errent un peu sans but et bavassent gentiment sans jamais vraiment parvenir à captiver le spectateur. John C. Reilly s’est sans doute naturellement imposé au casting, étant le détenteur des droits du roman. Et on peut le regretter, parce que la fratrie qu’il forme avec l’excellent Joaquin Phoenix a bien du mal à convaincre. Leurs caractères tellement éloignés et leurs différences physiques sont trop importants pour les rendre totalement crédibles. Et la bonhommie du personnage de John C. Reilly est aussi assez peu raccord avec la violence dont peut faire preuve le hors la loi. Mais ces deux écueils ne sont pas suffisants pour que les frères Sisters ne parviennent à laisser une empreinte assez indélébile dans la mémoire du spectateur. Surtout parce que toute la dernière partie du film nous surprend sans cesse, nous éblouie et nous tient en haleine avec brio. Et il y a ce final, d’une épatante finesse, assez éloigné lui aussi des codes du genre et qui, accompagné d’une de ces partitions délicieuses dont Alexandre Desplat a le secret, conclue en beauté un élégant film sur la fraternité.
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

723 abonnés 3 174 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 septembre 2018
Le problème n’est pas qu’un réalisateur français se soit emparé du mieux qu’il ait pu du western (ou de ce qu’il considère être le western), genre strictement américain car porteur d’une culture, d’un âge transitionnel dans l’histoire de l’Amérique, le problème n’est pas qu’il se soit entouré d’un casting américain pour concrétiser sa vision, le problème est qu’il transpose le mélodrame français où se rejoue sans cesse les querelles familiales dans un univers incapable de l’intégrer : ça parle tout le temps, ça se traîne comme une mule à l’agonie, ça philosophe sur le monde du haut de son perchoir. Le plus paradoxal, peut-être, réside dans l’ambition de saisir l’humain dans sa complexité émotionnelle tout en contemplant depuis l’espace (cf. les plans aériens) ces hommes et ces femmes ah non point de femmes dans ce film ô surprise puisque le titre annonçait une symbiose sexuelle ici absente, à moins de considérer la faiblesse, les larmes et l’affection comme inhérentes à la femme chose ô combien myosine. Où sont les femmes? Une prostituée ou une mère au foyer, c'est tout ce qu'offrent comme débouchés les années 1850 à la femme? Le film fonctionne sur sa mise en image d'une malédiction familiale transmise par le sang : les deux frères reproduisent l'inertie paternelle, cumulent les problèmes, semblent maudits de l'intérieur tel le nid d'araignées buccal. Une thématique qui n'est pas neuve sous le soleil américain (Fences de Washington par exemple abordait le problème avec bien plus de complexité, Brimstone accentuait l'irréversibilité d'une fragilité ou d'un acte). Avec Les Frères Sisters, Audiard traverse l’Atlantique et semble heureux de ce voyage, mais n’apporte rien au cinéma hormis une ouverture magnifique et un final très touchant que l’on aurait aimé voir développé en lieu et place de ce salmigondis psychologisant gorgé de mal-être, un mal-être typiquement français. Fort heureusement il y a Alexandre Desplat, véritable alchimiste capable de transformer ses notes en couleurs constitutives d’une atmosphère étrange, embrassant dans la même portée burlesque, drame et élan épique ; peut-être un des seuls artistes français à savoir saisir le pittoresque d’une culture autre que la sienne.
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