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Fiers R.
111 abonnés
445 critiques
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3,0
Publiée le 16 septembre 2024
Il est clair et net que cette petite série B n’a rien de transcendant ni d’exceptionnel et qu’elle sera probablement aussi vite oubliée qu’elle a été vue. Mais cela ne veut pas pour autant dire qu’elle est mauvaise, au contraire, elle est même plutôt sympathique et honnête. Le genre de petit polar du samedi soir à l’ancienne réalisé avec métier et dont l’efficacité est évidente. Et même si le film se déroule en 1992 comme l’indique le titre (et qu’on a parfois l’impression qu’il aurait pu être conçu cette année-là sur bien des aspects), lors des émeutes à Los Angeles faisant suite à l’acquittement des policiers dans le procès de Rodney King, ce n’est que le contexte et le prétexte pour lancer l’intrigue et poser le décor. Si le script ne fait pas non plus complètement l’impasse sur le sujet et que quelques piques sont envoyées sur le racisme systémique qui a retrouvé un élan en 2020 avec le mouvement Black Lives Matter, « 1992 » ne prétend jamais être un film politique ou à thèse sur ces événements marquants déjà maintes fois traité sur les écrans (petits ou grand). En revanche, le fait de situer le film à ce moment précis où la ville s’embrase autorise quelques séquences d’émeutes brèves mais bien réalisées en dépit d’un budget que l’on suppose peu imposant. Les flammes, les cris et les actes de vandalisme louchent vers le film postapocalyptique et les tons orangés du brasier sont du plus bel effet si on peut se permettre de dire que ce genre d’évènements tragiques peut s’avérer beau en images.
Du côté du suspense, on se retrouve purement et simplement face à un film de casse qui a le mérite d’être innovant puisque le braquage se déroule dans une usine industrielle pour dérober du métal précieux. Le cadre est donc peu commun et l’endroit étant vide à cause des émeutes cela donne un cachet singulier au cœur du film et à son intrigue. L’histoire fait se croiser deux paires : deux pères et leurs fils dans un affrontement singulier qui donne une certaine profondeur à « 1992 ». D’un côté un patriarche absent car il a passé une partie de sa vie en prison sans voir son fils qu’il tente d’éduquer loin du banditisme tandis qu’il est sur le chemin de la rédemption. De l’autre, un père malfrat et impitoyable (dernier rôle du défunt Ray Liotta) qui privilégie l’appât du gain à sa progéniture de manière impitoyable. Les bases sont donc plus solides que le tout-venant des séries B musclées et quand l’action pointe le bout de son nez, elle n’a certes rien d’extraordinaire mais se révèle néanmoins captivante à bien des égards, bien aidée par une mise en scène efficace et concoctée avec savoir-faire. Les acteurs font bien le travail, sans exception, et le final a beau être classique, il est assez radical dans ce qu’il montre pour convaincre. Au final, un bon petit moment de cinéma vintage qui fait le boulot mais qui ne marquera pas pour autant les esprits.
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"1992" est un film qui ne laisse aucun répit. Le rythme est maîtrisé, on ne s'ennuie pas une seconde. Ce qui frappe, c'est la manière dont il reprend les codes du film de gangsters tout en évitant les clichés habituels. Il y a une vraie fraîcheur dans le traitement du genre.
L’aspect politique du film est particulièrement intéressant, avec des références directes aux émeutes de Watts de 1992. C'est un film qui va au-delà de l'action en apportant une réflexion sur des thèmes importants comme la paternité et les responsabilités. Le personnage principal, interprété par un acteur que j'avais déjà vu dans la saga Fast and Furious, m'a vraiment surpris ici. Son jeu est très crédible, incarnant un père qui sort de prison après 25 ans d'enfermement. Cette transformation rend le film encore plus touchant.
"1992" réussit à mêler habilement action, émotion et réflexion sociale, tout en restant divertissant et bien rythmé. C'est une belle surprise, et je le recommande sans hésitation !
Comme le titre l'indique, le film d'Ariel Vromen prend place en 1992 alors que la ville de Los Angeles attend avec crispation le verdict concernant le passage à tabac de Rodney King. Craignant des émeutes, Mercer pense qu'il est préférable de se réfugier avec son fils sur son lieu de travail, mais il ne sait pas qu'une équipe a prévu de venir voler une cargaison d'une grandeur valeur... Le réalisateur de "Criminal" ne se contente pas d'utiliser les émeutes de Los Angeles comme toile de fond ou simple prétexte pour réunir ces deux groupes, il explore le ressentiment ambiant en évoquant les brutalités policières, les tensions raciales et le sentiment d'injustice. Étonnamment, le film fonctionne bien mieux lorsque les deux histoires sont séparées avec l'immersion au sein de la ville qui brûle d'un côté et le déroulement du casse de l'autre ainsi qu'une dynamique père-fils bien différente l'une de l'autre. Cette longue mise en place est plus efficace et plus engageante que le reste qui est beaucoup plus classique. Dans l'ensemble, "1992" est pas mal avec un bon Tyrese Gibson.
1992 est un film de 2022 au plus tard (Ray Liotta est décédé en 2022), qui sort en 2024. Quoi qu'il en soit le spectacle n'est pas fameux. Le scénario est minimaliste, les cambrioleurs sont des branquignols et ce thriller n'a absolument aucun point fort. Les dialogues sont plutôt médiocres et Ray Liotta est très caricatural dans ce rôle. C'est un film décevant.
Un film d'action très poussif, les acteurs sont pas convainquant, l'histoire est vu et revu, on s'ennuie fortement, perder pas votre temps passé votre chemin.
Décidément, le fils de Clint apparaît juste dans des navets… Bref un film de série B sans intérêt à la limite du déjà-vu et on s’ennuie terriblement… Film vu lors d’un festival…
Bon film de braquage avec en toile de fond les émeutes de Los Angeles en 1992 suite à l'assassinat de Rodney King. Ce n'est pas une reconstitution des faits de l'époque (qui méritent un film dédié) le thème principal c'est bien ce braquage qui part en vrille. Le fils de Clint Eastwood y fait une prestation honnête mais bie en-dessous des deux premiers rôles, Ray Liotta (mort avant la sortie du film) et Tyrese Gibson.
Un super film de Ariel Vromen réalisateur de the Iceman . Le film se déroule pendant les émeutes du Watts en 1992 . Tyrese Gibson est vraiment top dans ce rôle de père protecteur au passé sombre . C est le dernier film de Ray Liotta ! Ciao l’artiste !